Archives de catégorie : paracétamol

Pros : Prescrire, mai 2023 : médicaments utiles et inutiles

Chaque mois, la revue indépendante Prescrire passe en revue les médicaments nouvellement commercialisés, ainsi que les nouvelles indications de médicaments déjà sur le marché. Elle en discute les mérites et démérites, par comparaison avec les autres traitements disponibles. Voici les médicaments qu’elle a examinés dans son numéro de mai 2023. POUR LES PROS :L’article qui … Lire la suite Continuer la lecture

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Éviter les anti-inflammatoires en cas d’infection !

L’agence française du médicament nous rappelle que les anti-inflammatoires peuvent être à l’origine de complications infectieuses parfois mortelles, touchant des adultes comme des enfants.Pour lutter contre la fièvre ou la douleur, il est important de préférer le paracétamol, qui fait courir beaucoup moins de risques. Les anti-inflammatoires peuvent provoquer des infections graves Une enquête de … Lire la suite Continuer la lecture

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Mal de gorge et angine : les médicaments à éviter

De nombreux médicaments sont proposés en cas de mal de gorge ou d’angine. Peu d’entre eux sont vraiment utiles. Un certain nombre n’a aucune efficacité démontrée, que ce soit pour diminuer les symptômes, raccourcir l’évolution ou diminuer le risque de complication. Et ils font parfois courir le risque d’effets indésirables sévères. Le plus souvent, on … Lire la suite Continuer la lecture

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Choisir un anti-inflammatoire

À dose adaptée, l’efficacité des différents anti-inflammatoires est peu différente. C’est la fréquence et la gravité de leurs effets indésirables qui fait la différence. En 2022, les plus sûrs sont l’ibuprofène et le naproxène. Dans mon dictionnaire des médicaments, plus de cent spécialités sont rangées dans la rubrique « anti-inflammatoires » (a). Mais si les noms de … Lire la suite Continuer la lecture

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Bilan (partiel) de la semaine entre le lundi 14 mars et le samedi 19 mars 2022

Chien-Chi Chang Magnum Photos Les semaines se suivent et se ressemblent.Les critères de substitution restent des critères de substitution dans les essais cliniques, en oncologie comme ailleurs,Bel article dans le JAMA (ICI) sur le fait que prendr… Continuer la lecture

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Paracétamol : à bien utiliser pour plus de sécurité

Le paracétamol est en général le premier médicament à utiliser en cas de douleur ou de fièvre. Il provoque moins d’effets indésirables que les anti-inflammatoires. Quelques précautions doivent cependant être prises pour minimiser les risques. Pour lutter contre les douleurs courantes ou la fièvre, on dispose essentiellement du paracétamol (acetaminophen en langue anglaise) et des … Lire la suite Continuer la lecture

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Allaitement : soulager les seins douloureux

L’allaitement s’accompagne assez souvent de complications douloureuses : engorgement du sein, crevasses de la peau du mamelon, et plus rarement inflammation, infection, voire abcès. Le plus souvent, leur traitement n’oblige pas à interrompre l’allaitement. L’engorgement du sein est une accumulation de lait en excès. Les seins sont gonflés, durs et douloureux, mais généralement pas rouges. … Lire la suite Continuer la lecture

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Quelques brèves nouvelles désabusées sur l’Etat de la médecine.

L’Etat de la médecine.

1. Les recommandations en cancérologie sont biaisées (aux Etats-Unis d’Amérique)

Cancer treatment guidelines produced by the US NCCN are often based on low quality evidence or no evidence at all, concludes study.
Une étude conclut que les recommandations thérapeutiques produites par le NCCN (National Comprehensive Cancer Network américain) sont souvent fondées sur des preuves de faible qualité ou sans preuves du tout.


L’article est ICI.

En consultant le site de la NCCN, page d’accueil, on comprend combien cette organisation est big Onco dépendante. Cela donne le tournis. Et ce, d’autant plus que ces recommandations ouvrent le droit aux remboursements par les mutuelles.

Je reproduis une partie de l’abstract et l’article est en accès libre.

Results 47 drugs initially approved by the FDA between 2011 and 2015 for adult hematologic or solid cancers were examined. These 47 drugs were authorized for 69 FDA approved indications, whereas the NCCN recommended these drugs for 113 indications, of which 69 (62%) overlapped with the 69 FDA approved indications and 44 (39%) were additional recommendations. The average number of recommendations beyond the FDA approved indications was 0.92. 23% (n=10) of the additional recommendations were based on evidence from randomized controlled trials, and 16% (n=7) were based on evidence from phase III studies. During 21 months of follow-up, the FDA granted approval to 14% (n=6) of the additional recommendations.

Quand on connaît déjà la facilité avec laquelle la FDA accorde ses AMM…

Mon désir d’être bien informé est en ce moment en désaccord avec mon désir de rester  sain d’esprit.

2. Les patchs de lidocaïne hors AMM ne sont pas efficaces

L’utilisation de patchs de lidocaïne à 5 % dans les douleurs neuropathiques n’a pas fait la preuve de son efficacité dans des essais contrôlés. Voir Cochrane : LA.

Je suis cependant surpris par la conclusion de Cochrane (en 2014) :

This review found no evidence from good quality randomised controlled studies to support the use of topical lidocaine to treat neuropathic pain, although individual studies indicated that it was effective for relief of pain. Clinical experience also supports efficacy in some patients. Several large ongoing studies, of adequate duration, with clinically useful outcomes should provide more robust conclusions about both efficacy and harm.

Peut-on encore écrire (en 2014) que l’expérience clinique (i.e. le doigt mouillé) et des études particulières (i.e. non contrôlées, avec petit effectif, sans validité statistique) puisse « supporter » l’efficacité d’une molécule chez certains patients ?  Il s’agit a) de l’effet placebo (jusqu’à preuve du contraire), b) de publicité pharmaceutique. Quant à l’argument souvent entendu, souvent répété, puisque cela soulage certains de mes patients (effet placebo), il ne faut pas hésiter à tenter le traitement, c’est un niveau de preuve équivalent à celui des partisans de l’homéopathie. 
Je ne saurais trop vous rappeler que la revue Cochrane n’est pas un texte sacré. Qu’il est encore et toujours possible (et nécessaire) de la critiquer et de ne pas être d’accord avec elle. C’est pareil, bien entendu, pour La Revue Prescrire.

3. L’efficacité de la vaccination anti grippale est très (très) problématique chez les personnes âgées de plus de 65 ans.

Formulons ceci de façon prudente en nous fondant sur les données actuelles de la science : Selon une revue Cochrane il n’existe pas encore d’éléments convaincants (i.e. des essais contrôlés de bonne qualité) pour affirmer que la vaccination anti grippale sauve des vies chez les personnes de plus de 65 ans.

Article Cochrane : LA. Cet article est une mise à jour d’une analyse publiée en 2010 (!) que les autorités santéales et politico-santéales des différents pays industrialisés (sauf la Pologne) n’avaient pas cru bon de prendre en compte pour des raisons qui ne sont pas seulement celles de la corruption financière. Nous pouvons en identifier un certain nombre d’autres (sans espoir d’être exhaustifs) : bêtise crasse, dissonance cognitive, refus de reconnaître ses erreurs, intérêts académiques (il est tout à fait intéressant que les intérêts académiques ne concernent pas seulement la médecine mais aussi la santé publique, la démographie, la sociologie, voire la philosophie car les spécialistes de ces différentes disciplines parlent d’une seule voix, celle de big vaccine — une analyse des textes publiés par un logiciel anti plagiat montrerait sans nul doute des similitudes très franches entre le discours de ces différents propagateurs de fausses nouvelles concernant la vaccination anti grippale et les éléments de langage des industriels).
Older adults receiving the influenza vaccine may have a lower risk of influenza (from 6% to 2.4%), and probably have a lower risk of ILI (symptômes ressemblant à ceux de la grippe) compared with those who do not receive a vaccination over the course of a single influenza season (from 6% to 3.5%). 

Older adults receiving the influenza vaccine may have a lower risk of influenza (from 6% to 2.4%), and probably have a lower risk of ILI compared with those who do not receive a vaccination over the course of a single influenza season (from 6% to 3.5%).

Cette revue Cochrane ne peut fournir aucun élément sur la mortalité et/ou sur la survenue de pneumopathies et/ou sur les hospitalisations. 

Dernier point : à la lumière des études publiées, il faut vacciner 30 personnes âgées de plus de 65 ans pour éviter un épisode de grippe « vraie » et 42 pour éviter des symptômes ressemblant à ceux de la grippe.

Un commentaire sur un blog Evidence Watch du BMJ : ICI.

Si vos chiffres sont corrects mon plan stratégique est irrationnel. La dissonance cognitive prend le contrôle. Vous êtes fâché avec les chiffres. Qu’est-ce que c’était, ce bruit ?

4. Doser une fois le PSA chez un homme de plus de 50 ans ne sauve pas des vies d’hommes.

Article paru dans le JAMA il y a quelques jours : ICI.
L’éditorial de Michael Barry est, comme à l’accoutumé, excitant. (LA)

Voici ce que l’on peut retenir de l’article lui-même :
« Among practices randomized to a single PSA screening intervention vs standard practice without screening, there was no significant difference in prostate cancer mortality after a median follow-up of 10 years but the detection of low-risk prostate cancer cases increased. Although longer-term follow-up is under way, the findings do not support single PSA testing for population-based screening.« 

Nous répétons cela depuis des années mais.

5. Les opiacés ne marchent pas mieux que le paracétamol dans certaines indications.

Les indications : douleurs rachidiennes persistantes, douleurs inflammatoires du genou ou de la hanche. C’est un essai du JAMA qui le dit : ICI.

« Treatment with opioids was not superior to treatment with nonopioid medications for improving pain-related function over 12 months. Results do not support initiation of opioid therapy for moderate to severe chronic back pain or hip or knee osteoarthritis pain.« 
Et voici un commentaire intéressant qui se situe dans l’optique des problèmes que rencontre les Etats-Unis d’Amérique avec les opiacés : LA. Non seulement les opiacés ne sont pas supérieurs au paracétamol mais ils aggravent la situation.

Ainsi, on se rend compte qu’il est certes nécessaire de déprescrire mais, plus encore de ne pas prescrire.


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Le grand test de la rentrée : quel patient êtes-vous ?

Recyclant sans vergogne les bonnes idées de Judge Marie qui nous gratifie chaque été d’un test de personnalité [1 & 2] d’une rigueur scientifique à faire pâlir les Cosmo et Grazia du monde entier, nous avons nous aussi décidé de … Lire la suite Continuer la lecture

Publié dans Accident vasculaire cérébral, Adrian Monk, Alliance thérapeutique, anxiété, Aqua-zumba, Autodiagnostic, Autonomie, Bavard, Blagues de merde, cancer, Centre Hospitalo-Universitaire (CHU), Certificat médical, Chirurgie orthopédique, Décision médicale partagée, Depeche Mode, Dépendance, Do it yourself, Dobby, Doc Gynéco, Docteur Who, Doctissimo, Donkey, Dr Grégory House, Dr La Peluche, Eczéma, effets indésirables, Evidence-Based Medicine (EBM), examen clinique, Fast & Furious, Fauve ≠, Foutage de gueule, Gaston Ouvrard, Gastro-entérite, Georges Brassens, gravité, homéopathie, Hôpital, Hypochondriaque, industrie pharmaceutique, internet, Jordy, Journal de Mickey, knock, Laboratoire Sanofric, Lapin Blanc, Leucémie, Lorenzo Lamas, Mademoiselle Bigueboubze, Matthieu Calafiore, MEDECINE GENERALE, Médecines alternatives, médicaments, Mensonge, Mickey 3D, Mon Chéri, mort, Myofasciite à macrophages, Négociation, Noir Désir, paracétamol, peur, pharmacie, Porcinet, Porto, Prescrire, Presse, Psoriasis, Pulp Fiction, PUPH, Quiz, Réassurance, Rebelle, Reconnaissant, Relation médecin-malade / soignant-soigné, respect, Samsagace Gamegie, Service d’Aide Médicale Urgente (SAMU), Service public, Shrek, Soumission, Spartacus, Star Wars, Système nerveux autonome, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, Tanguy, test, Têtes à claques, The Beatles, TMTC, Urgences, vaccination, Vie du blog et miscellanées, Virose, Visiteur médical | Commentaires fermés sur Le grand test de la rentrée : quel patient êtes-vous ?

Le grand test de la rentrée : quel patient êtes-vous ?

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Le paracétamol comme perturbateur endocrinien

Source : Prolonged exposure to acetaminophen reduces testosterone production by the human fetal testis in a xenograft model Cet article va avoir un grand retentissement médiatique. Demain matin, vous n’échapperez pas à cette information. Le paracétamol pris pendant la grossesse est … Continuer la lecture Continuer la lecture

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Paracétamol : un médicament utile mais à ne pas prendre trop longtemps en continu

La toxicité aiguë à haute dose du paracétamol est bien connue. Une étude britannique montre qu’au bout de quelques semaines de prise continue, il peut aussi y avoir une toxicité surtout si on prend des doses élevées Ce sont des accidents divers que la méta-analyse conduite par les rhumatologues de Leeds met en évidence. Il …

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Certificats pour la crèche.

Madame A n’est pas contente et tente de s’infiltrer entre deux consultations (sans rendez-vous).
Elle veut un certificat pour que sa fille entre à la crèche. « Et comme je la connais… »

Elle a raison Madame A : Je connais sa fille, je la vaccine (ça c’est pour Infovac), je l’examine (ça, c’est pour la Société Française de Pédiatrie, la copine de GSK qui est aussi la copine de Coco la Saumure, alias Robert Cohen, le pédiatre le plus intègre de la terre avec ses airs de papa gâteau qui a toujours raison et qui, à force de faire de la santé publique avec Sanofi Pasteur, GSK et autres, est devenu le parangon de vertu que nous connaissons tous), je ne lui prescris pas de lait de croissance (ça, c’est pour l’industrie laitière), je l’examine même quand elle est malade (ça, c’est pour les pédiatres du coin à 50 euro la CS), et cetera, est-ce une raison, donc, pour que, avec l’aide de ma secrétaire, je rédige un certificat sur un coin de table, en fait il en faut deux, un pour l’entrée en crèche et l’autre pour la délivrance de paracetamol, je lui donne un rendez-vous, que je la fasse payer et qu’elle ne soit pas remboursée car, stricto sensu, ce n’est pas une consultation remboursable, donc, que je la fasse payer et qu’elle soit remboursée ?

Le certificat d’entrée en crèche. Qu’est-ce que c’est que cette histoiree ? De quel droit demandent-ils ça ? Pour quelle raison administrative sans queue ni tête ?
« Je, soussigné, docteur en médecine, certifie que l’enfant B, né le…, ne présente pas de contre-indication cliniquement apparente à fréquenter la crèche collective… »
De quoi parle-t-on ? S’agit-il d’un certificat de bonnes moeurs ? L’enfant présente-t-il une infection chronique transmissible ? L’enfant présente-t-il une anomalie génétique contagieuse ? Babille-t-il des gros mots ? Se met-il les doigts dans le nez de façon inconsidérée ? A-t-il trop de gaz ?
Ce n’est pas cela ? 
Ce certificat ne sert à rien. Il faudrait donc savoir s’il fait partie d’une obligation du Code de la santé publique. C’est compliqué et, de toutes les manières, non médical, voir ICI : en gros le certificat n’est pas prévu dans les textes pas plus qu’il n’est prévu pour l’entrée en maternelle ou à l’école élémentaire (1).
J’en profite pour « régler » le problème des absences à la crèche (mais il semblerait qu’il y eût des règlements « locaux » qui fassent disparaître le délai de carence) : Absences de moins de 4 jours : pas de certificat exigé  (la production d’un certificat médical n’exonère pas la famille du paiement de la crèche (délai de carence appliqué)). Absence d’au moins 4 jours : la production d’un certificat médical exonère la famille du paiement (Lettre circulaire Cnaf n°2011-105 du 29 juin 2011).

Le certificat du médecin pour prescriptions courantes (en l’occurrence la prescription de paracetamol).
Voyons d’abord l’ambiguïté des textes. 
Dans le cas d’un médicament prescrit, lorsque son mode de
prise ne présente pas de difficultés particulières ni de nécessité
d’apprentissage et lorsque le médecin n’a pas prescrit
l’intervention d’un auxiliaire médical, l’aide à la prise du médicament
est considérée comme un acte de la vie courante.
Ainsi, l’autorisation des parents, accompagnée de l’ordonnance
médicale prescrivant le traitement, suffit à permettre
aux assistantes maternelles d’administrer les médicaments
requis aux enfants qu’elles gardent.
Article L. 4161-1 du Code de la santé publique ; avis du Conseil d’État
du 9 mars 1999 ; circulaire DGS/PS3/DAS n° 99-320 du 4 juin 1999
relative à la distribution de médicaments
Et tentons de contextualiser.
On demande au médecin d’autoriser l’absorption de paracetamol à un enfant par le personnel de la crèche ou par l’assistante maternelle en cas de fièvre supérieure à, c’est selon, 38° ou 38°5.
A quoi cela sert-il ?
N’importe quel parent peut « donner » du paracetamol à son enfant. il s’agit d’un geste de la vie courante. Donc, qu’est-ce que la société civile craint si un personnel de la crèche ou une assistante maternelle font la même chose que les parents ? S’il s’agit d’une allergie au paracetamol, nul doute, que la précaution est élémentaire et justifiée. Mais dans les autres cas ? De nombreux bons auteurs ont souligné que respecter la température corporelle d’un enfant n’était pas si mauvais que cela. Les parents vous diront qu’il nous arrive de recommander, par téléphone, la prise de paracetamol, c’est vrai, mais c’est aussi après que les parents nous ont décrit une situation clinique… Est-ce encourager le tout paracetamol ?
Je voudrais souligner la raison essentielle pour laquelle j’ai écrit ce billet : une de mes patientes travaillant en crèche m’a posé benoîtement la question suivante : « Combien de degrés ajoute-t-on quand on prend la température sous le bras ? » Eh oui, l’histoire de la médecine moderne a été écrite avec la prise de la température rectale, maintenant, on fait des approximations à la va comme je te pousse, on dit un demi degré ou un degré selon les endroits, et on connaît toutes les bonnes raisons de ne plus prendre la température rectale (hygiène, plaie de l’anus, et cetera), sans compter le doigt mouillé… J’ajoute bien entendu que la prise de la température auriculaire est une mascarade. J’ajoute encore que l’on ne parle pas de l’ibuprofène largement utilisé par les familles et les services d’urgence en pédiatrie. Quelqu’un aurait-il une idée de la raison ou serait-il moins sûr qu’on ne le dit ?
Une bonne nouvelle : les enfants atteints de varicelle ou de gastro-entérite sont désormais accueillis en crèche. Mon petit doigt me dit que le syndicat des travailleurs en crèche craint pour la santé de ses mandants.
Bons certificats !
Notes :
(1) L’exigence des certificats a été supprimée par l’Éducation
nationale depuis 2009. Seule l’attestation concernant les
vaccinations obligatoires pour la scolarisation est exigée
(carnet de vaccination, copie des pages « vaccination » du
carnet de santé ou certificat médical).
Décret n° 2009-553 du 15 mai 2009 ; rappel des règles dans la note de
service EN n° 2009-160 du 30 octobre 2009
Illustration : LA et ICI

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Paracétamol et grossesse, tout ce bruit pour ça ?

Non mais c’est quoi cette psychose ?! Alors ça y est, je m’absente quelques jours semaines pour prendre mes marques à l’internat, et voilà qu’un énorme buzz venu de l’espace fait la une dans le milieu médical des femmes enceintes. Si … Lire la suite Continuer la lecture

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