Archives de catégorie : amour

Conseils d’écoute pour un dimanche

La série documentaire sur la rafle du Vel d’Hiv, une remarquable émission en 8 épisodes, il y a un équilibre très pertinent entre témoignages de survivants et explications historiques. Une écoute indispensable pour comprendre ce qui est et rester… Continuer la lecture

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25 Ceux qui restent

Je suis un assez « mauvais ami ». Ma sœur m’a dit que l’amitié, comme un muscle, ça se travaille. Il faut voir les gens, prendre des nouvelles, créer des choses avec eux, et prendre des cafés et des verres. Moi, j’ai une technique qui consiste à penser à quelqu’un pour une raison aléatoire, puis à lui … Continuer la lecture

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Faire le lien

« Bonjour, nous sommes les Dr. A. et B., nous sommes psychiatres » « Ah, je suis désolé, mais je ne parle pas aux psychiatres… » « Ah oui ? Vous voulez bien nous expliquer pourquoi ? » Et nous voilà, invités à nous assoir, entrant dans le … Lire … Continuer la lecture

Publié dans amour, Ethique, études, étudiant, Hôpital, Initiation, internat, Lévinas, lien, Litthérapeute, Litthérapie, médecin, médecine, MEDECINE GENERALE, Méthode, OBSERVATION, patient, psychiatre, psychiatrie, Psychologie, Réflexion, relation, Ricoeur, Santé, soins, vie, Vocation | Commentaires fermés sur Faire le lien

Faire le lien

« Bonjour, nous sommes les Dr. A. et B., nous sommes psychiatres » « Ah, je suis désolé, mais je ne parle pas aux psychiatres… » « Ah oui ? Vous voulez bien nous expliquer pourquoi ? » Et nous voilà, invités à nous assoir, entrant dans le … Lire … Continuer la lecture

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Nos blessures secrètes

On ne se rend pas compte alors que nous vivons, Des liens que l’on sème, des amours que l’on traine, Des rêves qu’on escompte : seul le poids de nos peines Se fait le chrysanthème des cœurs que nous brisons. Des … Lire la suite → Continuer la lecture

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Nos blessures secrètes

On ne se rend pas compte alors que nous vivons, Des liens que l’on sème, des amours que l’on traine, Des rêves qu’on escompte : seul le poids de nos peines Se fait le chrysanthème des cœurs que nous brisons. Des … Lire la suite → Continuer la lecture

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Une portée du soin

En médecine, les choses changent. Encore trop doucement, trop lentement, trop discrètement, mais c’est peut-être le début, le vent qui se lève, les prémisses d’un raz-de-marée salvateur. L’océan de la formation est de plus en plus traversé par des voiliers … Lire la suite Continuer la lecture

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Manifestation

Tu dis le monde tel que tu voudrais qu’il soit Pas le moindre pastel, pas d’écart à tes lois Il n’y a de l’amour qu’à ceux qui te ressemblent Sans le moindre recours, tous les non-aimés tremblent. Parce que ta … Lire la suite Continuer la lecture

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« Trop sensible pour soigner »

J’adresse cet écrit à ces gens-là qui crient Qu’un cœur à fleur de peau, sensible à ses semblables, Est un si lourd fardeau qu’il rend bien incapable De faire un bon docteur avec le bon esprit. Ces gens-là qui, envieux, … Lire la suite Continuer la lecture

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Est-ce que l’humain meurt ?

Quand on s’engage dans des études de santé, notamment de médecine, il y a des choses que l’on ne nous dit pas. En même temps, comment dire l’indicible ? Quels mots poser sur ces choses dont les histoires, les romans et … Lire la suite Continuer la lecture

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Héroïne

J’ai une petite réputation dans mon village, celle d’aimer les raretés en néphrologie. Alors quand on se pose des questions, parfois on m’envoie les patients. J’ai ainsi rencontré L. Elle a 21 ans et elle vient avec sa mère. Son … Continuer la lecture Continuer la lecture

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Auscultation du Soignant

Kryptonite « Je ne sais pas si c’est moi, mais j’ai l’impression, parmi les amis de la promo, que tout le monde est malheureux, tu ne trouves pas ? » Elle me dit ça entre deux cours. Le cours sur les antidépresseurs vient … Lire la suite Continuer la lecture

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Le contrat

Article 212 : Les époux se doivent mutuellement fidélité, secours, assistance.

Tu te rappelles mon amour? Ces voeux, nous les avons faits ensemble devant le maire. Toi, moi, par un beau samedi du mois de juin, il y a cinquante-quatre ans. Toi dans ton beau costume, moi dans ma robe blanche. Nos parents, fiers, souriants, et cette belle photo de nous en noir et blanc qui trône sur la cheminée depuis tant années. Fidélité, secours, assistance. Des engagements que nous avons tenus. Jour après jour, malgré la trop charmante voisine qui te tournait autour, malgré la perte de ton emploi, malgré l’accident qui a coûté la vie à notre fille.

Article 213 : Le mari est le chef de la famille. Il exerce cette fonction dans l’intérêt commun du ménage et des enfants.

La femme concourt avec le mari à assurer la direction morale et matérielle de la famille, à pourvoir à son entretien, à élever les enfants et à préparer leur établissement.

Tu as travaillé dur. J’ai élevé nos enfants et tenu la maison. Quand tu rentrais le soir, la soupe était prête et la maison propre. Un parfait petit mari travailleur, une parfaite petite maîtresse de maison. Une parfaite petite famille dans une parfaite petite maison.

La femme remplace le mari dans sa fonction de chef s’il est hors d’état de manifester sa volonté en raison de son incapacité, de son absence, de son éloignement ou de toute autre cause.

Parfois, tu partais loin. Je m’occupais de tout. Tu pouvais avoir l’esprit tranquille, tu savais que tout irait bien en ton absence. Je pouvais avoir l’esprit tranquille, je savais que nous serions heureux de nous retrouver.


Article 214 : Si le contrat de mariage ne règle pas la contribution des époux aux charges du mariage, ils contribuent à celles-ci en proportion de leurs facultés respectives.

L’obligation d’assumer ces charges pèse, à titre principal, sur le mari. Il est obligé de fournir à la femme tout ce qui est nécessaire pour les besoins de la vie selon ses facultés et son état.

Nous n’avons presque manqué de rien. Nous avons pu acheter notre maison et payer les études des enfants. Tout était bien. Bien sûr il y a eu des périodes difficiles, parfois, mais ça n’était rien à côté des privations subies pendant la guerre. Nous avions tellement manqué de tout quand nous étions enfants! Alors, pouvoir manger à chaque repas et dormir au chaud, quel luxe en vérité!

La femme s’acquitte de sa contribution aux charges du mariage par ses apports en dot ou en communauté et par les prélèvements qu’elle fait sur les ressources personnelles dont l’administration lui est réservée.
Si l’un des deux époux ne remplit pas ses obligations, il peut y être contraint par l’autre époux dans les formes prévues à l’article 864 du code de procédure civile.

Nul besoin de contrainte dans notre couple. L’argent n’a jamais été sujet de discorde entre nous. Nous étions économes sans être radins, nous avions ce qu’il fallait sans crouler sous l’opulence. Je n’ai jamais vérifié tes fiches de paye, tu n’as jamais vérifié mes dépenses pour le ménage. La confiance était totale et réciproque.

Article 215 : Le choix de la résidence de la famille appartient au mari ; la femme est obligée d’habiter avec lui, et il est tenu de la recevoir.

Lorsque la résidence fixée par le mari présente pour la famille des dangers d’ordre physique ou d’ordre moral, la femme peut, par exception, être autorisée à avoir, pour elle et ses enfants, une autre résidence fixée par le juge.

C’est sur ces dernières phrases que nos chemins se séparent. Tu comprends mon amour, je ne peux plus vivre avec toi. Parce que justement, je ne vis plus. Parce que je passe mes jours et mes nuits à m’inquiéter pour toi. Parce que nous sommes devenus des étrangers l’un pour l’autre. Je ne suis plus ton épouse. Je suis parfois ta soeur, souvent ta mère, et la plupart du temps une parfaite inconnue. Tu n’es plus mon époux. Tu es celui qui hurle la nuit, celui qui m’insulte, celui qui m’ignore. Je voudrais t’aimer, mais je n’y arrive plus. Parce que tu me fais peur, parce que m’épuises, parce que tu finiras par me tuer.
Je ne me débarrasse pas de toi mon amour. Je le fais pour toi, pour moi, pour nous. Je le fais parce que nous avons été un couple heureux, et que je veux garder ce souvenir de nous. Parce que tu étais mon mari, mon amant, mon tout. Parce que notre amour n’a pas su résister à la maladie. Parce que je suis trop vieille pour mourir d’amour.
Tes valises sont prêtes. Toi, tu tournes en rond dans le salon, comme tous les jours. Je t’ai parlé de cet endroit où tu allais, je t’ai dit que je ne t’abandonnais pas mais que je te confiais à d’autres qui sauront mieux s’occuper de toi. Je ne t’ai pas menti. Alors pourquoi ai-je ce sentiment amer d’une ultime trahison? Pourquoi cette culpabilité lancinante? Pourquoi cette envie de mourir quand je t’offre une nouvelle vie?
Pourquoi ce chagrin d’amour alors que nous nous sommes tant aimés?

Article final : Jusqu’à ce qu’Aloïs vous sépare.*

* merci à @kataidante pour la touche finale

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Merci pour ce moment

Quand un couple arrive à la fin du printemps avec déjà un pied dans l’automne (42 pour moi, 38 pour ma moitié) et qu’il cherche à avoir un enfant, ce n’est pas aussi simple que lorsque les fleurs bourgeonnent et … Lire la suite Continuer la lecture

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Réa, jour 1

  Une série de billets de témoignages (remaniés pour le secret professionnel),  le vécu des familles de patient en réa, tel qu’il est narré au médecin traitant que je suis. Tout est allé si vite. Il toussait depuis quelques jours. Une … Lire la suite Continuer la lecture

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Ça pique ?

– Putain ça caille. – … – Allez fais pas cette tête, si ça se trouve c’est rien, et puis si c’est pas rien on recommencera. Attends, j’ai vraiment dit ça ???? Des fois, plus la situation est dure, plus les … Lire la suite &#8594… Continuer la lecture

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Palmiers

Donc nous étions à Paris. L’enfant, passionnée d’Égyptologie, nous avait tellement mignonnement-craquantement réclamé d’aller au Louvre pour y découvrir le département créé par Champollion himself que nous craquâmes. En sachant pertinemment que ça n’était que mettre les pieds dans l’engrenage, … Lire la suite Continuer la lecture

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Est-ce que tu viens pour les vacances ?

Un vendredi soir, aux urgences. « Allo, je voudrais parler à madame Aude Allajoy. Ah c’est vous ? Bonsoir, je suis l’interne de garde aux urgences de l’hôpital du coin où votre mère a été déposée tout à l’heure. Bonne nouvelle, elle … Lire la suite Continuer la lecture

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La dérive des incontinents

D’autres ont déjà évoqué la difficulté de soigner les gens qu’on connaît bien, qu’on aime trop, le manque de recul pourtant nécessaire. Le risque de déni face des symptômes pourtant alarmants ou la compréhensible inclinaison à penser au pire. A … Lire la suite Continuer la lecture

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La plus belle chute

Comme un vide béant, un piège inextricable, Tel un sol évasif sous mes pieds bien bernés, Je chois en un instant dans un monde insondable, Un effroi corrosif m’empêche de penser.  L’arrivée lointaine aux contours indistincts, Efface néanmoins jusqu’à transformer … Lire la suite Continuer la lecture

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Shakespeare would be turning in his grave !

What feeling is flowing through your veins ? What bleeding is talking about my pains ? I lost your eyes fixed on me, Since, each day I feel lonely.  Too hard to live without something, Too hard to find the needed … Lire la suite Continuer la lecture

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Une madame Soleil de pacotille ou quand Facebook prédit l’amour

En ce moment, j’ai l’impression de ne voir que des graphiques ridicules et avec des interprétation encore plus ridicules. La semaine dernière, je vous avais parlé de ce graphique. Aujourd’hui, je tombe sur ça. Si le titre de l’article est … Continuer la lecture Continuer la lecture

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Voyage fugace et éternel

A mon grand-père. C’est soixante-dix vers que l’on aurait dû lire, L’art est long mais le temps est court dit Baudelaire. C’est soixante-dix vers que j’aurais dû écrire, Le nombre de flammes ce jour d’anniversaire.  Sournois, le temps file, fusant … Lire la suite Continuer la lecture

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La douleur en mon coeur

La douleur en mon cœur, celle de ton absence, Tes regards presque froids, flagrant d’indifférence, Et tes yeux évitant, tes départs immédiats, Dès que je m’approche, ou dès que je suis là.  La douleur en mon cœur, née de ces … Lire la suite Continuer la lecture

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Protégé : Infarctus sentimental

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Chapitre XXV

Bêtement, en ce moment, j’écris un roman. Je ne pense pas le publier, sans doute trop intime peut-être. Ou peut-être que je ne le sens pas encore trop abouti. Bref on verra. Toujours est-il que ce chapitre m’a semblé important. … Lire la suite Continuer la lecture

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Cœur brisé

Ô Novembre, Novembre Maudit sois-tu ! Tes lames empoisonnées qui nous tombent dessus, Écorchent les cœurs et dispersent le sang noir, Des mélancoliques ivres de désespoir ! Faire de ses larmes ces quelques vers puants, Pleurer chaque lettre, et leurs … Lire la suite Continuer la lecture

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L’étudiant en médecine et l’amour

« L’amour c’est comme une cigarette ». Je ne fume pas, mais je vois bien le genre. Une bouffée, quand on ne connait pas, c’est étrange et nouveau. Un peu dégueulasse, quelque part, mais comme tout le monde le fait, on y  … Lire la suite Continuer la lecture

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Houx !

Si c’est une puce, ce n’est pas un pou ; Elle est chouette et non hibou ; La vérité ? C’est un bijou ; Ma belle, mon chou ; Amour de Petit-Caillou. Et voilà, un petit poème rigolo ; Les … Lire la suite Continuer la lecture

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Tolérance

A cette époque j’étais externe en stage en réanimation médicale. Ce matin là nous recevions une octogénaire « intubée-ventilée » pour Accident vasculaire cérébral massif. Le pronostic vital était plus qu’engagé, il n’y avait malheureusement aucun doute possible, même avec notre assistance … Lire la suite Continuer la lecture

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Tolérance

A cette époque j’étais externe en stage en réanimation médicale. Ce matin là nous recevions une octogénaire « intubée-ventilée » pour Accident vasculaire cérébral massif. Le pronostic vital était plus qu’engagé, il n’y avait malheureusement aucun doute possible, même avec notre assistance … Lire la suite Continuer la lecture

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EXAMEN CLINIQUE

Je m’assieds en face de toi. Tu es silencieux. Si je me penche vers toi, tu tangues imperceptiblement. Et c’est presque le nez collé à toi que mon œil droit peut examiner son reflet. Mon insistance ne te perturbe aucunement. Je te scrute, et toi tu ne te doutes pas de ce qui se cache […] Continuer la lecture

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Chéri je t’aime, chéri je t’chador

Autour de mon cabinet y a des arbres. C’est joli, un peu nature dans la ville. Surtout maintenant les feuilles sont là. De grands arbres, en allées. Et dans les arbres y a des corbeaux. Beaucoup. Chaque année la mairie les tire les corbeaux. Rapport au bruit. Croak !… Croak !… Les gens se plaignent dit-on. Bang ! bang ! fait la mairie…. Ça fait bizarre le matin comme ça tôt : Bang ! Bang ! C’est la guerre ?… Non. C’est seulement la chasse aux corbeaux . Pour la paix des braves gens, quelques corbeaux. Y a pas photo.
Mais ça ne marche pas. Chaque matin ils sont toujours là pour m’accueillir les corbeaux. Croak !… Croak !… Bonjour !… Bonjour !…

Ce matin j’ai cru qu’il y en avait un dans ma salle d’attente de corbeau. Y faisait pas croac ! croak ! celui-là, mais il était bien bien noir, garanti pur, anthracite. Seuls les yeux dépassaient, maquillés, dessinés crayon. Madame Corbak donc plutôt. Tout le reste était noir, ganté, cagoulé, camouflé, haut du bas, hermétique, inviolable, inexpugnable. Fermé, closed, cerrado.

Des fois… je m’imagine ce qu’il peut y avoir dessous. Ça m’excite. Tout est possible.

– Faudrait voir mon mari, qu’elle me lance Madame Corbeau, me retire à ma rêverie.
– Bien sûr y a pas de problème, je vous donne un rendez vous, que j’y réplique, revenu les pieds sur terre.
– Ah! mais vous pouvez pas le voir maintenant ?… Il est dans la voiture…. Il attend.
– Ah ! mais je reçois que sur rendez-vous moi… C’est marqué. A l’entrée… Je peux le voir dans la matinée.

Non mais !… elle se figure quoi la bâchée ?…qu’on peut se pointer comme ça tout de go à consulter le grrrand dôôcteur Bezolles ? comme ça ? Elle rêve à son tour !… prend ses polypes pour des pendentifs !… Faut de l’attente !… c’est nécessaire l’attente, c’est la vie. C’est ça qu’a du bon !… Le meilleur moment c’est quand on monte l’escalier paraît-il. C’est perdu depuis bien des années comme notion, rapport aux ascenseurs. Mais je leur réapprend les charmes de l’escalier moi aux assujettis. Rééducation. Et hop !

– C’est très urgent !
– Ah !… Si c’est une urgence alors y a les urgences !
Je fais dans le fielleux… et en même temps deux pas vers la porte, histoire d’indiquer par ici la sortie… On me le fait plus à moi le coup des urgences ! 20 ans de fausses urgences ça vous blinde, insensible, dur à la souffrance, celle des autres. A d’autres la culpabilisation !… les « on peut crever maintenant… y a plus de médecins !, Hippocrate y a plus de serment, et tout ça. La médecine commerce c’est de l’engrais à connerie. Ça la fait pousser drue ! Tous les droits croyez-vous ! Servez vous !… client roi, malade l’Oreal je le vaux bien. Pour deux PSA à monsieur, madame a la mammo gratuite. Exceptionnel !… A saisir !… Y en aura pas pour tout le monde !… Vitale Gold acceptée !…

Ça les apaise d’un coup les urgences quand j’leur dis ça moi. Radical !… A coup sûr ! Tout de suite ça devient moins pressé. On peut attendre soudain ! Comme le SAMU, en mieux. Ça repart sur les bonnes bases, fini le troc, bonjour la médecine.

– Qu’est ce qu’il a votre mari ?
– C’est pour lui enlever des fils… A la main.
– Ah !… Et y en a beaucoup ?
– Deux.
– Eh ben alors disons 11 heures ce matin… en urgence… ça vous va ?
– Je vais lui demander.

Elle ressort. Revient.

– Va pour 11 heures. Il veut savoir si ça fait mal mon mari.
– Ça fait 20 ans que j’en enlève ma brave dame et j’ai encore jamais rien senti.
– …
Bon OK, elle percute pas l’humour Bezolles. Glacé, sophistiqué pourtant, raffiné.
– Je veux dire non ça fait pas mal. Normalement.
– Et c’est payant ? Y a que deux fils…
Ah ! cette fois c’est moi qui l’égare l’humour. Volatilisé….. Mmmmffff ! Longue bouffée d’air. Inspiration profonde. T’égare pas Juju… Respire… Lààà !… Ça va mieux.
– Evidemment !… Et si vous avez la CMU y me faut l’attestation papier et la carte vitale à jour.
– Mais le Docteur Dubois il fait pas payer quand c’est pour si peu.

Deuxième grande bouffée, haine profonde cette fois, pour cet enculé de docteur Dubois, salopard d’empaffé de rognure de merde !… Anite !… Escarre !… Bubon !… Je le vois, là, bien devant moi, empalé égorgé crucifié, je verse le jerrycan d’essence avant de lancer l’allumette. Ses confrères CSMF, écorchés, ligotés formant bûcher. Je réfléchis… C’est peut-être sa part d’honnêteté tout de même au Dr Dubois, renoncer à faire payer la merde. Ah! Si c’est déontologique alors c’est autre chose. Y a amnistie.

Bon. Elle s’étire désagréable la conversation. Va falloir songer conclure. Ma liquéfaction saturnienne s’approche. Alerte. Sirène…

– Bon alors… Je le maintiens ce rendez-vous oui ou non ?
– Oui, oui.
– A 11 heures précises alors.
Et je lui balance une grande main chaleureuse et spontanée à serrer, histoire qu’elle la refuse bien, bien sûr. Une bien voilée, dans les normes, ça effusionne pas comme ça avec un mâle non agréé. Les distances, bon Dieu ! C’est Lui qui l’a dit ! Le Miséricordieux on l’appelle !… Pas Le Poli ou le Bien Elevé !…

Voilà l’heure. Drring !… Miss Corbak is back. Accompagnée.
L’énorme nounours avec elle a la main bandée. Survêtement blanc rayé trois bandes sur le coté. Baskets blanches rutilantes, brillantes, catadioptres aux semelles. Tout y est ! J’espère pour lui que c’est d’la marque, sinon c’est trop la honte.
A à peine 20 ans c’est pas encore ça les poils pour faire de la bonne vraie barbe mode islamiste au mari. Ça l’fait pas vraiment encore. Gazon épars plutôt… par ci par là. Ça va venir.
Il tient plus du gros poupon versé directement de la mère à l’épouse, sans transition, trop vite poussé, sein à peine lâché, lait encore aux commissures, que du taliban pentrite, diplômé du séminaire djihad, niveau 2, à Kandahar.
Mais bon, il porte bien ses 140 kilos pour son mètre 90. Il a dû s’lâcher sur la mamelle à coca l’apprentiliban. J’vais pas m’fâcher tout de suite avec donc. Y a pas marqué sumo non plus.

Voilà donc la bête !.. Excusez du peu.

– Et comment vous vous êtes fait ça ?
Je désigne son pansement.
– Avec une boîte de coca.
Allons bon ! j’avais tourné juste.
Le coca y a pas de problème, c’est hallal, kasher, agréé toute religion. Buvez en tous, Dieu reconnaîtra les siens. Si Jésus était là il romprait le double cheese et ferait circuler la boite de coke. La cène serait au Mac Do de Bagdad. Il s’en doutait le messie, c’est pour ça qu’il a anticipé antique. Pas fou.

– Bon ben, je vais vous enlever ça.
Je commence à défaire le pansement. Elle bouge sa main. Y a de l’émotion.
– Ça va faire mal demande King Kong ?
Mais foutre le bougre a les boules !… Il les a à zéro !… Allo ! maman bobo !
Je le vois bien là à 6 ans , entouré de la mère, du père pour le rappel du tétanos. Les chips à l’entrée, les bonbons à la sortie, petit dieu, odieux, choyé, adoré, tout permis. Allah sait si j’en ai vu défiler des comme ça.
« Mais c’est qu’un enfant » qu’elle m’avait sorti la mère du gosse qui trouvait plaisant balancer des pétards sur les bagnoles qui passaient.
« Et à partir de quel âge vous commencez à l’éduquer bordel ? ». Indigné. « Vaut p’têt mieux s’y mettre avant qu’ça soit le maton, non ? »

Là il tremble le macrotaliban des bacs à sable, paniqué je le vois, dans ses yeux l’angoisse je lis… ça va faire mal !… On grandit pas si vite que ça tout compte fait… Toujours petit. Heureusement il est venu avec son doudou tout noir.

Bon ben on y va quand même avant qu’il tourne de l’œil, fasse malaise le balèze. Il pose bien la main sur la table, histoire de pas trop trembler quand même. Une rasade de biseptine, hop, deux coups de ciseaux, hop, c’est réglé. Y a pus bobo !

Soulagement. Eh ben voilà !… C’est pas le 11 septembre tout de même !… Retour assuré ce coup-là ! Sourire… Près de la bien-aimée. Ça va mieux…

Et c’est là que je la vois à ce moment… j’ai les yeux furtifs, levés brefs pendant que j’écris dans le dossier, mais je la vois bien se glisser entre les deux fauteuils moi, la main toute noire… qui émerge doucement du tas d’ombre, excroissance, ondule et se pose… amoureusement, tendrement sur l’énorme papatoune du bébé meurtri… Consolation…. Réconfort après l’effort. Retour au port… Repos du guerrier… Tendresse qui dort sous le tchador.

J’les ai vus ! !… Vu de chez vu !… Ils s’exposent ainsi !… La malédiction des 30000 Djinnfizz se déverse sur eux jusqu’à la trentième génération !!… Les engloutisse !… 7 siècles de Ramadan dont 6 fermes !… Privé d’Aïd !!… Ah !… si le Prophète voyait ça !… Y a du mou dans le Coran !… du relâchement dans la sourate !… d’la fissure dans le verset ça te nique !… Ah ! à quoi ça sert tout ça, si c’est pour se livrer à des expositions, explosions, furiosités libidineuses devant le premier mécréant venu !… Se croient donc tout permis ces lubriques là !

Cette main qui se pose sur la sienne, là, comme ça, c’est bien que c’est de la semoule tout ça, de la daube toutes ces foutreries, religioseries !…

La nature ça se contrôle pas si facile tiens !… Ça peut enterrer, enserrer, enfermer les corps les voiles, mais l’amour, ah ! l’amour, c’est dehors toutes voiles l’amour ! A l’air libre !… Au grand vent !… On les tient pas ainsi les hormones… Ah !… Il en faut bien plus que ça !… Foutu l’islamisme !… adieu l’intégrisme !… fini la fatwa !… Ça palpite encore sous la burqa !

J’ai tout vu !…

Chéri je t’aimeuuu !… chérie je t’chadoreuu !…
Como la salsa de pomooodoro !

Chéri je t’aimeuuu !… chérie je t’chadoreuu !…
Como la salsa de pomooodoro !

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Publié dans amour, islamisme, tchador | Commentaires fermés sur Chéri je t’aime, chéri je t’chador