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Méta
Archives de catégorie : grossesse
Éviter les anti-inflammatoires en cas d’infection !

L’agence française du médicament nous rappelle que les anti-inflammatoires peuvent être à l’origine de complications infectieuses parfois mortelles, touchant des adultes comme des enfants.Pour lutter contre la fièvre ou la douleur, il est important de préférer le paracétamol, qui fait courir beaucoup moins de risques. Les anti-inflammatoires peuvent provoquer des infections graves Une enquête de … Lire la suite Continuer la lecture
Pros : Prescrire, janv. 2023 : médicaments utiles et inutiles

Chaque mois, la revue indépendante Prescrire passe en revue les médicaments nouvellement commercialisés, ainsi que les nouvelles indications de médicaments déjà sur le marché. Elle en discute les mérites et démérites, par comparaison avec les autres traitements disponibles. Voici les médicaments qu’elle a examinés dans son numéro de janvier 2023. POUR LES PROS :L’article qui … Lire la suite Continuer la lecture
Fœtus in fœtu intracrânien : la jumelle d’un bébé se trouvait dans son cerveau
C’est l’histoire d’une petite fille chinoise âgée d’un an présentant un retard de développement moteur et un périmètre crânien important. L’enfant est en effet incapable de s’assoir toute seule et la circonférence de sa tête est de 56,5 cm, sachant que la circonférence moyenne de la tête d’un bébé à la naissance est de 34 …
Paracétamol : à bien utiliser pour plus de sécurité

Le paracétamol est en général le premier médicament à utiliser en cas de douleur ou de fièvre. Il provoque moins d’effets indésirables que les anti-inflammatoires. Quelques précautions doivent cependant être prises pour minimiser les risques. Pour lutter contre les douleurs courantes ou la fièvre, on dispose essentiellement du paracétamol (acetaminophen en langue anglaise) et des … Lire la suite Continuer la lecture
Grossesse après cancer du sein : une belle première française.
Mener à bien une grossesse après avoir été traitée pour un cancer était quasi impensable il y a quelques décennies. Aujourd’hui, même si le taux de succès spontané reste faible, les choses évoluent dans le bon sens. Une première médicale … Contin… Continuer la lecture
15 La balance
« Je crois que j’ai pris du poids. » Elle me met ça sur la table, entre deux phrases de début de consultation. Au vu de ses nausées de début de grossesse, ma première réponse est « c’est génial ! » Elle mange à nouveau, elle a retrouvé une vie sexuelle et sociale… Ça va … Continuer la lecture
Contribution au futur débat sur la loi de bioéthique
La modification des lois de bioéthiques au début de l’année prochaine va donner l’occasion à de nombreuses personnes de s’exprimer sur des sujets sensibles. Le plus brulant sera celui de la procréation médicalement assistée ou PMA. Il… Continuer la lecture
Une grossesse zéro alcool , vraiment zéro
D’un côté il y a une pétition de médecins demandant à ce qu’on fixe un prix plancher pour les boissons alcoolisées. De l’autre une pétition de célébrités, dont un oncologue et un intense lobbying des alcoolier. Les temps sont durs … Continuer la… Continuer la lecture
Grossesse et infection par le virus Zika : dans les Antilles un taux de malformations qui peut dépasser les 12 %
L’épidémie liée au virus Zika, ZIKV, a frappé les Antilles et la Guyane en 2016. Une importante étude réalisée localement et publiée dans le ‘New England Journal of Medicine ‘dresse le bilan de l’infection pour les enfants des mères contaminées. Les … Continuer la lecture → Continuer la lecture
Expositions professionnelles à éviter chez la femme enceinte
Les salariées en état de grossesse bénéficient d’un suivi individuel adapté en santé au travail, certaines expositions professionnelles doivent être évitées en cas de grossesse ou d’ allaitement. Les milieux de soins, le secteur de la petite enfance L’exposition aux […] Continuer la lecture
Dépakine et les générations futures
Le scandale médicamenteux de la dépakine révèle une nouvelle évidence de la philosophie du soin. Comme ceux de la thalidomide, les effets secondaires de la dépakine ont concerné les fœtus des patientes auxquelles étaient prescrits ces médicaments. Mais la comparaison … Continuer la lecture → Continuer la lecture
Cancer/ASCO17: après un cancer du sein hormonodépendant, la grossesse ne majore pas le risque de rechute
Ce qui était un phénomène exceptionnel devient un peu plus fréquent. De plus en plus de femmes traitées pour cancer du sein hormonodépendant souhaitent débuter une grossesse une fois le traitement fini. Et visiblement il n’y a pas de risque … Continuer la lecture → Continuer la lecture
Aménagement du poste de travail de la femme enceinte
Si une salariée enceinte ou allaitante occupe un poste de travail l’exposant au benzène, ou à un agent toxique pour la reproduction de catégorie 1 ou 2, l’article L. 12225-12 du code du travail précise que l’employeur est tenu de […] Continuer la lecture
Révélé
Assise au fond du bus, elle savoure la nouvelle, l’imperceptible présence au creux de son ventre. Personne ne sait encore, c’est un secret partagé à deux avant que d’autres l’apprennent et s’émerveillent avec eux. Elle accompagne sa rêverie éveillée en croquant à pleines dents le fruit épluché qu’elle tient à la main. Elle en […]
Situé
Un appel interrompt la consultation : – « J’ai une éruption d’herpès sur les lèvres. Y a quelque chose à faire ? Je récapitule mentalement. Elle est à un mois de son terme, j’ai suivi sa grossesse jusqu’au septième mois et passé le relais à la maternité – comme nous en avons l’habitude – pour les deux derniers […]
Préservé
Deuxième échographie. Le médecin consulte le compte-rendu précédent et l’interroge : « Vous ne souhaitez pas connaitre le sexe, c’est bien ça ? » Elle bredouille une réponse confuse parce que son compagnon ne veut pas savoir mais elle aimerait peut-être et craint de ne pas savoir garder le secret alors en fait elle ne sait pas vraiment. […]
Leçons de l’expérience, épisode 1
Il y a longtemps, très longtemps, tellement longtemps que j’étais jeune et juste accouchée, j’ai suivi une formation centrée sur le toucher. Nous apprenions comment être dans un contact différent, plus attentif à celui que l’on touche, comment des gestes similaires en apparence pouvaient générer des ressentis multiples et contrastés. Nous apprenions à […]
Cet article Leçons de l’expérience, épisode 1 est apparu en premier sur Dix Lunes.
Dépakine et grossesse : Un symbole de la façon dont on néglige un peu trop les six cent mille épileptiques en France
Au delà de la caricaturale « nouvelle affaire Médiator », l’utilisation de la Dépakine chez les femmes enceintes soulève plusieurs question notamment sur la place accordée à la maladie épileptique dans notre société. Ce sont donc 14322 femmes qui ont … Continuer la lecture → Continuer la lecture
Dépakine et grossesse : les réflexions d’un épileptologue.
Il me semble important, au milieu du tumulte faisant suite à l’article du Canard Enchainé du 10 août 2016, de donner la parole à un spécialiste de l’épilepsie. Le Pr Philippe Derambure dirige le département de neurophysiologie clinique du CHRU … Continuer la lecture → Continuer la lecture
Dépakine : un bon médicament qui a été mal utilisé
Un risque de malformations multiplié par 3, des troubles du développement divers incluant des désordres entrant dans la catégorie, pour certains, du spectre autistique, autant de données qui inquiètent quand on découvre qu’une femme enceinte épileptique a été soignée par … Continuer la lecture → Continuer la lecture
Produits toxiques pour la reproduction
La toxicité sur la reproduction comprend l’altération des fonctions ou de la capacité de reproduction chez l’homme, ou la femme, et l’ induction d’effets néfastes non héréditaires sur la descendance. Etiquetage et classification des substances toxiques pour la reproduction suivant la nouvelle […] Continuer la lecture
Zika : nouvelles recommandations pour suivre les femmes enceintes en zone épidémique
En ces périodes estivales propres aux voyages dans certaines zones où frappe le virus Zika, il n’est pas inutile de rappeler la conduite à tenir concernant les femmes enceintes exposées à ce virus. La première recommandation est bien sûr d’éviter … Continuer la lecture → Continuer la lecture
Désordonnée
Le groupe s’installe dans un brouhaha joyeux. C’est leur avant-dernière séance de préparation à la naissance. La rencontre commence comme d’habitude par un petit tour de table. Les trois couples partagent les dernières nouvelles, leurs dernières découvertes, émotions, questionnements… L’un interroge sur le thème « officiel » de la rencontre du jour. – On est censés parler de quoi […] Continuer la lecture
Malicieux
La datation d’une grossesse est ce moment charmant où ceux qui n’étaient pas présents s’autorisent à affirmer à ceux qui y étaient la date précise de leur rapport scientifiquement qualifié de fécondant… Chacun y va ensuite de sa roulette ou de son calcul mathématique pour calculer le terme. Nos affirmations péremptoires prennent encore plus de sel quand […] Continuer la lecture
Grillée
La sage-femme est enceinte, pas encore assez pour qu’un pull un peu ample ne puisse masquer l’enfant en devenir. C’est son jardin secret. Viendra un moment où sa grossesse sera évidente. Il sera alors temps de l’annoncer à ses patientes. En face d’elle une autre femme au ventre plus rond. Lors de la dernière […] Continuer la lecture
Soignée
Elle est hospitalisé en GHR, acronyme éludant le stressant « grossesses à haut risque ». Un peu perdue devant le défilé des blouses pastels, les bilans, prélèvements et autres examens, elle sait que chacun s’attache à ce que sa grossesse se passe au mieux. Alors elle pense à son bébé et suis docilement les consignes. La sage-femme repasse la voir en début […] Continuer la lecture
Familiale
C’était il y a bien longtemps, avant l’avènement du dieu échographie, au temps où l’on calculait le terme d’une grossesse en se basant sur la date des dernières règles et pas sur une mesure en millimètre. Le médecin palpe son ventre, s’attarde sur le volume utérin, s’étonne à voix haute de le trouver si gros. […] Continuer la lecture
Rationnel
Ils sont tous les deux chercheurs, maniant les données biologiques avec dextérité, habitués au milieu médical. Ils sont aussi parfaitement néophytes en vécu de grossesse. Ils attendent leur premier enfant. La sage-femme qui les accompagne cherche à trouver le juste niveau d’information, ne pas les noyer d’évidences inutiles, ne pas les priver d’explications nécessaires. […] Continuer la lecture
Révélé
Il entre d’un pas sûr, le torse bombé, parcourt la salle d’un regard circulaire, s’affale sur une des chaises presque avant que sa femme ne s’installe, et prend immédiatement la parole, histoire de démontrer qu’il contrôle la situation. – Je viens pour lui faire plaisir affirme-t-il d’une voix trop forte. Je la connaissais bien […] Continuer la lecture
Monsieur Bitàlair. Petite mise au point avant de finir.
Avant de continuer, une rapide mise au point s’impose : les faits que je relate ici se sont déroulés en début d’année 2012. À l’époque, j’étais enceinte et je venais d’apprendre que, pour cette raison, mon contrat ne serait reconduit qu’après mon congé maternité, ce qui, avouons-le, était clairement du foutage de gueule. De plus, ma demande de formation avait été, pour la troisième fois, rejetée. Autant vous dire que je n’étais donc pas au top de l’investissement professionnel.
Madame Grandchef, mon adorable patronne, avait plein de qualités (enfin, je crois… mais je n’en suis pas sûre), mais elle avait un énorme défaut : elle ne semblait pas avoir lu le code du travail. Elle, ça ne la gênait pas, mais nous, les pauvres filles qui trimions à la tâche dans des conditions de merde pour un salaire de merde, ça nous gênait un peu, parfois.
Les conditions de travail de la femme enceinte, elle s’en foutait.
Le droit de retrait, elle s’en foutait.
La sécurité de ses employées, elle s’en foutait.
Nous étions envoyées chez des personnes dépendantes, parfois malades, parfois violentes.
Nous faisions des transferts sans matériel.
Nous faisions des actes que nous n’étions pas toujours autorisées à faire.
Nous avions des horaires de merde et pas toujours légaux.
Mais nous n’avions pas le droit de nous plaindre, parce qu’il y avait plein de monde qui attendait notre place, nous répétait-elle. Alors nous subissions.
Donc oui, ce texte est irrévérencieux. Oui, il donne une image lamentable de l’aide à domicile. Oui, ma façon de parler de cet homme malade n’est absolument pas professionnelle. Oui, c’est insultant. Oui, je devrais être capable d’établir une communication adaptée.
Sauf qu’à l’époque, je n’étais pas capable de mieux. Et j’écris comme je l’ai ressenti… Il y a trois ans. Et vous l’aurez compris, mon ressenti n’était pas très positif à l’époque.
Mise au point finie, je passe à la suite;-)
Continuer la lecture
Monsieur Bitàlair (version longue, revue et corrigée)
C’est une histoire à quatre personnages, une histoire que vivent peut-être des milliers de personnes. Une histoire de travail et de mépris. Une histoire banale dans un monde banal.
Les protagonistes ? Un vieil homme dément, son fils dépassé, une aide à domicile fatiguée et une patronne méprisante.
Le scénario ? Sur ordre de la patronne méprisante, l’aide à domicile fatiguée doit intervenir chez le vieil homme dément qui vit avec son fils dépassé. Un scénario classique dans les services d’aide à la personne.
Le vieil homme dément, c’est Monsieur Bitàlair.
Le fils dépassé, c’est Junior.
La patronne méprisante, c’est Madame Grandchef.
L’aide à domicile fatiguée, c’est moi, Babeth.
Un matin, je débarque donc chez Monsieur Bitàlair avec mes couettes innocentes et ma petite fiche de liaison sur laquelle il est sobrement écrit « aide à la toilette et entretien du logement ». Foutaises!
Je frappe à la porte. Pas de réponse. Je re-frappe. Grognements divers et variés à l’intérieur. La porte reste close. Je re-re-frappe. Et j’entre. Je ressors aussitôt. L’odeur. Putain, cette odeur! Pisse et clope. Je sens que ça va être génial. Allez Babeth, courage, vas-y! Je re-entre. Splitch splotch. Bizarre cette sensation d’humidité sous mes pieds. Une fuite? Une inondation? Splitch splotch. Ça colle un peu. Oh mais suis-je bête? (Oui, je le suis, mais parfois je me pose la question pour vérifier) Une forte d’urine ET du splitch-splotch… Mais oui mais c’est bien sûr! Je patauge dans la pisse! Ô joie, je sens que ça va être encore plus génial que prévu.
Pénombre. Je hasarde un « bonjour ». Pas de réponse. Enfin si, un truc inaudible, comme un grognement venant des entrailles du taudis de la maison. Splitch splotch. Il va falloir que je trouve d’où vient le grognement, j’ai une aide à la toilette à faire. Et un « entretien du logement ». En une heure. Ben c’est pas gagné.
Grognements et éructations, je crois que j’ai localisé Monsieur Bitàlair. J’avance prudemment. Splitch splotch. C’est pas possible, il y en a partout, une inondation de pisse. J’ouvre les volets au fur et à mesure que je passe devant. La clarté remplace la pénombre, et je suis désespérée face à ce qui m’attend. Une heure pour la toilette et le ménage. Non mais c’est du foutage de gueule! Monsieur Bitàlair est devant moi. Avachi dans son lit, baignant dans sa pisse et ses excréments, grognant et vociférant.
Je ne suis pas la bienvenue. « Ordure! Pute! Salope! Fous le camp! » Douces paroles et chaleureux accueil que voilà. Pas grave. Respire. Euh… Non, mauvaise idée. Reste polie. Prends sur toi. Plus que 55 minutes, ça va passer vite. Bon bon bon. Ce monsieur n’a visiblement pas très envie d’une aide à la toilette. Va falloir négocier.
Première étape : le sortir du lit. Enfin non. Faire en sorte qu’il accepte de quitter le lit, nuance. Respect de la personne toussa toussa. Manque de pot, Monsieur Bitàlair n’a pas l’air enthousiaste à l’idée de quitter sa couche douillette. Pas grave, je vais commencer par la réfection du lit, on verra plus tard pour le reste. Ça tombe bien, il faut que je change les draps.
Trouver du linge propre n’est pas une mince affaire. Mais je suis futée…
Draps et taies d’oreiller propres, c’est bon, j’ai tout, il ne me reste qu’un « petit » détail à régler : virer ce type malpropre de sa couche malpropre !
– Monsieur Bitàlair, il faut que je refasse votre lit, pourriez-vous vous lever s’il vous plaît ? (admirez le ton courtois alors que ce type vient de m’agonir d’insultes).
– Dégage salope ! (mince, raté)
Bon bon bon… Je vais bien, tout va bien…
Pas grave, je vais faire comme si. Je commence à défaire le lit, sous les vociférations du charmant monsieur qui l’occupe. Je suis gaie, tout me plaît… Les draps sont imprégnés d’urine et de… je ne préfère pas savoir. J’ai bien fait de mettre des gants. Monsieur Bitàlair grogne encore, je fais la sourde oreille. Je ne vois pas pourquoi, pourquoi ça n’irait pas…
Finalement, je finis par obtenir ce que je voulais (une augmentation ?). L’homme grognon quitte son lit et me regarde finir en m’insultant.
Étape numéro un : check. Passons à l’étape numéro deux : la douche!
Monsieur Bitàlair se tient maintenant devant moi. Debout, il est moins impressionnant. Faut dire qu’il est vieux… et tout tordu… et pas très stable sur ses jambes. Mais il est toujours aussi en colère. Les insultes pleuvent. Inutile de répondre, ça ne ferait qu’envenimer la situation. Pourtant ça me démange. J’ai tout à la fois envie de soupirer, l’insulter, rigoler, partir en claquant la porte, gueuler un bon coup, manger un sandwich (oui, j’ai faim).
– Je suis payée pour venir vous faire une aide à la toilette, Monsieur Bitàlair. J’ai tout mon temps, vous êtes le dernier sur mon planning, alors je vais attendre que vous ayez fini de m’insulter mais je ne partirai pas d’ici sans avoir fait mon travail.
Purée, parfois, je m’épate moi-même! Oui parce qu’en vrai j’ai plutôt envie de lui dire « casse-toi pov’con! » mais ça ne serait pas très professionnel, et puis il est chez lui, c’est plutôt à moi de partir.
Silence. Monsieur Bitàlair est venu à bout de son stock d’injures. Il avance vers moi, je m’écarte pour le laisser passer tout en lui demandant où se trouve la salle de bain. Pas de réponse. Forcément, après les injures, le mépris. Bien bien bien, je vais chercher toute seule alors. Pendant que Monsieur Bitàlair se grille une clope dans la cuisine (la douce odeur de tabac/pisse/crasse, un délice qui me fait immédiatement passer ma petite fringale), je trouve la salle de bain. Je prépare des vêtements propres (enfin, je prépare ce que je trouve), règle l’eau de la douche… et j’attends. Monsieur Bitàlair ne bouge pas. Bon, si le bénéficiaire ne vient pas à toi, tu iras vers le bénéficiaire (proverbe inventé à l’instant).
– Monsieur Bitàlair, vos affaires sont prêtes, on peut y aller?
– Non! Casse-toi salope!
– Monsieur Bitàlair, vous me l’avez déjà demandé tout à l’heure, et je vous ai déjà répondu que je n’en ferais rien. Je vous attends.
Mon calme m’étonne. C’est le calme avant la tempête.
Parce qu’en vrai, je le regarde, et il me donne envie de vomir. En vrai, il est sale, il est moche, il pue, d’ailleurs tout est sale et moche et pue chez lui, une heure ne suffira jamais, il faudrait des jours pour venir à bout de la crasse ambiante.
En vrai, je suis épuisée, la journée a été longue, la semaine aussi, j’ai hâte de rentrer chez moi, au calme, et surtout, au propre.
En vrai, je suis démoralisée, parce que la situation me semble totalement irréelle. Je me tiens debout dans la cuisine d’un type que je ne connais pas et qui me crache sa putain de fumée au visage en m’insultant. Et le pire, c’est que je ne trouve rien d’autre à faire que de rester plantée là à attendre qu’il daigne bouger son séant de cette maudite chaise !
En vrai, j’ai juste envie de l’insulter, de lui hurler dessus, de lui éructer la haine et le dégoût qu’il m’inspire, puis d’appeler Madame Grandchef et de lui dire ce que je pense de sa façon de traiter son équipe. Parce que le pire dans l’histoire, ce n’est pas l’attitude de Monsieur Bitàlair. Il est odieux, irrévérencieux, dégoûtant, agressif et j’en passe, mais à la limite, on pourrait (presque) s’y habituer.
Le pire dans l’histoire, c’est que Madame Grandchef sait tout cela. Elle le sait depuis longtemps, et elle ne fait rien.
Elle sait que nous sommes insultées à chaque intervention chez lui.
Elle sait que Monsieur Bitàlair nous menace.
Elle sait aussi qu’il peut se montrer violent.
Elle sait surtout que les infirmières, pour toutes ces raisons, n’y mettent plus les pieds.
Elle sait tout cela, et elle nous laisse nous débrouiller avec. Elle nous laisse seules face à Monsieur Bitàlair. Elle nous laisse seules face à son mépris, à sa crasse, à sa maison puante, à sa violence.
Elle nous laisse seules et nous acceptons cela. Nous acceptons d’être insultées et méprisées. Nous acceptons de patauger dans l’urine et de travailler dans une atmosphère enfumée. Nous acceptons ce que les infirmières ont fini par refuser. Nous acceptons tout ça pour un salaire de misère. Nous acceptons et nous faisons notre boulot (presque) comme si de rien n’était.
Finalement, qui est le pire ?
Monsieur Bitàlair qui nous insulte ?
Madame Grandchef qui ferme les yeux ?
Ou nous qui nous résignons ?
Je suis donc là, face à ce type qui ne bouge pas. Lui assis, moi debout. Lui, avec ce calme arrogant de celui qui a tout son temps et moi, avec cette colère sourde de celle qui n’en peut plus. Lui, vieux, malade. Moi, moins vieille, enceinte. Oui, enceinte. Parce que c’est tellement plus drôle d’envoyer les femmes enceintes chez les fumeurs alcooliques violents. Parce que Madame Grandchef, c’est pas trop son problème tout ça. Parce qu’on fait pas le ménage avec notre utérus après tout !
La journée a été longue et j’ai hâte de rentrer chez moi. J’accélère le mouvement. Il ne veut pas bouger ? Pas grave. C’est moi qui vais bouger. Je m’approche. Il lève les yeux. Je me rapproche. Il me regarde. Je suis près de lui. Il ouvre la bouche. Je suis tout près. Il gueule.
– Qu’est-ce tu veux encore ? Dégage !
– Je vais vous aider à enlever vos vêtements Monsieur Bitàlair. Je commence par le haut.
Sans lui demander son avis, je passe derrière lui et commence à retirer son t-shirt. Il résiste un peu, j’insiste un peu. Finalement, il capitule. Si on m’avait dit qu’un jour j’obligerais un homme à se déshabiller !
Je continue. Pantalon, slip, chaussettes. Je vous épargne la description des vêtements imprégnés d’urine et de selles, je mettrai les nausées sur le compte de la grossesse !
Monsieur Bitàlair est nu, face à moi (je sens comme une tension sexuelle dans cette phrase, non?)
Cet homme qui nous insulte, qui nous méprise, qui a fait fuir les infirmières libérales et pleurer certaines de mes collègues, se tient là, face à moi, dans son simple appareil et, à ce moment précis, n’a plus rien de redoutable. Ce n’est qu’un amas de chair et de peau et, au creux de cette chair, quelques organes, en plus ou moins bon état. Ce n’est qu’un homme.
La tâche me semble soudain d’une simplicité foudroyante. Je dois laver cet homme et cette maison, rien de plus. Je dois finir mon heure, remplir le cahier de liaison et faire signer ma feuille de présence. Quand j’aurai fini, je rentrerai chez moi, je retrouverai ma maison propre et ma famille normale. Lui restera ici, au milieu de sa crasse et de sa haine. Demain, tout recommencera. Une auxiliaire viendra frapper à sa porte, il l’insultera, elle fera quand même son boulot. Qu’importent ses insultes, sa crasse et son mépris. Qu’importent notre fatigue, notre colère et notre peur. On a un boulot, on le fait, et si ça ne nous plaît pas, libre à nous de postuler ailleurs.
Aujourd’hui, c’est moi, Babeth, 34 ans, enceinte.
Hier c’était Amandine, 19 ans et jolie comme un cœur.
Avant-hier c’était Martine, 50 ans et pas très envie de jouer.
Et demain? Peut-être Julie, 25 ans, enceinte elle-aussi?
Peut-être Sonia, 42 ans, débutante?
En tout cas, certainement pas Madame Grandchef! Pas elle, non, avec son joli petit tailleur et ses talons aiguilles. Pas elle, avec son brushing impeccable et sa voiture de fonction. Pas elle, avec son regard froid et sa voix trop posée. Et d’ailleurs, que ferait-elle, elle, la grande dame, face à ce corps nu? Comment s’y prendrait-elle pour le faire aller de la cuisine à la douche? Comment supporterait-elle la fumée et l’odeur? Comment garderait-elle son calme dans cette situation?
Il faudra que je lui demande un jour. Mais pas maintenant. D’abord, il faut que je lave Monsieur Bitàlair.
Ce dernier, justement, ne semble toujours pas disposé à quitter sa chaise. Je couvre ses épaules avec une serviette (j’ai beau être passablement énervée, je n’en oublie pas la pudeur, bien qu’il ne semble pas en faire cas) et, m’armant de courage, je lui propose à nouveau une douche.
– Monsieur Bitàlair, on peut y aller ?
Ma voix est presque amicale. Je dis bien « presque ». Parce qu’en vrai, non.
La douceur de ma voix est trompeuse, et elle a le mérite de convaincre Monsieur Bitàlair de me suivre.
Cahin-caha, il se lève, grogne, avance, grogne, se rend dans la salle de bain, grogne. Cahin-caha, je le suis.
La toilette est un véritable périple. Monsieur Bitàlair titube, manque de tomber, se rattrape à mon bras, je titube, manque de tomber, me rattrape au lavabo.
Pénétrer dans la douche lui est difficile. Il est instable, manque de tomber. Pas de tapis de douche antidérapant, pas de poignée à laquelle se raccrocher. Je l’aide comme je peux, c’est-à-dire mal. Parce que c’est tout aussi casse-gueule pour moi, avec mon gros ventre et mes petits bras pas musclés.
La douche est… comment dire… pittoresque. Pendant que je savonne son dos, Monsieur s’astique la nouille, manquant de glisser. Se branler ou rester debout, il faut choisir camarade ! Monsieur Bitàlair, joueur, tente les deux… S’il tombe, tant pis, je serai incapable de le retenir au vol, il doit bien faire deux fois mon poids. Je l’en avertis, mais il s’en fout (sans mauvais jeu de mots).
Fin de la branlette et fin de la douche. La sortie est tout aussi épique que l’entrée. Je ne sais si je dois mettre le frissonnement de Monsieur Bitàlair sur une réaction post-branlette ou post-douche. Dans le doute, je l’enveloppe au plus vite d’une grande serviette… et m’empresse de rincer le bac.
Rapide coup d’œil à la pendule. Je suis censée faire la toilette ET le ménage en une heure, et ça fait déjà une demi-heure que je suis ici. Mais comment font mes collègues ?
En une demi-heure j’ai à peine fait la réfection du lit et la douche. Il me reste tant à faire. Soupir de découragement. La tâche me semble démesurée. Allez Babeth, ce n’est pas en t’apitoyant sur ton sort que tu avanceras, respire un coup et continue ! Non, pas par le nez… trop tard !
À suivre…
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Une fin… Et un début
Il y a quelques mois, quand j’avais encore un boulot (et un père), j’ai fait part à Madame Grandchef de mon désir de formation. Parce que bon, j’ai un bac qui ne me sert pas beaucoup (enfin si, il me sert à savoir lire et écrire, pour tenir un blog c’est important), un diplôme de moniteur-éducateur qui ne me sert à rien d’autre qu’à me faire mousser auprès des éventuels employeurs d’aides à domicile (mais bizarrement, pour les employeurs de moniteurs-éducateurs, ça marche pas, j’ai pas assez d’expérience), un vague brevet de secourisme et… Ben rien. Quelques formations professionnelles, de l’expérience en veux-tu en voilà, mais ça paye pas tout ça. Parce que dans ce boulot, ce qui compte ma ptite dame, c’est LE DIPLÔME! Le fameux DEAVS, à la limite le titre d’assistante de vie aux personnes, la panacée des quinquas au chômage, la gloire de Pôle Emploi qui reconvertit n’importe quelle chômeuse longue durée en super auxiliaire super efficace super efficiente (et je m’excuse par avance auprès de toutes les quinquas au chômage). Sauf que moi, le diplôme, je l’ai pas. J’ai un bac, j’ai un diplôme, j’ai de l’expérience, j’ai deux gosses, j’ai un blog (ah oui mais ça je peux pas le dire), j’ai même une R19 (contrôle technique OK, yes!), mais j’ai pas le DEAVS.
Qu’à cela ne tienne, pensais-je naïvement (je vous ai déjà dit que j’étais naïve?), il me suffit d’exprimer mon secret désir d’ascension sociale à Madame Grandchef et celle-ci, dans sa grande mansuétude et sa profonde humanité (et surtout, dans son devoir d’employeur), m’orientera vers le diplôme tant convoité (admirez au passage la tournure de la phrase, vous le sentez passer mon bac littéraire avec mention là?). Je m’égare. Aussitôt pensé, aussitôt fait, et c’est fraîche et pleine d’entrain que je formulai ma demande.
Non. No. Nein. Pas question. Même pas en rêve. Va crever ailleurs espèce de sous-merde (ah non, pardon, je digresse).
Bref. C’était clair. Et sans appel. Arguments invoqués?
« Les budgets sont bouclés, désolée. » (euh… trois ans à l’avance?)
« La VAE? Mais vous n’y pensez pas, vous n’êtes ab-so-lu-ment pas prête! » (ben heu, si j’essayais, je saurais)
« Un diplôme d’AMP ou d’aide-soignante? Non, nous ne finançons que ce qui a trait à l’aide à domicile. » (qui parlait d’ascenseur social à propos des formations professionnelles au fait?)
Finalement, la question de la formation a été vite réglée, en même temps que celle de mon renouvellement de contrat. Bye bye Babeth, et sans rancune hein!?
Non, sans rancune, enfin presque.
J’ai fait une croix sur mon boulot ET sur ma formation. La vie a continué. Et puis il y a eu une rencontre. Une grande rencontre, avec plein de gens. Et parmi ces gens, il y avait un homme qui venait de réussir un concours. On en a parlé, un peu, j’y ai réfléchi, beaucoup. Les mois ont passé. Georges, mon père, de longs moments passés dans les hôpitaux, dans différents services. Des médecins, des brancardiers, des infirmiers, des ASH, des spécialises divers et variés… et des aides-soignants. Re-découverte. Finalement, nos métiers se ressemblent, mais eux travaillent en équipe, dans un cadre, alors que je travaille seule, livrée à moi-même. Je les observe. Je discute avec eux. Je trouve auprès d’eux des sourires, des paroles réconfortantes, de la douceur (oui, de la douceur, et à l’hôpital c’est important la douceur)… Empathie. Je trouve en eux ce que je voudrais être dans mon travail. Ils finissent de me convaincre.
Je m’inscris donc au concours, quasi en secret. Je ne mets pas grand-monde au courant car j’ai peur que ça me porte la poisse (ben oui, avec la chance que j’ai!). Deux concours, deux oraux (mon bac a au moins un mérite, il me dispense de l’écrit). Et l’attente, la longue attente. Jusqu’à aujourd’hui. Après une nuit blanche, j’ai passé la journée à guetter les résultats sur internet. Pour rien. La poisse jusqu’au bout je vous dis. Finalement, on a réparti les tâches : mon mari est allé dans une école, moi dans l’autre. Mauvaise pioche pour mon mari, bonne pioche pour moi. Liste complémentaire dans une école, liste principale dans l’autre. Champagne!
Voilà. Ça c’est fait. Enfin non, c’est à faire. Mais je ne m’inquiète pas. Je sais que je vais adorer. J’ai hâte de commencer. Hâte de vous raconter aussi.
Alors, pour le jeune homme qui m’a parlé de ce concours (et qui ne se reconnaîtra pas vu que je ne crois pas qu’il lise ce blog, mais son compagnon si, donc si le compagnon en question se reconnaît, c’est bien aussi) : MERCI.
Pour l’équipe du service où était hospitalisé mon père : MERCI.
Pour les quelques personnes qui étaient au courant et qui m’ont encouragée, tout en sachant garder le secret : MERCI.
Et pour Madame Grandchef qui m’a foutu dehors comme une merde en me faisant bien sentir que j’étais une moins que rien : va te faire foutre connasse!
(Et sinon, n’oubliez pas de voter hein! Pour rappel, c’est là) Continuer la lecture