Archives de catégorie : lecture

Héctor – Lecture (3)

Léo Henry s’est planté dans sa dédicace, un peu. J’ai fait un détour un soir, à la Dimension Fantastique, après ma journée de cabinet, pour qu’il me dédicace Yama Loca Terminus, édition originale, qui traîne dans ma bibliothèque depuis que mon libraire me l’a vendu en 2008. Il était là pour la parution d’Héctor. On … Continuer la lecture

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Lectures (1)

Un jour, je suis rentré de chez mon libraire habituel, j’ai posé Même pas mort de Jaworski sur ma pile de bouquins à lire. J’avais beaucoup aimé Gagner la Guerre, et ça lui semblait être une bonne suite pour mes lectures. Il y a quelques jours, j’ai relu les premières pages et je me rends … Continuer la lecture

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Un mode exceptionnel de synesthésie : voir le monde avec des sous-titres

C’est l’histoire de personnes qui transcrivent, de façon automatique et involontaire, ce qu’elles entendent sous forme de texte. Ces sons apparaissent alors sous forme de sous-titres devant leurs yeux ou dans leur espace mental. Une déclaration d’un ministre au JT de 20 heures, les confidences d’un ami, le miaulement d’un chat, et ces sons prennent …

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Dominique Douay – Car les temps changent

Dominique Douay - Car les temps changentLes temps changent, les temps changent !
Ce soir, c’est la Saint-Sylvestre, tous regagnent leur domicile car ce soir, tout se dénoue. Demain, le plombier sera rentier, l’homme sera une femme, l’enfant, un adulte. Ou l’inverse ! Ce soir, 1963 s’achève. Demain, une nouvelle année commence. Nul ne sait ce qu’il adviendra de lui, alors les insouciants brûlent leur temps, les altruistes remplissent le tiroir-caisse, pour celui ou celle qui les remplacera derrière le comptoir. Histoire de bien commencer l’année !

En 1963, à Paris, on ne s’attache pas trop, on n’attend pas grand chose de la vie, on essaye d’être un bon père de famille, on grandit, mais… sans trop savoir pourquoi. Car de toute façon, avec le Changement, tout sera oublié, tout sera annulé, tout sera effacé. Et le hasard décidera.

A Paris, la ville verticale dominée par l’Arc de Triomphe, le métro plonge et remonte, au fil des niveaux de la cité spirale, et Léo le Lion plante là celle qu’il a aimé, l’abandonne à sa solitude, car… A quoi bon ? Dans quelques heures, il aura tout oublié. Autant ne pas faire durer la séparation.

Mais lorsqu’il se réveille, au premier janvier, Léo n’a rien oublié. Et personne ne le voit comme il est.

Ce court roman (200 pages) paru en 2014 au Moutons électriques m’est tombé dessus grâce aux bons conseils de Cathy Martin, de Bédéciné, à Toulouse (une de mes trois librairies préférées, avec Scylla à Paris et l’Atalante à Nantes).

La quatrième de couverture appelle P. K. Dick. A raison, il est vrai, c’est sans doute la référence la plus juste pour évoquer ce roman. On pourrait aussi penser à 1984 d’Orwell, ou Fahrenheit 451 de Bradbury, mais Dominique Douay ne se place pas explicitement sur le terrain de la critique ou de la dénonciation, ce qui le rend d’autant plus savoureux et intéressant. Si Car les temps changent est politique, il ne cherche pas la démonstration, il ne se perd pas en contexte ou en explications. Les temps changent, c’est comme ça. Ça a toujours été comme ça. A Léo le Lion de comprendre pourquoi ils changent, ou ne changent pas, pourquoi lui n’a pas changé, et comment tout cela peut bien fonctionner… A nous de le suivre dans ses espoirs et ses doutes, ses tentatives de prendre le contrôle de son existence : le personnage est crédible est attachant, il n’est ni très malin, ni très chanceux : il n’est pas un héros. Juste un type, un type comme nous, mais un type qui n’a pas changé. Et qui va devoir vivre avec ça, et contre tout le reste, s’il en est capable.

Je suis rarement surpris par un bouquin. Emporté, passionné, séduit, ou ennuyé, oui. Mais surpris, cela se savoure (et sans la libraire, cela ne serait pas arrivé !) : Car les temps changent, c’est de la bonne science-fiction, intelligente, fine, légère, et bien écrite. Une science-fiction qui emporte le lecteur ailleurs, lui propose de réfléchir, sans rien imposer. Avec suffisamment de talent pour avoir réussi à me sortir de mon monde pour me plonger dans celui-là, au point de me faire regarder bizarrement ceux qui m’entourent dans les heures qui ont suivi ma lecture…

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Lectures de vacances

J’ai lu pendant mes vacances. J’aimerai avoir la même facilité à écrire. Je resterai un lecteur jamais un « écriveur ». Plus un spectateur qu’un acteur, j’en ai trop l’habitude pour changer maintenant. Je suis éclectique dans mes choix. Je me laisse … Continuer la lecture Continuer la lecture

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