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Méta
Archives de catégorie : CANCER DU SEIN
Pros : Prescrire, septembre 2023 : médicaments utiles et inutiles

Chaque mois, la revue indépendante Prescrire passe en revue les médicaments nouvellement commercialisés, ainsi que les nouvelles indications de médicaments déjà sur le marché. Elle en discute les mérites et démérites, par comparaison avec les autres traitements disponibles. Voici les médicaments qu’elle a examinés dans son numéro de septembre 2023. POUR LES PROS :L’article qui … Lire la suite Continuer la lecture
Octobre rose : où trouver des informations fiables ?
Octobre est le mois de l’année où de nombreuses informations circulent dans les médias et réseaux sociaux sur le cancer du sein. Mais dans cette vague de données, il est souvent difficile de faire la différence entre les informations fiables et indépen… Continuer la lecture
Dépistage mammographique en France, 2005-2022

En France, la participation des femmes au dépistage du cancer du sein n’a jamais approché le taux rêvé par les organisateurs. La pandémie de covid-19 a provoqué une diminution de la participation, partiellement rattrapée par la suite. Des chiffres fiables à partir de 2005 La généralisation du dépistage organisé du cancer du sein a été … Lire la suite Continuer la lecture
Participer à « Octobre rose » à notre manière…

Selon la Ligue contre le cancer, Octobre rose est une campagne annuelle de communication destinée à sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein et à collecter des fonds pour la recherche (1). Allons-nous y participer, et si oui, de quelle façon ? Une opération commerciale Dans la réalité, cette opération de communication a … Lire la suite Continuer la lecture
Journée de l’esprit critique en santé : participez !

Esprit critique, es-tu là ? Depuis deux ans, des étudiants organisent la journée nationale de l’esprit critique en santé. Une manifestation ouverte, bien faite pour remettre en question sottises et dogmes qui trainent au fond de nos cerveaux. En 2023, elle aura lieu le mardi 04 avril. Les veinards de Brest, Nantes, Paris et Nice … Lire la suite Continuer la lecture
Pros : Prescrire, sept. 2022 : médicaments utiles et inutiles

Chaque mois, la revue indépendante Prescrire passe en revue les médicaments nouvellement commercialisés, ainsi que les nouvelles indications de médicaments déjà sur le marché. Elle en discute les mérites et démérites, par comparaison avec les autres traitements disponibles. Voici les médicaments qu’elle a examinés dans son numéro de septembre 2022. POUR LES PROS :L’article qui … Lire la suite Continuer la lecture
Sous le radar : méfaits cachés du dépistage du cancer du sein

Lorsqu’on dépiste le cancer du sein, les mammographies détectent parfois des tumeurs qui sont diagnostiquées comme des cancers au microscope, mais qui n’auraient jamais provoqué de trouble de santé. Les conséquences concrètes de ces surdiagnostics sont mal connues. Elles ne sont presque jamais mentionnées dans les articles destinés aux femmes ou aux professionnels de santé, … Lire la suite Continuer la lecture
Interventions en mai-juin 2022

Au cours de ces deux mois, votre serviteur intervient à quatre reprises dans des manifestations publiques ou congrès : « Le Divan sur le Danube », « Biocybèle » et deux fois au congrès international « Preventing overdiagnosis » (« Pour éviter le surdiagnostic »). Le Divan sur le Danube à Budapest 19e Colloque International de Psychiatrie, de Psychanalyse et de Psychologie clinique … Lire la suite Continuer la lecture
Bilan médical médical du lundi 25 avril au dimanche premier mai 2022 : hépatite aiguë mystérieuse, sur prescriptions pédiatriques, frénectomie linguale, corruptions en tout genre.
Je n’ai pas retrouvé qui créditer. Quand les hypothèses sur l’origine des hépatites aiguës d’étiologie (encore) inconnues chez des enfants « sains » fourmillent et convainquent a priori les convaincus d’avance.L’article de l’European Center for Dise… Continuer la lecture
Travail posté : multiples troubles de santé, dont des infarctus et des cancers

Le travail de nuit perturbe les cycles de l’organisme qui sont synchronisés avec le jour et la nuit. Il provoque des troubles du sommeil et de l’éveil, des troubles alimentaires, des prises de poids, des diabètes, des troubles cardiaques et même des cancers. En France, sur 100 salariés, plus de 15 travaillent occasionnellement ou régulièrement … Lire la suite Continuer la lecture
Traitements : les essais comparatifs sont indispensables

Pour juger de l’efficacité d’une intervention médicale (dépistage, diagnostic, prévention, traitement), les études d’observations sont insuffisantes car souvent trompeuses. Des essais comparatifs bien conduits sont indispensables. On en a de multiples preuves. Les études descriptives sont seulement préliminaires Lorsqu’on cherche à savoir si une intervention médicale est utile, on commence généralement par observer tout simplement … Lire la suite Continuer la lecture
Le surdiagnostic : une notion essentielle

Le surdiagnostic est une maladie de la médecine moderne, qui aboutit à transformer en malades des gens en bonne santé. Alors qu’ils ne souffraient de rien et n’auraient jamais souffert de leur « maladie » pendant toute leur vie, voilà qu’ils sont conduits à se faire surveiller, à se soigner, et souvent à modifier leur mode de … Lire la suite Continuer la lecture
L’Institut National du Cancer censure comme” fake news” des informations en santé qui ne vont pas dans le sens officiel
Nous relayons ici le communiqué de presse de Cancer Rose concernant la décision de l’Institut National du Cancer (INCa) de faire taire le débat scientifique, sous couvert de traquer les « fake-news ». Au mois de mai 2020, une trentaine de sociétés de réd… Continuer la lecture
Cancer-rose publie un article sur le futur plan cancer
Cancer Rose a récemment publié un article concernant le futur plan cancer. Celui-ci entrera bientôt en application, donnant le cadre des politiques de santé dans ce domaine pour les dix années à venir. Le collectif s’interroge sur bien des points et no… Continuer la lecture
Jour 1 des pratiques médicales répandues françaises (et internationales) non fondées sur les preuves : Le dépistage du cancer du sein chez les femmes âgées de 50 à 74 ans sauve-t-il des vies ?
Réponse : non.Voir le site Cancer rose pour plus d’informations (pertinentes).Autre question : combien de femmes en 2017 ont-elles participé à ce dépistage organisé gratuit (généralisé en France depuis 2004) ? 90 % 35 %49 %70 %Réponse … Continuer la lecture
Manipulation de l’information sur le dépistage du cancer du sein comme thématique scientifique
Nous relayons cet article récent du collectif Cancer Rose. Par Dr M.Gourmelon, Dr C.Bour 2 septembre 2020 La manipulation de l’information donnée aux femmes sur le dépistage du cancer du sein par mammographie est scientifique. En ce début juillet 2020 … Continuer la lecture
LES PETITS PAS ?
Cinq ans déjà.Cela fait cinq ans qu’était régulièrement dénoncée en ces murs l’invitation faite aux femmes sans antécédent à réaliser une mammographie de dépistage dès l’âge de quarante ans en dehors de toute recommandation scientifique.Oui, dilatez- v… Continuer la lecture
Octobre noir : c’est reparti.
Tous les ans cela recommence et tous les ans les ministres de la santé, qu’ils soient bachelotien, tourainiste ou buzynien, nous sortent la même soupe mensongère avec des arguments fallacieux, erronés, paternalistes, médisants, méprisants.Et tous les a… Continuer la lecture
LE DÉPARTEMENT DE L’HÉRAULT PLACÉ EN VIGILANCE ROSE ?
Cancer du sein : quelques chiffres sur le sur diagnostic.
Edition spéciale : une étude néerlandaise montre un sur diagnostic de 50 % lors du dépistage organisé du cancer du sein sans bénéfice net sur la mortalité.
Abstract
Madame Agnès Buzyn et les vaccins : deux poids, deux mesures. De qui se moque-t-elle ?
![]() |
Balthus (1908-2001). Jeune fille à la chemise blanche. 1955 |
Dans une déclaration au journal Le Parisien (ICI) Madame Agnès Buzyn trouve inacceptable que la rougeole ait tué 10 enfants depuis 2008 en France.
Voici un florilège.
Nous avons aussi Les Décodeurs qui se sont fait la spécialité d’écrire plus de sottises qu’il n’est permis et dont la compétence est celle du professeur Joyeux (LA).
Article dans Atlantico où un ultra libéral, Claude Le Pen, est favorable à l’obligation. ICI Quant à Stéphane Gayet, il dit une bêtise par phrase, on voit sa bio LA.
L’objectif prioritaire de Santé publique de Madame Buzyn est celui-ci : 10 enfants sont morts de la rougeole depuis 2008 !
SABCS16/ Cancer du sein : l’immunothérapie pourrait changer le traitement de certaines formes de cancer du sein
Depuis quelques années, les traitements par des anticorps qui ciblent la relation entre cellules de défense et tumeurs cancéreuses, permettent de progresser dans le traitement de plusieurs cancers, dont le mélanome et le cancer du poumon Le tour du … Continuer la lecture → Continuer la lecture
Dopage : des médicaments du cancer du sein utilisés chez des sportifs masculins
Les méthodes de dopage ne laissent de nous surprendre. On découvre ainsi que des sportifs masculins ont recours à des médicaments utilisés dans la prévention des rechutes de cancer du sein, alors qu’on ne dispose d’aucune donnée de sécurité dans … Continuer la lecture → Continuer la lecture
Ce sont des raisons non administratives qui vont me faire cesser de pratiquer la médecine.
Voici un aperçu minimaliste de mes petites peines de médecin. Je dis « petites peines » car ce ne sont que des petites peines comparées à celles qu’endurent les patients.
- Parce que je passe trop de temps à informer les patientes (et certainement pas assez), quand elles ont reçu la convocation de l’ADMY (l’association des médecins des Yvelines qui gère l’affaire), sur le rapport bénéfices/risques du dépistage organisé du cancer du sein (ce qui, en toute logique, et dans un pays démocratique devrait incomber aux promoteurs de ce dépistage et non aux médecins traitants, surtout quand ils doivent dire la médecine en contradiction avec ce qui est raconté partout dans les media grands publics)… Et que les documents d’information, au lieu d’être le fait de la puissance publique, sont produits par des médecins indépendants (voir ICI par exemple).
- Parce que je passe trop de temps à informer les patients (et certainement pas assez), quand ils ont reçu la convocation de l’ADMY (l’association des médecins des Yvelines qui gère l’affaire), sur le rapport bénéfices/risques du dépistage organisé du cancer colorectal (ce qui, en toute logique, et dans un pays démocratique devrait incomber aux promoteurs de ce dépistage et non aux médecins traitants)… Et que les documents d’information, au lieu d’être le fait de la puissance publique, sont produits par des médecins indépendants (voir ICI)
- Parce que je passe trop de temps, en contradiction avec ce qui est raconté presque partout dans les media grands publics, à informer les patients qui désirent que je leur prescrive un dosage de PSA… sur le rapport bénéfices/risques de cet examen qui n’est pas recommandé comme dépistage systématique. Et que les documents d’information, au lieu d’être le fait de la puissance publique, sont produits par des médecins indépendants (voir ICI)
- Parce que je me lasse de découvrir que l’on a dosé le PSA à l’un de mes patients (à l’insu de son plein gré) lors de son passage à l’hôpital ou chez un spécialiste bien intentionné (je ne parle pas des urologues dont le métier est de doser le PSA), ou à la médecine du travail, ou dans les centres d’examens périodiques de santé, pour un cor au pied, un rhume, voire une spondylarthrite ankylosante, que l’on a fait doser le PSA, comme ça, sans prévenir le patient… et sans l’informer du rapport bénéfices/risques de cet examen (cf. supra).
- Parce que j’en ai assez de constater que nombre de patientes sont convoquées tous les trois mois par leur gynécologue pour renouvellement de pilule et tous les ans pour frottis du col utérin contrairement à toute logique et à toute preuve scientifique. Et de devoir leur expliquer (perdre mon temps) que l’on peut prescrire la pilule pour un an et que le délai entre deux frottis est de trois ans.
- Parce que j’en ai assez que les consultations de mémoire aboutissant à un diagnostic d’Alzheimer chez « mes » patients se terminent dans 99,9 % des cas par la prescription d’un prétendu médicament anti Alzheimer par les spécialistes de la question… (on me dit dans l’oreillette que pour cause de trop grande efficacité ces médicaments sont sur le point d’être déremboursés).. et parce que je passe trop de temps à expliquer la famille, le plus souvent en vain, que les médicaments prétendûment anti Alzheimer sont à la fois inefficaces et potentiellement dangereux. « Vous en ont-ils parlé quand le médicament a été prescrit ? – Non. »
- Parce que j’en ai assez que les patients soient obligés, au décours d’un passage aux urgences, chez le dentiste, chez le dermatologue, le cardiologue ou le rhumatologue, de venir me voir parce qu’on leur a dit que ces professionnels de santé ne faisaient pas d’arrêt de travail et qu’ils devaient aller en demander un à leur médecin traitant, ce qui nous gâche la vie.
- Parce que j’en ai assez que les patients, après avoir consulté les centres anti douleurs où ils ont à peine été interrogés/examinés, ressortent avec des ordonnances stéréotypées de pregabaline et consorts.
- Parce que j’en ai assez de constater que les patients sortant des centres de cardiologie post infarctus soient (encore) traités par procoralan, crestor, tahor, exforge, c’est à dire passer du temps à aller à l’encontre de la prescription d’un de mes confrères. Lassitude.
- Parce que j’en assez de devoir surveiller les INR flottants de patients qui ont reçu du sintrom ou du previscan à la sortie de l’hôpital au lieu de la bonne vieille coumadine, produit le plus prescrit dans le monde.
- Parce que j’en ai assez que des patients étiquetés BPCO par des pneumologues n’aient pas de BPCO et que je doive supprimer des traitements inefficaces, c’est à dire passer du temps à aller à l’encontre de la prescription d’un de mes confrères.
- Parce que j’en ai assez que le pharmacien ou le médecin du travail (le docteur S sur twitter se reconnaîtra) dise qu’il est nécessaire de prescrire un de mesure de glycémie capillaire à un patient diabétique non id.
- Parce que j’en ai assez que les consultations de cardiologie passent presque systématiquement par la case échographie, épreuve d’effort, voire scintigraphie d’effort, voire coronarographie, voire dilatation, voire stents, voire… chez des patients qui ne le méritaient pas.
- Parce que j’en ai assez que la prévention des risques évitables soit en France aux abonnés absents (alcool, tabac, junk food, par exemple) et que je doive passer mon temps à lutter, en mon cabinet, contre les différents lobbys qui ont pignon sur rue dans tous les media… et au risque de passer pour un ringard…
- Parce que j’en ai assez de devoir me désoler que… mes confrères, mes consoeurs, et cetera…
- Et je n’ai pas parlé de l’oncologie, des soins dits palliatifs, de l’hospitalocentrisme et de l’excès de lutte contre l’incertitude. Voir le blog….
ASCO16 :cancer du sein après la ménopause : 5 ou 10 ans de traitement de prévention des récidives ?
L’utilisation pendant cinq ans d’anti-aromatases chez les femmes ménopausées qui ont été opérées d’un cancer du sein a permis de réduire le risque de récidive. D’où la tentation de préconiser dix ans d’utilisation en espérant faire mieux. C’est donc une … Continuer la lecture → Continuer la lecture
Désorganiser le dépistage organisé du cancer du sein. Prolégomènes.
![]() |
Commission de la vérité et de la réconciliation. Afrique du Sud. |
Les éléments de preuves s’accumulent sur l’inefficacité du dépistage organisé du cancer du sein en termes de mortalité globale, de sa futilité en termes de mortalité spécifique mais surtout de sa dangerosité en termes d’effets collatéraux majeurs.
Et nous savons.
Le problème central que j’évoquerai dans le prochain billet est celui des citoyennes qui ont des seins et qui n’ont pas tous les éléments pour choisir de façon raisonnée comment gérer le risque d’avoir un jour un cancer du sein et comment le savoir.
Je vous propose pour vous attiser l’infographie réalisée par JB Blanc que vous pouvez retrouver sur son site avec des commentaires appropriés (LA).
Merci donc de lire ce billet de JB Blanc avec attention.
Il m’étonnerait, et alors que le Ministère de la Santé demande à l’une de ses agences, l’Institut National contre le cancer (INCa), dont elle nomme les dirigeants non en raison de leurs activités de recherche ou de leur sens clinique mais parce qu’ils seront « politiques », « compliants », « observants » des politiques gouvernementales fondées sur la soumission au lobby santéo-industriel, d’organiser une large concertation citoyenne pour, ouvrons les guillemets, ouvrez vos oreilles, on se demande dans ce gouvernement et notamment dans ce ministère à l’agonie s’il existe une once de morale commune, améliorer le dépistage du cancer du sein (LA), c’est à dire bâillonner les opposants à ce dépistage organisé. C’est un peu comme si ce même Ministère de la santé faisait organiser par le Comité du sucre une large concertation citoyenne pour améliorer la consommation des boissons sucrées !
Cela fait du bien qu’une plume différente, celle de JB Blanc, tout comme celle de Sylvain Fèvre (voir LA pour le blog), et neuve dise ce que nos pionniers, Bernard Junot (malheureusement décédé), Peter Gotzsche (voir en particulier ce document Nordic Cochrane en anglais LA) lâché par Cochrane sur les psychotropes et par les Danois), Rachel Campergue (ICI pour son blog) (dont l’exil nous prive de son regard acéré de femme qui n’est ni médecin ni malade, le dernier billet date de décembre 2014, LA, et confirme que son point de vue est toujours aussi pertinent), nous ressassent depuis longtemps…
Et j’imagine que cette lecture fera plaisir à celles qui ont vécu le cancer du sein, celles qui pensent avoir été sauvées par le dépistage et celles qui croient avoir été sauvées par les traitements, quant aux autres, on les aime encore plus. Mais je m’arrête : pas de pathos.
Mais il me semble qu’un certain nombre de verrous (les blocages intellectuels dont je vous parlais plus haut) ne sont pas prêts d’être forcés. Chez les médecins comme chez les citoyennes et citoyens.
Je me rappelle, et surtout n’imaginez pas une seconde que je me prenne pour un lanceur d’alerte, je suis un esprit lent, prudent, pas très fort en calcul, en statistiques, je dois réfléchir à deux fois avant d’interpréter les rapports de cote, les valeurs prédictives positives et autres babioles qui devraient être acquises dès la première année de médecine, je me rappelle donc les conversations privées avec Marc Girard, c’était le début des années 2000, quand il me parlait de la connerie de la mammographie, il disait même cette saloperie, et que je n’avais pas encore lu Junod (qu’il m’a fait lire) et consorts (certains articles étaient d’une complexité rare)… Puis les choses se sont précisées avec les 2 numéros de Prescrire en 2007 et les avis de la Cochrane nordique déjà citée (Peter Gotzsche !). Mais que c’est dur quand on est un médecin généraliste que de devoir tout seul, aidé d’amis et de collègues (Dupagne, Braillon, Lehmann, Baud, Nicot), d’associations (et le Formindep a joué un rôle très fort, il faut le souligner, pour populariser les travaux de Bernard Junod membre du Formindep), de profanes (Rachel Campergue), de patientes (Martine Bronner, Manuela Wyler et d’autres), d’aller à l’encontre de ce qui se dit et écrit partout, penser contre l’Etat et son lobby santéo-industriel, de serrer les fesses comme dirait Christian Lehmann quand il s’agit de prendre des décisions avec « ses » malades qui pourraient nous être reprochées ensuite. Car la différence entre le cancer du sein et le cancer de la prostate est la suivante : dans le cas du cancer du sein les recommandations officielles ne se posent pas de questions et il sera possible de se retrouver devant un tribunal et il sera possible de se faire attaquer par des experts « officiels » qui enfonceront le brave médecin qui n’aura fait que lire la littérature… tandis que dans le cancer de la prostate les recommandations sont presque claires bien que tous les urologues (que ceux qui ne le font pas envoient un message, cela ne bloquera pas le site) dosent le PSA systématiquement et que presque tous les médecins généralistes font idem mais, et Dominique Dupagne nous l’a montré, il sera possible en ce cas de se défendre victorieusement malgré les attaques ignominieuses des experts urologues patentés…
Commençons par le problème du sur diagnostic : le sur diagnostic n’est pas un faux positif !
Terminons par cette notion incroyable : il y a des cancers qui disparaissent tout seuls !
Nous aborderons dans le billet suivant le problème de la transition. Que faire ? Comment agir pour passer d’un système qui ne marche pas à un système qui permet de reprendre la main et qui permet d’entraîner moins de dégâts collatéraux.
L’entreprise est vaste car elle oblige à remettre en cause nos pratiques, une de mes amies radiologues (qui se reconnaîtra) me disait : « Tout ce que tu dis met en cause mon activité quotidienne, mon travail en cancérologie… », eh oui.
Une de mes patientes me disait (elle se reconnaîtra) : « Comment vous croire alors que tout le monde dit le contraire ? »
Mais cette transition et ce virage à 180 degrés sont-ils encore possible avec une machine industrielle lancée dont la force d’inertie est considérable ? Comment s’y prendre ? Comment gagner la confiance des citoyennes ? Comment faire pour qu’elles s’approprient le refus du dépistage organisé ? Comment faire pour que les tenants de ce dépistage ne perdent pas la face et admettent qu’ils se sont trompés ou que les données d ela science ont changé ?
1) Résumé imparfait du livre de Rachel Campergue
- Il n’existe pas un mais des cancers du sein : des cancers qui grossissent rapidement (parmi eux les fameux cancers de l’intervalle, ceux qui apparaissent entre deux mammographies et qui sont déjà métastasés lorsqu’ils sont découverts), des cancers qui progressent lentement, des cancers qui ne grossissent pas du tout, des cancers qui sont si lents à progresser qu’ils ne donneront jamais de symptômes et des cancers qui régressent spontanément (ces deux dernières catégories pouvant être considérées comme des pseudo-cancers).
- La mammographie ne permet pas un diagnostic précoce car elle découvre des cancers qui étaient en moyenne présents depuis 8 ans !
- Les cancers de l’intervalle ne sont, par définition, pas découverts par la mammographie lors du dépistage et ce sont les plus rapides à se développer et les plus mortels. Attention (je rajoute cela le trois octobre 2013) : un essai récent sur une population norvégienne dit le contraire (ICI)
- La mammographie peut se tromper et passer à côté de 20 % des cancers du sein et ce pourcentage est encore plus fort chez les femmes plus jeunes (25 % entre 40 et 50 ans), ce sont les faux négatifs.
- La mammographie peut se tromper et annoncer un cancer alors qu’il n’en est rien : ce sont les faux positifs. On imagine l’angoisse des femmes que l’on « rappelle » après la mammographie pour leur demander de passer d’autres examens et pour leur dire ensuite, heureusement, qu’elles n’ont pas de cancer… Voici des données terrifiantes : Après avoir subi une dizaine de mammographies, une femme a une chance sur deux (49 % exactement) d’être victime d’un faux positif et une chance sur 5 (19 % exactement) de devoir se soumettre inutilement à une biopsie du fait d’un faux positif.
- La seconde lecture de la mammographie par un autre radiologue ne se fait qu’en cas de résultat normal, pas en cas de résultat anormal : on ne recherche que les faux négatifs, pas les faux positifs (ceux qui conduisent aux examens complémentaires anxiogènes dont la biopsie qui peut être dangereuse)
- La mammographie est d’interprétation d’autant plus difficileque la femme est jeune (importance du tissu glandulaire) et qu’elle prend des estrogènes qui sont un facteur de risque du cancer du sein et d’autant plus difficile que la femme est ménopausée prenant des traitements hormonaux substitutifs (heureusement arrêtés aujourd’hui)
- On ne lit pas une mammographie, on l’interprète et il faut se rappeler que la variabilité inter radiologue peut atteindre (dans la lecture d’une radiographie du poumon, ce qui est a priori plus facile) 20 % et que la variation intra individuelle (on demande à un radiologue de relire des clichés qu’il a déjà interprétés) de 5 à 10 %
- L’interprétation erronée d’une mammographie dans le cas d’un faux positif (cf. le point 5) conduit les femmes à être « rappelées » (pour biopsie) : le taux de rappel peut varier, chez les « meilleurs » radiologues, de 2 à 3 % et atteindre 20 % chez les autres ! Certains estiment que le taux « idéal » de rappel serait de 4 à 5 % alors qu’il est de 10 à 11 % en pratique : sur 2000 femmes invitées à la mammographie pendant dix ans 200 feront face à un faux positif ! Anecdotiquement (mais pas tant que cela) le taux de rappel augmente quand le radiologue a déjà eu un procès.
- Quant à la lecture (i.e. l’interprétation) des biopsies elle laisse encore une fois rêveur : Un essai a montré que la lecture de 24 spécimens de cancers du sein par 6 anatomo-pathologistes différents a entraîné un désaccord pour 8 spécimens (33 %). Quand on connaît les conséquences d’une biopsie positive…
- La biopsie positive ne fait pas la différence entre ce qui n’évoluera jamais et ce qui évoluera de façon défavorable (sauf dans les rares cas de cancers indifférenciés) et c’est cette définition statique qui est source d’erreurs fatales… Et encore n’avons-nous pas encore parlé des fameux cancers canalaires in situ…
- Sans compter que nombre de cancers REGRESSENT spontanément comme cela a été montré dans la fameuse étude de Zahl de 2008 : une comparaison entre femmes dépistées et non dépistées montre que les femmes suivies régulièrement pendant 5 ans ont 22 % de cancers invasifs de plus que celles qui ne l’avaient pas été… Et encore les cancers canalaires in situ n’avaient-ils pas été pris en compte…
- L’exposition des seins aux rayons X n’est pas anodine.L’historique de l’utilisation des rayons X en médecine laisse pantois (pp 331-382). Mais je choisis un exemple décapant : dans les familles à cancers du sein (mutation des gènes BRCA1 et BRCA2) une étude montre que le suivi mammographique depuis l’âge de 24 – 29 ans de ces femmes à risque entraînait 26 cas de cancers supplémentaires (radio induits) pour 100 000 ; ce chiffre n’était plus (!) que de 20 / 100 000 et de 13 / 100 000 si le dépistage était commencé respectivement entre 30 et 34 ans et entre 35 et 39 ans !
- Il n’y a pas de sein standard pour les doses de rayon administrés par examen ! Ou plutôt si, cette dose a été définie ainsi : pour un sein constitué à parts égales de tissu glandulaire et de tissu graisseux et pour une épaisseur comprimée (sic) de 4,2 cm. Je laisse aux femmes le soin de vérifier…
- Terminons enfin, à trop vouloir prouver on finit par lasser, même si nous n’avons pas rapporté la question des biopsies disséminatrices de cellules et de l’écrasement des seins lors des mammographies répétées, sur le problème des carcinomes in situ qui « n’existaient pas auparavant » et qui sont devenus les vedettes de la mammographie de dépistage (environ 50 % des cancers diagnostiqués). Une enquête rétrospective a montré que sur tous les carcinomes in situ manqués seuls 11 % étaient devenus de véritables cancers du sein alors que la règle actuelle est de proposer mastectomie ou tumorectomie + radiothérapie… Sans compter les erreurs diagnostiques : un anatomo-pathologiste américain a revu entre 2007 et 2008 597 spécimens de cancers du sein et fut en désaccord avec la première interprétation pour 147 d’entre eux dont 27 diagnostics de carcinome in situ.
2)
Ce dont Gotzsche nous a appris à nous méfier.
- Croyance 1 : Dépister tôt, c’est mieux. Les faits : En moyenne les femmes ont un cancer du sein qui évolue depuis 21 ans quand il atteint la taille de 10 mm.
- Croyance 2 : Il vaut mieux trouver une petite tumeur qu’une grosse. Les faits : Les tumeurs détectées par dépistage sont généralement peu agressives ; aucune réduction du nombre de tumeurs métastasées n’a été constatée dans les pays où le dépistage est organisé.
- Croyance 3 : En identifiant les tumeurs tôt un plus grand nombre de femmes éviteront la mastectomie. Les faits : Non, un plus grand nombre de femmes subiront une mastectomie.
- Croyance 4 : Le dépistage par mammographie sauve des vies.Les faits : Nous n’en savons rien et c’est peu probable, par exemple la mortalité par cancer est la même.
3)
Le document du site cancer rose, site alternatif, proposant une brochure d’information raisonnable et raisonnée à destination des femmes afin qu’elles puissent choisir est consultable in situ en deux versions téléchargeables.
4) La conclusion des auteurs de la Nordic Cochrane
If we assume that screening reduces breast cancer mortality by 15% and that overdiagnosis and overtreatment is at 30%, it means that for every 2000 women invited for screening throughout 10 years, one will avoid dying of breast cancer and 10 healthy women, who would not have been diagnosed if there had not been screening, will be treated unnecessarily. Furthermore, more than 200 women will experience important psychological distress including anxiety and uncertainty for years because of false positive findings. To help ensure that the women are fully informed before they decide whether or not to attend screening, we have written an evidence-based leaflet for lay people that is available in several languages on www.cochrane.dk. Because of substantial advances in treatment and greater breast cancer awareness since the trials were carried out, it is likely that the absolute effect of screening today is smaller than in the trials. Recent observational studies show more overdiagnosis than in the trials and very little or no reduction in the incidence of advanced cancers withscreening.
Pour l’illustration et pour en savoir plus sur Vérité et Réconciliation.
Octobre rose : le rouleau compresseur du dépistage organisé du cancer du sein.
Les cancers du sein disparaissent aussi. Histoire de consultation 168 : service après vente.
Je vous avais raconté le 22 mai 2014 l’histoire de cette patiente de 94 ans chez qui un cancer du sein avait été découvert et pour laquelle le chirurgien puis l’oncologue souhaitaient mettre la gomme, c’est à dire chirurgie élargie, radiothérapie et chimiothérapie (voir ICI).
Je suis désolé de réagir aussi brutalement sans avoir vérifié mes sources, vu les mammographies, parlé au chirurgien… Mais ce qui compte : la patiente « va bien » et les images de « cancer » ont disparu. Non ?
Cancer/ ASCO15; Cancer du sein : le denosumab protège des effets des anti-aromatases sur l’os
Pour les femmes ménopausées atteintes d’un cancer du sein hormono-dépendant, la mise en place d’un traitement par les anti-aromatases réduit fortement le risque de récidive. Mais ces médicaments ont des effets secondaires divers. Parmi ces effets, il y a le … Continuer la lecture → Continuer la lecture
Bonnes feuilles du dernier livre de Rachel Campergue.
Chapitre 5. « Parlez-en à votre médecin. »
La confiance comme cheval de Troie
« Comptant sur votre engagement… »
« Objet : Amélioration de la participation au dépistage organisé du cancer du sein
Signé : le Directeur général de l’Agence régionale de santé du Centre.
« Les conférenciers d’Octobre rose »
« Pas assez mobilisés »
Le médecin est-il bien informé ?
Qui le généraliste doit-il servir ?
Martine Bronner s’interroge au sujet du rôle que l’on demande au médecin de jouer : « Il est fermement rappelé à ses devoirs de porte parole, de rabatteurs, mais les institutions qui n’hésitent pas à tancer vertement les généralistes qui ne jouent pas ce rôle de rabatteur n’ont-ils pas oublié que le rôle du médecin n’était pas là […] Le généraliste a déjà une place auprès de son patient que l’institution n’a jamais interrogé ou qu’elle ne veut pas connaître. Pour l’essentiel le médecin traitant n’est donc envisagé que comme un rabatteur car la population vient spontanément à sa rencontre. Il repère dans le cheptel les éléments susceptibles d’être vaccinés, dépistés, soignés […] Il transmet au cheptel la parole institutionnelle et, à cette fin, on lui créera les outils nécessaires. Information « objective » concernant les dépistages, information nécessaire à un bon adressage etc.[15] »
Octobre, saison difficile…
Pendant Octobre Rose ces parfaits médecins grondent avec un grand sourire les femmes qui n’ont pas encore fait leur mammographie de dépistage car dans leur merveilleux logiciel une alarme s’est déclenchée et ils les encouragent à le faire avec leur air de ne pas toucher au paternalisme médical[17]. »
La HAS anachronique
« Je passe pour une « criminelle » »
La consultation de dépistage
LES CHIENS ABOIENT, LA CARAVANE PASSE…
Le mammobile dès 40 ans, infime partie émergée de l’iceberg flottant dans les eaux troubles du dépistage du cancer du sein ? Ce dépistage, meilleure façon de faire croire qu’on se préoccupe du sort des femmes sans mettre le moindre biffeton dans une véritable démarche de prévention ? (Dépister = traquer une maladie déjà apparue / Prévenir = éviter que cette maladie survienne).
Que l’ARS en question a bien reçu le message mais que voyez-vous, il est délicat de faire changer des pratiques historiquement expérimentales… dans cette province tellement éloignée de Paris et tant pis pour les quelques minettes qui en paieront possiblement les frais sans le savoird’autant que c’est pas la sécu qui finance mais les communes hôtes ?
-
L’INCa est au courant, on en a la preuve et il ne peut plus fermer les yeux puisqu’il s’est prononcé et a délégué à l’ARS.
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L’ARS si elle est véritablement au courant n’a soit rien fait, soit tenté de faire mais sans succès.
Les instances ne bougent pas ou plus un sourcil. Silence radio (
Brèves (médicales) de vacances
Pour ceux qui auraient vraiment déconnecté pendant les vacances, ce qui semble être une solution élégante pour prévenir le burn-out, voici quelques idées glanées ici et là que je tenterai de développer plus tard (mais je suis certain que je n’en aurai pas le temps).
Si quelqu’un veut bien s’y mettre…
Je suggère également à la personne qui aurait le temps de se pencher sur le sujet d’une enquête sur les financements, les pratiques, les médecins de l’Institut Gustave Roussy qui fait la pluie et le beau temps sur les prises en charge et les traitements dans le cancer : une fondation privée implantée au centre de l’Etat et profitant des décisions de l’Etat. A suivre.
La pilule estro-progestative pourrait entraîner un sur risque de cancer du sein. L’article publié dans le journal américain Cancer Research est lisible in extenso LA. Il pose de réelles questions même s’il concerne les forts dosages en estrogènes. J’avais abordé ce sujet lors d’une réunion Prescrire en 2012 où intervenait Peter Götzsche (voir LA). Il m’avait dit ne pas avoir d’informations sur le sujet et un chercheur français, Philippe Autier (ICI), m’avait renvoyé dans les cordes avec autorité. Nul doute que les données japonaises (pays où il y avait peu de cancers du seins et peu de contraception estro-progestative, ce qui achangé désormais) sur les liens entre cancer du sein et contraception devront être envisagés dans les années qui viennent… à moins que l’augmentation considérable du nombre des cancers du sein au Japon ne soit liée, comme le suggère Götzsche, qu’à l’augmentation du nombre des mammographes…
Il est évident que nous avons besoin de confirmations et d’autres travaux mais, pour le moment, cette information doit être cachée, les femmes ne doivent pas le savoir, car, selon les socio-historico-anti hygiénistes (voir LA), l’avancée majeure scientifico-sociétale de la contraception ne saurait se satisfaire de propos contraires au progrès.
Formidable offensive pro vaccin anti HPV dans le British Medical Journal.
Dans le même numéro un éditorial (ICI) et un point de vue (LA) insistent sur l’impérieuse nécessité de vacciner les garçons contre le HPV. Je suis choqué. Non par seulement par le contenu de ces articles mais par le fait qu’il s’agit de publi-reportages :
L’éditorial est écrit par trois auteurs (Margaret Stanley, Colm O’Mahony et Simon Barton). MS signale comme liens d’intérêts : « member of scientific advisory boards for GSK Biologicals, MSD Merck, and Sanofi Pasteur MSD and has received consultancy fees from these companies) » ; CO : has received lecture fees from GlaxoSmithKline and Sanofi Pasteur MSD) ; SB : no competing interests. Ils s’autocitent (première référence) avec un éditorial de 2013 où CO et SB have received lecture fees from GSK and SPMSD. On comprend mal que SB, entre 2013 et 2014, soit passé du statut de liens d’intérêts à indépendant de big vaccine.
Quant au point de vue personnel de Gillian Prue (affiliée au HPVAction.org dont il n’est pas possible de savoir s’il y a ou non des sponsors, il ne cesse de citer des articles sponsorisés par GSK, Sanofi Pasteur MSD…
Que fait le BMJ ?
Les médicaments pour traiter l’hépatite C sont trop chers.
Nous avons assisté à un feuilleton politico-médiatique concernant cette affaire et c’est un repenti, JF Bergmann, lui qui fut au centre d’un système qui se tut pour le Mediator, qui a écrit un article lumineux sur le sujet : big pharma met le paquet sur le prix des médicaments anti hépatite C car la maladie est en train de disparaître ! Lire LA.
La génétique au service de la médecine « prédictive » est une imposture.
Un numéro de la Revue Esprit est consacré à ce sujet (ICI). Je retiendrai essentiellement ceci : il n’existe pas d’un point de vue génétique de médecine « individualisée » (pour 1000 dollars il est possible d’obtenir de décryptage de son génome) car la génétique est avant tout, et sauf exceptions, une science des populations. J’essaierai d’expliquer les deux versants du pari génétique : épistémique et ontologique. C’est fait ! ICI
Une note littéraire.
Je lis le Dictionnaire amoureux de Marcel Proust écrit par les Enthoven père et fils et je tombe sur une entrée consacrée au docteur du Boulbon ou plutôt à l’albumine mentale. Je ne me rappelais pas que ce médecin était l’ancêtre de Knock de Jules Romains (et du disease mongering anglo-saxon, voir LA) et je vérifie que Proust a bien écrit avant Jules Romains : avant, mais de peu (1922). Les Enthoven m’apprennent que le docteur du Boulbon faisait parfois attendre ses patients jusqu’à ce qu’il ait terminé la lecture d’un livre…
Passage savoureux dans Proust (La Recherche Tome II, p 303 – La Pléiade 1952). La grand mère du narrateur, malade, s’adresse au docteur :
« Mais j’ai aussi un peu d’albumine.
– Vous ne devriez pas le savoir. Vous avez ce que j’ai décrit sous le nom de l’albumine mentale. Nous avons tous eu, au cours d’une indisposition, notre petite crise d’albumine que notre médecin s’est empressé de rendre durable en nous la signalant. Pour une affection que les médecins guérissent avec des médicaments (on assure, du moins, que cela est déjà arrivé quelquefois), ils en produisent dix chez des sujets bien portants en leur inoculant cet agent pathogène, plus virulent mille fois que tous les microbes, l’idée qu’on est malade... »
Je propose donc que la stratégie de Knock soit remplacée par la stratégie de du Boulbon (voir LA) et que l’on rende à Marcel (dont le père et le frère étaient médecins) ce que l’on attribue à tort à Jules.
Un article de blog utile.
J’étais passé à côté d’un billet remarquable (un peu trop enthousiaste à mon goût sur les vertus de l’administration) du docteur Milie (ICI) qui concerne le travail de nos patients et ce qui peut leur arriver (arrêts, invalidité). On y trouve des conseils pertinents.
(Chicago : photographie du docteur du 16)
Histoire de non consultation 173.
A la sortie de la boulangerie, vers midi, je rencontre Madame A, 60 ans, qui me fait un grand sourire, ce qui me surprend.
La dernière fois qu’elle est venue consulter au cabinet doit remonter à une petite trentaine d’années.
Et je me rappelle parfaitement les circonstances de sa dernière visite. Cela m’a marqué.
Pendant tout ce temps je l’ai aperçue de très nombreuses fois dans le centre ville à l’heure du déjeuner mais à une distance telle qu’elle ne pouvait m’aborder.
(et, à l’époque, mais j’espère que cette époque est révolue, on me dit pourtant que je me fais des illusions, je n’avais même pas l’idée que les cours, les conseils prodigués en cours, les recommandations — bien que ce terme n’existât pas encore–, pouvaient être criticables et critiquées. L’autorité de la Faculté, des professeurs, je n’imaginais même pas que l’on puisse la remettre en question. J’avais bien remarqué la structure pyramidale universitaire et hospitalière, son côté « le patron a toujours raison même quand il a tort », son machisme, sa misogynie, son conservatisme, sa morale réactionnaire, sa politisation à droite, et j’avais aussi pu identifier des îlots de liberté ou de liberté de ton ici ou là mais qui pouvaient être attribués à des vengeances personnelles ou à des rancoeurs, des querelles de personnes ou des querelles politiciennes, et il y avait même eu mai 68, les événements avaient été sévèrement réprimés à Cochin avec blocages de nominations, interruptions de carrière, et cetera, mais je n’avais pas encore pris conscience que c’était scientifiquement que le discours pouvait être biaisé, influencé, perverti, par des intérêts moraux, éthiques, financiers, politiques et autres qui asseyaient le système mandarinal que l’on pouvait assimiler sans erreur à un système totalitaire)
… on m’avait enseigné que pour prescrire une pilule il fallait faire plein de trucs dont palper les seins. Je me rappelle même que la femme d’un collègue m’avait dit lors d’un « repas de labo », et j’avais opiné du bonnet (humour), à propos d’une gynécologue de Mantes « Elle ne palpe même pas les seins », ce qui était le comble de l’ignorance et de la faute professionnelle.
Donc, à l’époque, et les choses ont mis du temps à évoluer, et je crois qu’elles n’ont toujours pas évolué dans l’esprit de certains médecins, la prescription de pilule signifiait, entre autres, palper les seins, la femme les mains sur la tête, quadrant par quadrant, on décrivait même dans les bons livres la façon de placer les doigts, et, selon ma morale commune, je ne savais même pas ce qu’était une étude en double-aveugle, enfin, je savais un peu mais je n’en avais jamais lu une, mais encore moins une étude de cohorte, il fallait palper les seins. J’ignorais tout autant ce que signifiait un sur diagnostic et plein d’autres choses qui ne semblaient pas intéresser la Faculté de médecine mais il me semblait tout à fait indigne et immoral de ne pas palper les seins selon les canons de la médecine de l’époque.
Je ne sais pas dans quelles circonstances son cancer du sein a été découvert, quel type d’intervention elle a subie, si elle a eu une radiothérapie, une chimiothérapie.
Elle ajoute ceci : « Vous n’auriez jamais dû ce jour là examiner mes seins, je n’y étais pas prête, vous avez fait cela comme si vous m’aviez serré la main, cela m’a traumatisée, j’étais votre objet, et, en outre, j’ai vraiment cru qu’il y avait quelque chose de sexuel dans votre façon de faire. J’étais troublée et vous aviez l’air si froid, si professionnel. Vous étiez inhumain. »
Je voulais donc dire ceci :
- Le jugement empathique des patients à l’égard du médecin est un leurre qui conduit à la sur estimation de soi, à la perte des repères, au sentimentalisme médical, à la notion de toute puissance, et, au bout du compte, au burn-out (je n’entre pas à dessein dans le modèle du transfert / contre transfert) (1) quand les divergences entre la réalité rêvée et le vécu quotidien deviennent aiguës. La patiente pense que si on lui avait palpé les seins le cancer aurait été diagnostiqué plus tôt. Pas sûr.
- L’Etat de l’Art est à la fois une donnée qui permet de se repérer, de se décider, de travailler, de survivre, et une illusion qu’il convient d’analyser de façon instantanée (ce que l’Etat de l’Art cache : les liens et conflits d’intérêts sous-jacents, l’effet de mode, les illusions collectives, l’absence de données contrôlées, le corporatisme, la volonté de puissance, l’argent, le suivisme…) et de façon longitudinale (la relativité des connaissances, leur volatilité, il ne faut pas avoir raison trop tôt — et trop tard, douter même si tout va dans le même sens, ne pas lire que les publications qui vont dans le sens de l’histoire et de son histoire personnelle, ne pas tweeter que les publications qui vont dans le sens de ce que l‘on pense a priori,…).
- La prescription d’une contraception hormonale n’avait pas la même signification philosophique et sociétale en 1982 que maintenant. On m’avait appris qu’il s’agissait d’un médicament et qu’il y avait des risques, des risques en général, risques avancés qui ne sont pas les mêmes que ceux que l’on avance aujourd’hui. Ainsi, avec le temps, est-on passé d’une grande prudence (examen gynécologique complet, prise de sang, et cetera) dans la prescription de pilule à un je-m’en-foutisme banalisant (le sociétal, à savoir la liberté de la femme pouvant disposer de son corps à tout prix, prenant le pas sur le conservatisme de la mise en avant de possibles effets indésirables mortels ou invalidants) à une prise de conscience des dangers là encore mis sous le boisseau pour cause de société. Mais que de résistances encore ! Nous en avons largement parlé ici et tous les problèmes ne sont pas réglés entre les « sociétaux » qui nient tout effet indésirable de la contraception hormonale (car la pilule est la plus grande révolution scientifique et sociétale du vingtième siècle…), les big pharmiens qui nient aussi pour faire du chiffre et pour toucher des pourboires et les médecins qui s’occupent de leurs patientes sans se soucier de l’idéologie ou du fric et qui savent que la pilule n’est pas un médicament et que ses effets indésirables sont à la fois mortels, invalidants et… sociétaux.
- L’histoire que je raconte est à mon avis exemplaire de l’évolution des relations patients / médecins depuis 1982 et ne conclut rien sur le problème scientifico-sociétal du dépistage organisé du cancer du sein.
- Exemplaire d’un point de vue relationnel : j’avais des certitudes et je les ai imposées à ma patiente ; je ne lui ai pas demandé son avis ; je lui ai palpé les seins sans lui expliquer pourquoi je le faisais ; que savait-elle de l’intérêt de palper les seins ? Ignorais-je (la réponse est non) que palper des seins est aussi un acte sexuel ?
- Exemplaire du problème scientifico-sociétal posé par le dépistage organisé du cancer du sein par mammographie qui dépasse le débat scientifique pur (je suis d’accord : un débat scientifique pur n’existe pas mais il existe cependant une part objective des données — à ceci près que générer des données, c’est à dire faire des hypothèses, penser un protocole, l’écrire, penser des cahiers d’observation, les écrire, présupposer un mode d’analyse statistique, interpréter les données, écrire l’article, surtout la discussion, est hautement subjectif et impur et influencé par le promoteur de l’essai qu’il soit public ou privé, promoteur qui n’est pas une entité flottant dans les espaces éthérés de la science mais immergé dans la société) : il est plongé dans le bain sociétal qui comprend pêle-mêle, la mort, la maladie, la peur de la mort, la peur de la maladie, le corps des femmes, le patriarcat, la médicalisation de la vie, et cetera.
- J’ajoute également que si un sondage était effectué chez les médecins sur le fait de palper des seins dans le cadre des visites de prévention et / ou de dépistage, nul doute qu’une immense majorité de ces praticiens, généralistes comme gynécologues ne diraient pas que la palpation des seins, isolée ou avant une mammographie de dépistage, est un facteur avéré de sur diagnostic. Et encore : j’ai longtemps conseillé aux femmes l’autopalpation de leurs seins de façon systématique, autre source de sur diagnostics.
- Qu’en conclure pour le dépistage organisé du cancer du sein par mammographie ? J’en ai parlé mille fois sur ce blog. J’écrirai, lorsque l’article de la Revue Prescrire dont j’étais relecteur paraîtra, un billet sur l’INCa qui nia tout sur diagnostic pendant des années pour en arriver au chiffre scandaleusement sous estimé de 10 %, ce qui montre combien les agences gouvernementales sont aussi influencées et influençables que les groupes privés qui, influencés et influençables, tentent d’influencer de façon ontologique. Il est désormais nécessaire de proposer une porte de sortie pour abandonner le dépistage organisé du cancer du sein par mammographie. De telles sortes que personne ne perde la face et qu’il n’y ait pas un séisme dans la société française. Il faut réenvisager les programmes de prévention et de dépistage. A vos réflexions !
Cancer/ASCO14 :Moins de ménopauses précoces et plus de naissances après un cancer du sein c’est possible.
Pour l’ouverture de la conférence qui marque son cinquantième anniversaire, la société américaine d’oncologie clinique, ASCO, a choisi de mettre l’accent sur le vécu des patients et de leurs proches. Longtemps focalisée sur la recherche de l’augmentation de quantité de vie, la cancérologie se penche de plus en plus sur les questions de qualité de …
Les illusions du dépistage du cancer du sein (bis repetita placent)
De la perception des bénéfices du dépistage du cancer du sein
Il faut lire cet article du NEJM sur le faible intérêt du dépistage du cancer du sein par un organisme indépendant suisse. La figure (francisée) que je reproduis ici est la donnée qui m’a le plus impressionnée. Elle compare la … Continuer la lecture → Continuer la lecture