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Archives de catégorie : ANSM
L’Agence française du médicament déconseille les vasoconstricteurs pour le nez… avec 20 ans de retard

Fin octobre 2023, l’agence nationale du médicament française (ANSM) a déconseillé l’utilisation des vasoconstricteurs par voie orale pour le traitement du rhume, qui sont pourtant toujours en vente libre dans les pharmacies. Un « déconseil » porté par la revue Prescrire depuis l’an 2002… Réactions de plus ou moins bonne foi Le texte de l’ANSM se contente … Lire la suite Continuer la lecture
Liste française des médicaments essentiels : vraiment ?

Lutter contre les pénuries de médicament est un véritable enjeu de santé publique. À défaut de faire respecter leurs obligations aux industriels du médicament, le gouvernement a publié une liste de « médicaments essentiels ». Hélàs, les choix de cette liste ont de quoi étonner, la méthode est obscure et les conflits d’intérêt ne sont pas publics. … Lire la suite Continuer la lecture
Pénuries de médicaments : depuis plus de 20 ans

En 2023, on parle beaucoup de pénuries de médicaments. Elles touchent en effet des médicaments très utilisés et difficiles à remplacer. Mais des pénuries ont été signalées par la revue Prescrire depuis plus de 20 ans. Elles peuvent avoir de graves conséquences pour la santé publique. Les chaînes de production sont fragiles Une première série … Lire la suite Continuer la lecture
Pros : Prescrire, oct. 2022 : médicaments utiles et inutiles

Chaque mois, la revue indépendante Prescrire passe en revue les médicaments nouvellement commercialisés, ainsi que les nouvelles indications de médicaments déjà sur le marché. Elle en discute les mérites et démérites, par comparaison avec les autres traitements disponibles. Voici les médicaments qu’elle a examinés dans son numéro de octobre 2022. POUR LES PROS :L’article qui … Lire la suite Continuer la lecture
Médicaments : le labyrinthe de l’information officielle

Pour certains médicaments commercialisés en France, il n’est pas toujours facile de dénicher des informations fiables et pertinentes.Dans cette première partie, nous passons en revue les sources qui délivrent une information officielle : le dictionnaire Vidal, l’Agence française du médicament, l’Agence européenne du médicament et la base de données publique des médicaments.Nous parlerons une autre … Lire la suite Continuer la lecture
La santé en bande organisée.
310 pages – 20,5 €Je me suis jeté avec gourmandise sur le livre.Pour des raisons personnelles, je connais à la fois le milieu de l’industrie pharmaceutique et celui de l’Agence du médicament.Disons : j’ai connu il y a quelques années et au moment… Continuer la lecture
Transparence et vaccins Covid : peut mieux faire !

Les agences du médicament américaine et européenne sont en principe tenues à la transparence de leurs décisions. Mais elles tentent parfois d’y échapper. Surtout lorsque les pressions économiques et politiques sont fortes. Les vaccins Covid en donnent un exemple. La loi impose aux administrations et agences des pays occidentaux de publier les données à partir … Lire la suite Continuer la lecture
Des nouvelles du ministère de la vérité?
Nous avons vu dans un premier volet que « le ministère de la vérité » s’occupait de vaccination antigrippale et de dépistage du cancer du sein. Mais est-ce les deux seuls sujets dont ce ministère s’occupe? Il n’est est rien. C’e… Continuer la lecture
Lévothyrox, la suite….. L’ ANSM
Je reviens sur les dernières informations sur le sujet. Tout d’abord j’ai parcouru le site d’un pharmacien travaillant dans l’industrie pharmaceutique. Il m’a appris pas mal de choses intéressantes. J’aborderai dans un autre billet, ce que madame la ministre de la santé nous a dit le 15 septembre. . Dans un billet, ce pharmacien […] Continuer la lecture
L’affaire Levothyrox.
A la demande de l’ANSM (voir ICI) les laboratoires Merck ont changé la formule du médicament Levothyrox.
Mais surtout : la rhétorique généricante a comme leitmotiv que les excipients à effets non notoires, voire notoires, ne produisent rien et sont des lubies des patients…
Quant à ceux qui pensent (il y a quand même des inconscients) que la pharmacovigilance viendra à bout de ce problème, je rappelle que la pharmacovigilance passe à côté de tout et de l’important et ce, d’autant plus désormais, que l’agence européenne (la fameuse directive européenne) a délégué la pharmacovigilance aux industriels.
JP Rivière fait un résumé exact et neutre de ce qui s’est passé (sans parler des génériques) : ICI.
Le pharmacien, dont on connaît les liens d’intérêts avec big pharma, écrit un truc sans intérêt mais parle de l’information des patients et en remet une couche sur l’incompétence des médecins : LA.
- Fallait-il vraiment changer la formule ?
- Etait-ce une demande des patient.e.s ?
- Etait-il judicieux de changer la formule d’un médicament qui serait prescrit, selon l’Agence, à 3 millions de personnes en France, sans informer au préalable de façon utile, appropriée, et convaincante, les prescripteurs et les utilisateurs ?
- Etait-il impossible de prévoir que des effets indésirables, fussent-ils mineurs, puissent apparaître avec 3 millions de patients et dans une pathologie où non seulement la marge thérapeutique est étroite mais où (cf.point 9.) les variations intraindividuelles sont très fortes avec le même médicament dans le même boîtage ? Imaginons qu’une diarrhée apparaisse chez 1 % des patients, cela signifie donc 3000 patients se plaignant de diarrhée… Où l’Agence avait-elle la tête ? Existe-t-il des services de pharmacovigilance suffisamment armés pour traiter un tel afflux de données ?
- Existait-il des données solides sur les effets indésirables rapportés avec l’ancienne formule ?
- Existait-il des publications sur les effets secondaires du mannitol et de l’acide citrique à doses non significatives ?
- Est-ce raisonnable d’attribuer des effets indésirables à un éventuel mécanisme d’action (je parle pour la patiente experte…) ?
- Est-il sensé d’affirmer (je parle pour une des associations de patients) que le médicament Levothyrox est devenu « dangereux » ? La pétition pour le retour à l’ancienne formule est un modèle de désinformation (voir LA) qui pourrait faire croire que les rédacteurs de l’ANSM et ceux de la pétition proviennent du même moule idéologique.
- Faut-il remettre en cause l’idée consensuelle (ou presque) selon laquelle les génériques ne peuvent entraîner d’effets indésirables significatifs ? Car, dans le cas de Levothyrox, la nouvelle formule est stricto sensu un princeps générique du princeps.
- Pourquoi, à cette occasion, ne pas avoir rappelé que la prise, l’horaire de prise, la possible interférence avec le bol alimentaire, sont des facteurs déterminants pour l’absorption et donc la bio-disponibilité de la molécule ? Et que ces modifications de prises et de bol alimentaire peuvent entraîner des variations de TSH tout en continuant de prendre le même médicament du même lot ? Les endocrinologues le savent. Les médecins généralistes le savent également.
- Pourquoi ne pas informer sur le fait que les indications cliniques de prescriptions rendent compte de situations extrêmement différentes ? Une substitution post thyroïdectomie chirugicale pour cancer (le sur diagnostic, le surdiagnostic, voir LA) n’est pas de même nature que la prescription de levothyrox au cours de l’équilibration d’un Basedow ou lors d’une dysthyroïdie liée à l’amiodarone…
- Quid des génériques de Levothyrox dont on sait qu’ils posent des problèmes de biodisponibilité depuis la générication aux Etats-unis d’Amérique en 2003 (cf. supra) ? On rappelle que le générique Teva a été en France retiré du marché pour des problèmes de stabilité.
- Pourquoi, à cette occasion, ne pas s’interroger sur le sur diagnostic et sur le sur traitement par Levothyrox ?
- Pourquoi parler du rôle délétère des medias alors que les medias ne sont là qu’en bout de processus et qu’il est normal qu’ils n’en sachant pas plus que les experts de l’ANSM ?
- Jusqu’à 2007 les 70000 Néo-Zélandais qui avaient besoin d’un traitement hormono-substitutif par la thyroxine se voyaient prescrire de l’Eltroxin commercialisé par les laboratoires GlaxoSmithKline (GSK) et cela faisait trente ans que cela durait. GSK décide en 2007 de transférer l’usine de fabrication d’Eltroxin du Canada vers l’Allemagne. A cette occasion le contenu des excipients change et l’aspect de la nouvelle formulation n’est plus la même pour le gravage, la taille et la couleur. Selon certains rapports, disent les auteurs néo-zélandais, le goût et la vitesse de dissolution sur la langue changent aussi. Quant au principe actif, la thyroxine, il reste inchangé et continue à être fabriqué en Autriche (nous vivons une époque formidable !). La nouvelle formulation est donc désormais délivrée aux patients à partir de 2007 2008 et le taux de signalement d’effets indésirables est multiplié par 2000. Il est à signaler qu’il n’y a pas d’autre formulation proposable aux patients. On passe, disent les auteurs, de 14 notifications en 30 ans à 1400 en 18 mois. Qu’est-il arrivé ?
- Les effets indésirables. Leur fréquence : les premiers effets indésirables ont été rapportés en octobre 2007, il y en avait 294 en juillet 2008 et le pic (492) a été atteint en septembre 2008 pour décroître ensuite : 177 en octobre et 21 en novembre. Il est à noter que dans les autres pays où la substitution s’était faite il avait été noté une augmentation des effets indésirables mais sans commune mesure avec ce qui se passait en Nouvelle-Zélande. Leur nature : à peu près la moitié d’entre eux (prise de poids, fatigue, myalgies, arthralgies et dépression) peuvent être rapportés à l’hypothyroïdie mais pour d’autres fréquemment rapportés, cela n’est pas le cas : conjonctivite, douleurs oculaires, maux de tête, prurit, éruptions cutanées, vision anormale ou trouble, nausées, troubles digestifs.
- Analyse des causes. Facteurs intrinsèques. L’Agence néo-zélandaise (Medsafe) a fait procéder à de nouvelles analyses de bioéquivalence qui ont conclu à une conformité acceptable de la nouvelle formulation et au fait que les excipients contenus étaient bien ceux annoncés par la firme. Les auteurs disent ceci : 5 % des effets pouvaient en théorie être attribuables à la nouvelle formulation. Pas plus. Facteurs externes. a) La substitution de formule s’est produite à un moment où l’on accusait l’Agence néo-zélandaise gérant le budget de la santé (Pharmac) de casser les coûts. b) Des bruits sur le Web prétendaient que la nouvelle formulation était fabriquée en Inde, qu’elle contenait des OGM, et du glutamate. Le rôle d’un « champion ». Un pharmacien d’une petite ville de Nouvelle-Zélande s’est fait l’avocat des patients souffrant d’effets indésirables liés à la nouvelle formulation, a été largement interrogé par les medias et a cherché à trouver un produit de substitution pour les soulager. les auteurs soulignent le rôle néfaste qu’un tel champion, professionnel de santé d’une petite ville s’opposant à Big Pharma, peut avoir in fine. Le rôle des médias. Les auteurs insistent sur la couverture journalistique de l’affaire, font des analyses géopgraphiques sur relations entre le nombre d’effets indésirables dans une région de Nouvelle-Zélande et le nombre d’articles de journaux publiés localement. Ils citent une comédie musicale à succès parlant de malfaçons de médicaments en Inde. Ils citent le web et ses rumeurs, ses fausses informations mais, paradoxalement, ne font aucune mention du quantitatif, ce qui ruinerait leurs inférences locorégionales. Le facteur patient. Les auteurs parlent de labilité émotionnelle chez les patients hypothyroïdiens et donnent des informations très mécanicistes et assez peu respectueuses des plaintes des patients.
- Les conclusions des auteurs : méfions-nous à l’avenir des changements de formulation et de l’introduction des génériques qui peuvent induire des peurs chez les patients qui sont coûteuses pour les gouvernements et pour les patients impliqués.
J’avais fait des commentaires sur cet article et j’avais souligné, déjà, le mépris pour les patients.
- Comme les effets indésirables sont « impossibles », ils n’existent pas.
- Comme les effets indésirables n’existent pas ils sont d’origine fantasmatique et hystérique (cela tombe bien la majorité des patients prenant Levothyrox sont des patientes).
- Les patient.e.s sont coupables.
- Les patients.e.s sont des nul.le.s
- Les prescripteurs (médecins) ont toujours raison même quand ils ne connaissent pas le sujet et, surtout, quand ils le connaissent.
- Les agences gouvernementales ont toujours raison et ne remettent jamais en cause leurs affirmations.
- Les associations de patients ne sont pas infaillibles, ne représentent parfois qu’elles-mêmes, et se tirent la bourre entre elles.
- Les autorités sachent que la médecine étant devenue consumériste il faut se mettre à l’heure du consumérisme.
- Les prescripteurs sachent que les patients ne sont pas des veaux et qu’il ne suffit pas de dire, « le principe actif est le même » pour que l’efficacité soit la même quel.le que soit le/la patient.e
- Les patients sachent qu’il n’existe pas de corrélation directe entre un taux de TSH et le bien-être d’un individu fût-il malade.
Dragi Webdo n°95: Raisonnement clinique, prescription metformine, Jus de pomme et GEA, multimorbidité, prévention primaire cardiovasculaire
Dragi Webdo n°74: vaccins (ANSM), Diabète type 2 (reco NICE), bilharziose (HCSP), automédication (60millions), SAOS/HTA, arthrose/radiographie
Dragi Webdo n°53: polypathologie (HAS), bronchiolite (reco du NICE), IMPROVE-IT, AVK et chir dentaire, télémédecine, varenicline, traitement intensif du diabète
Dragi Webdo n°52: résistances antibiotiques en ville, dépistage ostéoporose, vaccination (coqueluche, HPV, rotavirus), valproate (ansm), albuminurie, rhinite allergique, néphropathie diabétique
Bonjour à tous! Je commencerai par féliciter les D4, désormais néo-internes pour les jours difficiles qu’ils viennent de passer. L’ECN c’est fini, profitez bien de vos vacances! On enchaine avec les actus de la semaine, parce qu’il y a pas mal de choses à raconter.
Hors catégorie, je commencerai par parler d’un travail de thèse que j’ai découvert sur « Voix médicales« . Ce travail étudie l’influence de la presse médicale sur les prescriptions des médecins. L’auteur a comparé les « Prescririens » (lisant une revue indépendante) aux « non Prescririens » (lisant des revues en partie financée par l’industrie pharmaceutique). Un travail passionnant!
1/ Santé publique
Les vaccins anti-rotavirus sont dans la ligne de mire des autorités de santé. Après le retrait de la recommandation de vacciner du HCSP, voilà que la HAS déclare que les deux vaccins disponibles (rotarix et rotateq) ont un service médical rendu insuffisant. A la bonne heure!
L’ANSM a publié une lettre concernant les nouvelles conditions de prescription du valproate et de ses dérivés: prescription initiale annuelle réservée au spécialiste et après accord de soins découlant d’une information complète. Des documents prescripteurs et patients sont disponibles ici.
Les néerlandais ont étudié le bénéfice des la vaccination anti HPV des garçons et des filles en terme de QALY. Comme le titre de l’article l’indique, on est dans des statistiques Bayesiennes. Une telle vaccination réduirait de 37% la perte de QALY lié aux cancers induits par les HPV chez l’homme en tenant compte du taux de couverture de 60% chez les femmes (on en est loin en France) et jusqu’à 66% avec taux de couverture de 90%. Cette belle diminution est quand même limitée par le nombre d’homme a vacciner pour éviter un cancer: environ 2000 pour un cancer de l’anus et autant pour un cancer ORL lié à HPV.
Enfin, l’été va arriver. Il faut penser à éduquer les patients face au risque de forte chaleur, notamment les sujet âges. L’INPES a donc mis à jour ses « repères pour la pratique clinique » sur le sujet ici.
2/ Cardio-vasculaire
Une question que l’on se pose parfois est: que mesurer pour estimer l’atteinte rénale dans les maladies cardio-vasculaire. Jusque là, la microalbuminurie était réservée au diabétique. Cependant, d’après cet article, l’étude de l’albuminurie/créatininurie combiné à l’estimation du DFG serait utile en terme de prédiction de risque cardio-vasculaire. Il reste encore à connaitre les implications en pratique clinique…
L’EMA vient d’autoriser un premier anti-PCSK9 dans le traitement de l’hyperlipidémie, seul ou en association dans l’hypercholestérolémie familiale ou l’hypercholestérolémie de type 2. Notons que la phrase résumant ce que je peux penser de cette molécule est présente dans le communiqué de l’EMA: « The effect of Repatha on cardiovascular morbidity and mortality has not yet been determined. »
3/ Infectiologie
Devant l’augmentation du nombre de cas de coqueluche chez l’enfant aux Etats Unis, les auteurs de cet article se sont posé des questions sur l’efficacité des vaccins contenant une valence quadrivalents avec valence coqueluche acellulaire. L’étude retrouve une efficacité du vaccin de 73% l’année de la vaccination, qui chute après 2-4 ans à 34%! Voilà de quoi rappeler l’importance de cette vaccination chez l’enfant la 1ère année de vie, mais également que cette vaccination est trop imparfaite pour exclure un diagnostic devant une clinique évocatrice.
La SPILF poursuit sa guerre contre les résistances bactériennes, et surtout celles aux fluoroquinolones. Elle a donc publié une mise au point sur cette classe thérapeutique selon les indications pour un meilleur usage par voie systémique. Rien de très neuf, cependant, on note une discordance entre le texte long et le pdf mis en ligne: le texte dit, conformément à la position des infectiologues, pas de fluoroquinolones en 1ère intention dans les infections génitales hautes de la femme, alors que le pdf est plus « ouvert » : utilisation de fluoroquinolones possible si associée à un antibiotique anti-gonocoque. Le débat sur le sujet n’est pas clos…
Transition parfaite pour un article étudiant la lutte contre les résistances aux antibiotiques en soins primaires. L’angle de vue est intéressant, et on trouve un schéma de la « minimisation de l’usage d’antibiotiques en soins primaires dans les infections respiratoires ». Cela décrit à chaque étape de l’histoire du patient les facteurs influençant la prescription ou la non prescription.
4/ Rhumatologie
Le BMJ s’est intéressé au sur-diagnostic d’ostéoporose pour prévenir les fractures du col fémoral. Leur analyse retrouve que le nombre de patiente à traiter pour éviter 1 fracture de hanche est de 175 pendant 3 ans, et que 75% des femmes de plus de 65 ans pourraient recevoir un traitement selon les recommandations américaines… Si l’on regarde le forest-plot suivant étudiant l’efficacité des bisphosphonates, on observe que dans les études portant sur la prévention primaire exclusivement, un traitement par bisphosphonate n’a pas d’efficacité significative. En prévention secondaire, la diminution du risque de fracture atteint 40%.
5/ Allergologie
Alors que je parlais il y a peu des recos américaines sur la rhinite allergique (ici) , les français abordent à leur tour le sujet. Voici un article rapportant ce qui s’est dit. Je note surtout que j’ai 5 ans de retard sur l’évaluation de la HAS qui disait déjà que le scanner « cone beam » pourrait se substituer au scanner classique dans le bilan de sinusites chroniques.
6/ Diabétologie
Pour finir sur un peu de diabétologie, le Lancet Endoc & Diabeto a publié un article sur les traitements anti-hypertenseurs chez les patients avec maladie rénale chronique et diabète. L’intérêt de l’article est surtout qu’il s’agit d’une méta-analyse en réseau. C’est un type de méta-analyse permettant de faire des comparaison indirectes entre des médicaments. Ça permet, par exemple de comparer un médicament A et un médicament B alors qu’il n’existe que des études comparant A à C et B à C (C étant souvent le placebo). L’étude retrouve qu’aucun traitement n’a fait mieux que le placebo pour diminuer la mortalité, mais que le double blocage du système rénine-angiotensine par IEC associé à un sartan ralentissait l’évolution vers l’insuffisance rénale terminale. Dans cet article, ce double blocage n’a pas augmenté les hyperkaliémies et les insuffisance rénales aiguës (bien que ce ne soit vraiment pas loin de la significativité…) En pratique, il y aurait peut être une place dans un coin au double blocage , mais la majorité des études (ONTARGET et VA NEPHRON-D) retrouve cependant une balance bénéfice-risque défavorable (et les précautions d’emploi de l’ANSM)
C’est quasiment fini pour cette semaine! Je vous laisse sur un peu plus de légèreté, à savoir les aventures de Tintin! Une étude de La Presse Médicale démontre que sous ses airs de « monsieur tout le monde », le journaliste a, en fait, capacités d’endurance dignes des plus grand super héros américains!
Sur ce, à la semaine prochaine!
@Dr_Agibus Continuer la lecture
Dragi Webdo n°50: Pharmacoviglance: toux, GEA, acné, BPCO (ANSM-HCSP), reco prévention paludisme (HCSP), suivi de l’enfant: oph et auditif, ex.clin. & appendicite, variabilité de l’HbA1C
Mais qu’est ce que le temps passe vite!!!! Voilà 1 an déjà que j’écris de Dragi Webdo et nous en sommes maintenant au 50ème!!! Il y a beaucoup plus de lecteur que j’aurai jamais imaginé, alors:
MERCI A VOUS!
Et sur cette note enthousiaste, c’est parti pour les actus de la semaine!
1/ Pharmaco-vigilance
L’EMA et l’ANSM insistent sur le danger de la codéïne chez l’enfant. Pour mémoire, il y a 2 ans, l’EMA avait déjà recommandé de ne plus utilisé de codéïne chez l’enfant avant 12 ans dans son indication antalgiques (ici). Ce sont maintenant les sirops antitussifs avec codéïne qui ont été visés du fait du bénéfice faible et des effets indésirables pouvant être grave. Les antitussifs codéïnés sont donc contre-indiqué avant 12 ans, leur usage n’est pas recommandé avant 18 ans, et tout médicament codéïné est maintenant contre-indiqué pendant l’allaitement comme expliqué là . Etrangement, les dérivés de la codéïne ne sont pas mentionnés: alors, le dextrométorphane, on peut l’utiliser? La balance bénéfice risque n’est pas forcément meilleure…
J’en avait déja parlé précédemment ici , de la restriction de prescription de l’isotrétinoïne orale dans l’acnée aux dermatologues. L’ANSM a donc publié un communiqué entérinant cette décision. La lettre est bien faite et reprend les points à suivre lors de la prescription de ces traitement et les modalités de renouvellement avec test de grossesse dans les 3 jours précédents. L’étude utilisée justifiant la restriction aux dermato montre que le test de grossesse était effectué à 67% par les dermato contre seulement 37% par les MG à l’initiation du traitement (ce qui est exactement le contraire de ce qui avait été retrouvé précédemment et que j’avais écrit dans mon billet…)
Ensuite, le HCSP est revenu sur sa décision de recommandé le vaccin anti-rotavirus. Les évolutions défavorables d’un certain nombre d’invagination intestinale aiguë ont conduit à cette décision. Le HCSP rappelle que si la vaccination était effectuée pour convenance personnelles des parents, ils doivent être particulièrement informés des signes d’IIA et de la conduite à tenir.
Enfin, le PRAC réévalue le rapport bénéfice/risque des corticoïdes inhalés dans la BPCO compte tenu de la majoration du risque de pneumopathie infectieuse. Affaire à suivre!
2/ Infectiologie
Les recommandations de prévention du paludisme chez le voyageur ont été publiées par l’HCSP. La modification principale est la suppression des 3 zones car elle n’était adoptée par aucune autre pays que le notre. Pour résumer les traitements: sont recommandés quasiment partout (où y’en a besoin) et sans distinction Atovaquone-proguanil ou Mefloquine ou Doxycycline sauf en amérique centrale où la chloroquine est recommandée.
La revue Minerva s’est intéressé ce mois ci aux antibiothérapies différées dans les infections des voies respiratoires. L’étude retrouvait que l’absence d’antibiothérapie ou l’antibiothérapie différée de quelques jours ne modifiait pas le devenir des patients, ni leur satisfaction. L’étude avait recruté des patients très voir trop large: des patients de plus de 3 ans pouvant être atteint: d’OMA, de pneumopathie, de rhinopharyngite, de bronchite, de grippe et d’angine. Si dans certaines de ces pathologies, l’antibiothérapie a un rôle plutôt sur la durée des symptomes, il ne faudrait pas conclure par exemple que le traitement par antibiotiques dans toutes les pneumopathies est inutile… Ce qu’il faut retenir à mon sens, c’est l’absence de différence de satisfaction entre les patients ayant reçu un antibiotique différée et ceux n’en ayant pas reçu.
3/ Pédiatrie
En général, l’ophtalmologie n’est pas le fort des MG et le suivi de l’enfant est parfois un peu complexe. Alors quand on mélange les deux…. Bref, heureusement que parfois le BMJ fait des articles en libre accès pour clarifier certaines choses. L’article est particulièrement bien fait et utile, avec des tableaux concis (ci-dessous) et des vidéos pour améliorer sa pratique clinique.
Quand ne pas adresser à l’ophtalmo déjà surbooké et que faire:
Dragi Webdo n°49: vaccins, dépistage immunologique CCR, post-AVC, appendicite
Bonjour! J’espère que cette troisième semaine de 4 jours à bien débuté et que vous pourrez autant profiter du soleil que moi. (D’ailleurs, c’est à lui que vous devez le retard dans ma publication hebdomadaire…)
Cette semaine, je décernerai des félicitations à l’équipe du #MedEdFr qui fête ses 1 an, pour ses rendez vous du jeudi soir, auquel je ne peux que trop rarement participer.
C’est parti pour les courtes actualités de la semaine dernière!
1/ Pharmaco-vigilance
Après les ruptures de stock de vaccins contenant la valence « coqueluche », ceux ne la contenant pas commenent à manquer à leur tour: le DTvax n’est plus disponible.
Vaccins toujours: les vaccins anti-méningocoque C avaient des difficultés d’approvisionnement qui avaient donné lieu à des recommandations transitories du HCSP. Les tension d’approvisionnement sont terminées , et le calendrier vaccinal peut être appliqué de façon traditionnel.
2/ Santé publique
Les nouveaux tests de dépistage du cancer colo-rectal vont être disponible: Madame la Ministre en a reparlé et à insisté sur l’importance de dépistage du CCR. De façon plus pragmatique, voilà en vidéo, ce que ça va donner:
J’avoue que c’est, avec le dépistage du cancer du col utérin, un des dépistage sur lequel j’insiste particulièrement… J’espère que des études en population « réelle » avec ce nouveau test iront dans ce sens et que l’augmentation attendue des diagnostics améliorera vraiment les patients et n’entraine pas un sur-traitement abusif…
Un patient qui reconsulte pour un même motif est un patient qui est potentiellement plus grave. Ce phénomène a déjà été bien observé et la relation mortalité/nombre de consultation est remise au gout du jour par un article . Cette revue de la littérature a mis en évidence une multiplication par 2,2 des patients consultant fréquemment aux urgences. Tout ça pour dire, que « le patient hypochondriaque » qui vient « toujours pour la même chose » , et ben, il a un risque supérieur aux autres patients: alors restons vigilants!
3/ Neurologie
L’article du Lancet qui fait parler de lui est celui parlant de la mobilisation précoce en post-AVC. C’est une étude controlé randomisée étudiant le levé précoce versus les soins courants avec comme critère de jugement principal, le score de rankin à 3 mois évaluant le handicap. Et ben, contrairement à ce qu’on trouve dans de nombreuses recommandations, le lever précoce était, dans cette grande étude, associé à un handicap significativement supérieur au groupe de soins courant, sans augmentation significative de la mortalité. Pour vivre mieux restons couchés?
4/ Chirurgie
C’est pas courant que je parle d’article de chirurgie, mais celui-ci me semble intéressant car il porte sur l’appendicite aigüe . La question a toujours été: faut il opérer systématiquement, peut on repousser l’intervention? La revue prescrire avait passé en revue l’épidémiologie des appendicite et retrouvait toujours un nombre supérieure d’appendicectomie en France par rapport aux autres pays, mais le traitement de référence reste la chirurgie (Rev Prescrire 2014 ; 34 (374) ). Cependant, quand le diagnostic est posé, quel délai est optimal pour l’appendicectomie? L’étude retrouve une augmentation de 66% de complications chez les patients ayant été opéré dans un délai supérieur à 48 heures par rapport à ceux opérés en moins de 24 heures et entre 24 et 48 heures (sans différence entre ces deux groupes). Le délai n’est malheureusment pas bien expliqué: délai entre premiers symptomes et chirurgie, ou délai entre diagnostic et chirurgie?
En pratique de ville, en cas de patient consultant pour une douleur abdominale, on peut se dire qu’on a raisonablement le doit de ne pas conclure à une appendicite à la première consultation. Donner des conseils au patient pour qu’il reconsulte et faire le diagnostic 24h après ne semble pas être une perte de chance pour lui.
Sur ce, encore un joyeux anniversaire au MedEdFr et à la semaine prochaine pour un 50ème DragiWebdo!
Bonne journée! Continuer la lecture
Dragi Webdo n°46: ibuprofene et risque cardio/nephro, diabète gesta et grossesse, alcool et tabac en MG, VIH, reco ostéoporose (US), pompes à insuline
Dragi Webdo n°44: vaccin anti-rotavirus, pneumopathie, sinusites (reco américaines), GEA à ECEH, traitements arthrose, IVG, dépistage cancer prostate
Dragi Webdo n°42: coronaropathie diag/ttt (congrès ACC), grippe (HCSP), baclofène (ANSM), homéopathie, AVC/folates, infection virale ou bactérienne?
5/ Addictologie
Que font les autorités ? Un parfum de Médiator ?
Il y a quelques mois , une thèse de médecine montrait que l’effet diabétogène des statines était méconnu. Cet effet secondaire des statines est pourtant connu car une alerte de la FDA le signalait dès 2012, une dernière mise à jour date même de début 2014. Cette thèse montre par ailleurs qu’une notice de médicament […] Continuer la lecture
Équivalences Metformine base
Un tableau pratique sur le site de l’ANSM en ces temps de rupture d’approvisionnement. Continuer la lecture
Urgent : cherche directeur général pour Travaux d’Hercule et du Médicament
Bonjour Il est des propositions de CDD plus discrètes : une pleine page « rédactionnelle » dans Le Monde daté du 26 mars. Le dernier des quotidiens du soir y fait publiquement état des impasses dans le recrutement du futur directeur général de l’Agence de sécurité du médicament (Ansm). Le poste est ouvertement vacant et la situation sans réel précédent. […] Continuer la lecture
Mieux que celles en chocolat, les cigarettes électroniques ouvriront-elles la voie au tabac ?
Bonjour On l’appelle déjà « Loi Hamon ». Elle traite des tests de grossesse, du démarchage téléphonique et des plats « faits maison ». Elle traite aussi de la cigarette électronique. C’est à l’article 36, qui modifie le code de la santé publique et interdit sa vente aux mineurs. Cela donne ceci : Simuler L’article 36 modifie et complète l’article […] Continuer la lecture
Baclofène : sa RTU a été « oc-tro-yée » » aux alcooliques (Marisol Touraine)
Bonjour Dernières nouvelles du front contre la maladie alcoolique. 1 La ministre de la Santé « se réjouit ». « Baclofène : Marisol Touraine se réjouit de la première RTU pour raison de santé publique ». Ainsi titré, le communiqué de presse du ministère de la Santé n’a pas tardé après la mise en ligne sur le site de l’Ansm […] Continuer la lecture
RTU – alcool accordée: le Baclofène entre dans le temps des orages
Bonjour, Cela s’est fait sans feu d’artifice. C’est fait, comme on peut le voir ici : l’Agence nationale de sécurité du médicament (Ansm) vient d’accorder une Recommandation temporaire d’utilisation (RTU) au baclofène dans la prise en charge de l’alcoolo-dépendance. C’est fait et on ne compte plus le nombre des occurrences de « baclofène » dans ce blog ouvert […] Continuer la lecture
Baclofène: Dominique Maraninchi bouclera-t-il la boucle ?
Bonjour Libération de ce jour croit pouvoir annoncer sa fin : « Maraninchi quitte la direction de L’Agence du médicament ». En ces termes (Eric Favereau) : « Il s’en va. Et ne s’en cache plus. Le professeur Dominique Maraninchi, qui dirige l’Agence nationale de sécurité des médicaments depuis 2011, a annoncé à ses proches qu’il allait partir «plus vite prévu de […] Continuer la lecture
Sous Soriatane® 357 grossesses ont été observées et « près de 40 % » interrompues
. Bonjour Alerte et mise en garde. En accord avec l’Ansm, le Centre Midi-Pyrénées de pharmacovigilance vient d’informer les professionnels de santé du « renforcement des mesures de minimisation du risque tératogène » de l’acitretine (Soriatane®) d’ Actavis . Indications de cette spécialité antiacnéique : psoriasis sévère, maladies liées à des troubles de métabolisme d’épiderme (partie superficielle de la […] Continuer la lecture
Alcoolisme-baclofène : mandarins et fantassins remontent au front
Bonjour L’alcoolisme n’est pas un vice. Ce n’est pas non plus une faiblesse de caractère. Mais qu’est-ce donc que ce penchant qui vous fait réclamer quel qu’en soit le prix. L’ivresse massive et non plus le bel auxey- duresses ? Cela peut être assez simplement dit : l’alcoolisme n’est qu’une maladie. Une maladie qui se soigne. Surtout quand on […] Continuer la lecture
Alcoolisme : l’exaspération des pro-baclofène
Bonjour, C’est un « coup de gueule » doublé d’un coup de semonce. L’opération a commencé aujourd’hui sur les ondes d’Europe1. Elle devrait se poursuivre ici et là sur d’autres médias dans les jours qui viennent. Celles et ceux qui suivent l’affaire du baclofène en connaissent la trame. Ils savent aussi que c’est une longue affaire, une […] Continuer la lecture
Faux tests du sida : mais que fait la police ?
Bonjour Ceci est une mis en garde. Il n’existe pour l’heure, en France, aucun autotest de dépistage de l’infection par le VIH disponible. Il en est de même sur le marché européen. Plus précisément il n’existe aucun autotest qui serait conforme à la réglementation (marquage CE). L’Agence nationale de sécurité du médicament (Ansm) vient de […] Continuer la lecture
Feu la pilule Diane® 35 revient dans les officines de France
La France l’avait laissée à terre. Dans quelques jours elle sera officiellement de retour. Personne ne semble vouloir trop revenir sur le corps du délit. Rapide retour sur l’affaire Diane® 35 Il y a un an personne n’avait vraiment compris. Etrange acharnement des autorités sanitaires françaises contre Diane® 35, médicament historique de la puissance […] Continuer la lecture
Doxycycline® : ta disparition, de quoi est-elle donc le nom ? (2)
Cet antibiotique-phare vient de disparaître totalement des pharmacies françaises (mémoire-blog) Explication officielle : plus de matière première. Ces situations de ruptures de stocks se multiplient et inquiètent. Les reporters médicaux du Vieux Continent seront bientôt sur le pied de guerre. Objectif : enquêter dans les cornues chinoises et indiennes des nouveaux géants de la chimie pharmaceutique Ainsi […] Continuer la lecture
Cannabis : le très cher Sativex® sera-t-il remboursé par notre collectivité ?
Sans doute. Mais à quel prix ? Le feuilleton du Sativex ® commence dans une certaine confusion. On aimerait savoir qui est ici en charge de la pédagogie. Il ne faudrait jamais donner la parole aux enfants. Ils sont terribles. Ecoutez ceci, c’est édifiant (une minute et trente-quatre secondes). C’était hier jeudi 9 janvier 2014 sur […] Continuer la lecture
9 janvier 2014 : la doxycycline® a disparu des pharmacies françaises (1)
Rupture des stocks de tous les médicaments oraux contenant cet antibiotique majeur 1. Raison officielle invoquée : difficultés d’approvisionnement en matière première. Pas de retour prévu à la situation normale avant, au mieux, la fin mars. Pourquoi ?En raison de « fortes tensions ». A suivre. Un choc. Depuis un demi-siècle la doxycycline est un antibiotique majeur […] Continuer la lecture
Xanax®, Stilnox® et Lexomil®: en France, c’est reparti comme en 40
Vingt ans après le bilan a quelque chose de véritablement désespérant. Reprise massive des prescriptions-consommations longue durée des « benzodiazépines-anxiolytiques-hypnotiques ». Le chômage ? Les généralistes ? Big Pharma ? Ceux qui nous gouvernent ne se risquent pas à vouloir savoir pourquoi. Souvent le titre trahit son auteur. « Etat des lieux en 2013 de la consommation des benzodiazépines en France » […] Continuer la lecture
Alcoolisme : dans l’ombre du baclofène, le nalméfène (ou le coût de la tentation)
Que saurions-nous sans le mensuel Prescrire ? Moins informé. Nettement moins. Et nettement moins bien. Dernière démonstration en date avec le nalméfène ou Selincro®. Cette spécialité (Lundbeck) sera bientôt commercialisée. A quel prix ? Pour quels bénéfices ? Fléau alcoolique et guerre de tranchées (1). Dans la famille alcoolique on demande le mythique baclofène. L’Ansm ne devrait guère […] Continuer la lecture
Pilules : quand l’ANSM montre sa triple incompétence et son ignorance
L’ANSM est bien embêtée. Voir son communiqué du 21 décembre 2012 : LA.
Mais, braves gens, dormez sur vos deux oreilles, un Conseil d’Administration va bientôt être réuni sur le sujet : LA. Le grand docteur Maraninchi a fait des déclarations préliminaires, des coups de sonde dirait-on pour des professionnels coupés du terrain, et les grands sages envisagent : 1) De laisser la prescription des PG3 et des PG4 aux seuls spécialistes (Christian Lehmann suggérait, dans le même style, que le PSA ne puisse plus être prescrit que par les urologues et j’ajoute, les mammographies par les mammographies) ; 2) de dérembourser les PG3 (qui l’étaient déjà !)
Ces chiffres ne sont interprétables qu’en fonction a) du nombre absolu de prescripteurs généralistes et spécialistes (les gynécologues médicales sont, selon cette source (ICI) 2100 et les gynéco-obstétriciens 5032. Versus 70 000 médecins généralistes. Soit une proportion de 1 sur 10 ; en fonction b) du nombre de primo-prescriptions (en langage marketing : initiation de la prescription) : en effet le poids des spécialistes hospitaliers ou libéraux est fort pour la patiente, il est plus facile pour un spécialiste de changer (autorité de l’expert) la prescription d’un généraliste que l’inverse.
Nous avons repris les chiffres bruts du rapport de l’HAS et les avons analysés ainsi.
Voici d’abord l’évolution globale des prescriptions de PG1, PG2 et PG3 entre 2009 et 2011.
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Evolution globale des prescriptions de PG1, PG2 et PG3 entre 2009 et 2011 |
Ces chiffres montrent, finalement, une grande stabilité des prescriptions et la pénétration constante liée au marketing des PG3 sur le marché malgré leur non remboursement (sauf varnoline et génériques)
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Evolution des prescriptions de PG2 selon MG et spécialistes |
Pour ce qui est des PG3 on se rend compte que dix fois moins de spécialistes (7000) prescrivent plus de PG3 que 70 000 médecins généralistes !
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Evolution des prescriptions de PG3 selon MG et spécialistes |
Mais, pour couronner le tout, voici l’évolution des parts de marché des PG1, PG2, PG3 et PG4 qui éclaire un peu mieux sur le glissement des prescriptions vers les PG4 (et notamment l’acétate de cyproterone à forte dose, androcur utilisé comme un bonbon), PG4 très prescrites par les spécialistes dans des indications étendues et notamment chez les jeunes femmes brunes d’origine méditerranéenne (disease mongering).
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Evolution des parts de marché des différentes pilules. |
En conclusion, l’ANSM plane. Elle ne lit même pas les documents de l’HAS. Elle méprise les médecins généralistes.
C’est son ignorance.
Enfin, mais c’est annexe, l’inflation des génériques avec noms de fantaisie, rend la prescription et, plus encore, le suivi de prescriptions extérieures absolument difficiles. Il serait tellement plus simple que l’on prescrive ethynil estradiol 0,03 / levonorgestrel 0,15 (Minidril, ma favorite).
Pour finir : que les femmes qui prennent des PG3 et des PG4 continuent de les prendre et aillent rapidement consulter leur médecin traitant pour qu’ils évaluent ensemble les risques et les avantages de leur contraception estro-progestative et qu’ils s’accordent pour la sécuriser (et y compris en envisageant le DIU ou autres).
HAS been ?
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