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Méta
Archives de l’auteur : B.
Et la science dans tout ça.
Je termine la lecture de « The patient’s Brain » de Fabrizio Benedetti.L’idée de cet essai est de tenter une explication de l’effet de la relation médecin-patient, dont – en partie – l’effet placebo, par le prisme de la recherche en neurosciences.Cet ouv… Continuer la lecture
Profession de foi
Ivan IllichComme une profession de foi, nous attendons le plan d’action de notre nouvelle Ministre de la Santé. Mais je n’y crois pas. Il lui faudrait un courage politique que sa fonction ne lui permet pas. Et puis quelles pistes ? Augmenter le nombre … Continuer la lecture
Vacances
Vol stationnaire au-dessus du clavier. Je me frotte les yeux. Pertinence de soins. Je pense à cet urgentiste ou à ces politiciens hors sol qui s’ébrouent sur les plateaux télévisés et qui ne semblent voir ou ne vouloir voir que la partie émergée de l’i… Continuer la lecture
Le premier jour…
Longtemps je me suis couché de bonne heure. Ce soir, je tourne en rond. Les enfants dorment. Mes doigts hésitent. Vol stationnaire au dessus du clavier. Je ferme les yeux. Noir. Vide. Le corps est allongé sur le ventre. La pièce est exiguë. Des mouches… Continuer la lecture
Trésor australien
J’avais enregistré une veille documentaire sur Pubmed au début de mon travail de thèse. Depuis, je reçois régulièrement une newsletter des dernières publications répondant à cette équation de recherche : « Drug Industry »[Majr]) AND « Education, Medical, Continuing »[Mesh]
Liens d’intérêts : le clair-obscur du CNOM
Un premier point perturbant : l’absence répétée du pluriel au terme « intérêt ».
S’il n’existe pas de règles orthographiques claires à ce sujet, restons pragmatiques et tenons-nous en aux sens de l’expression (LA).
« Il est possible pour un professionnel de santé d’avoir des liens d’intérêts qui ne compromettent pas son indépendance.«
Des définitions ont déjà été posées. Des faits ont déjà été démontrés.
Un pas en avant, trois pas en arrière, en particulier avec ce paragraphe :
« Cela étant, plus le nombre de liens spécifiques établis avec un industriel dans le cadre d’actions concordantes sera important, plus la question de l’indépendance du praticien se posera avec acuité. Ainsi, la passation de plusieurs contrats, la même année avec un même industriel, et le financement ponctuel d’un voyage dans le cadre d’un congrès ne peuvent être considérés de la même façon. Notre degré de vigilance quant à la dimension du lien d’intérêt identifié dépendra donc de la nature des fonctions et des missions accomplies, ainsi que de la nature et du nombre d’avantages perçus par le professionnel de santé dans ce cadre. »
Mais le CNOM les soutiendra-t-il dans leur course de fond face aux parlementaires ?
Que retenir ?
Dire non
![]() |
Fargo, saison 1 |
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PSA et KCE
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Surveillance
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ICOMED ou des médecins rémunérés par BigData (Partie 2)
Icomed, que l’on suppose être Icomed Cegedim, aurait donc dépensé entre 2012 et 2015 un peu plus de 2,8 M d’euros pour collecter des informations nominatives de prescriptions auprès des médecins généralistes.
Mais combien sont-ils tous ces médecins Icomed ?
Une autre piste de réponse dans ce document : le palmarès des trophées Cegedim 2011, dont celui de « Meilleure évolution- Médecine générale » dans les suites d’une enquête réalisée auprès des 30.000 médecins généralistes référencées Icomed…
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CEGEDIM, ou du rififi chez BigData (Partie 1)
Concernant la visite médicale, une des questions qui m’aura le plus taraudé pendant mon internat de médecine générale est celle du ciblage marketing des médecins généralistes.
Je découvre aujourd’hui que le groupe Cegedim, éditeur de logiciels médicaux (comme le célèbre CrossWay aux écrans de veille publicitaires) a vendu sa division CRM (Customer Relationship Management) au groupe américain IMS Health en 2015 pour la modique somme de 400 M d’euros [1], à mettre en perspective avec son chiffre d’affaire en 2012 de 922 M d’euros [2].
OneKey est une base de données internationale qui répertorient plus de 8 M de professionnels de santé dans le monde. Elle semble être un élément incontournable du ciblage marketing des prescripteurs. Les études de marché sont quant à elles réalisées à partir des données délivrées par des prescripteurs français généralistes ou spécialistes associés à Cegedim [3] [4] sur la base du fichier OneKey, via des enquêtes ou des logiciels de collecte de données (ICOMED, Physician Connect). Cet énorme BigData permet la réalisation d’un suivi longitudinal à partir « de données anonymisées en vie réelle », ainsi qu’une collecte de données nominatives (CCI ou Cegedim Customer Information) permettant un profiling des différents prescripteurs [2].
Le groupe Cegedim sera d’ailleurs condamné à verser en 2014 5,7 M d’euros pour abus de position dominante caractérisé par le refus discriminatoire de vendre sa base de données aux seuls utilisateurs de logiciels commercialisés par Euris…
Magique, non ?
[1] http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-cegedim-a-recu-une-offre-d-ims-health-pour-sa-division-crm-57909.html
[2]http://www.cegedim.fr/Docs_Communiques/activites_FR_web.pdf
[3] https://epidemiologie-france.aviesan.fr/fr/epidemiologie-france/fiches/database-of-voluntary-general-practitioners-equipped-with-crossway-medical-software
[4] https://www.cegedimstrategicdata.com/Fr/OurSolutions/Patient/Pages/default.aspx
[5] http://www.autoritedelaconcurrence.fr/pdf/avis/14d06.pdf
[6] https://www.euris.com/
Coup de tonnerre dans un ciel serein
Clinicat
J’inspire une dernière fois et jette un coup d’œil sur mes chaussures, bleues. Des bandes jaunes sur les côtés. Je bloque sur ce détail. Curieuses bandes jaunes. J’expire. Chaussures bleues. Bandes jaunes. Mes lèvres s’entrouvrent. Épaisses. Lourdes. Une faille de chair qui péniblement s’écarte. Aphone. Une éternité pour que le son se dégage de mes entrailles et forme un amas audible. Une pâte intelligible ? Chaussures bleues. Bandes jaunes. Je récite mon incipit comme une litanie. Mot pour mot. Rien de spontané. En style télégraphique. Les mots s’enchaînent. Je ne réfléchis pas, concentré sur l’acoustique. Calibrer le ton juste, l’adapter à la taille de la salle, aux regards du jury, à son propre rythme cardiaque. Quelques secondes où on ne doit pas avoir besoin de réfléchir à ce qu’on dit. Chaussures bleues. La locomotive est lancée. Bandes jaunes. Temps pour moi de penser le signifiant. De lui offrir un signifié. Plus de chaussures. Juste ma thèse. Temps de mettre le paquet. Du ton, de la forme. De l’envie.
J’inspire une dernière fois et jette un coup d’œil sur mes chaussures, bleues. Des bandes jaunes sur les côtés. Je ne sais pas si je suis prêt. Je n’ai aucune ambition universitaire.
Je souhaite juste être acteur de la formation : discuter, écouter, comprendre, et continuer à apprendre.
Je veux aussi défendre auprès de l’institution cette idée qui me paraît essentielle, mais qui a été une source réelle de souffrance pendant ma formation : avoir l’ambition de l’indépendance ne peut plus et ne doit plus être considéré comme un acte militant.
Mais est-ce que ça mérite tous les compromis ? Je n’ai pas de réponse à cette question.
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Thèse un jour
Un lien internet comme une ponctuation finale à ce blog.
Ce projet un peu fou est né il y a plus de deux ans, à la suite d’un billet de blog. Vous étiez déjà là.
Bien qu’imparfait et maladroit sur de nombreux aspects, ce premier travail est aujourd’hui achevé.
Je tenais à vous remercier, tous, lecteurs réguliers ou non de ce blog. Cette thèse n’aurait jamais vu le jour sans vous. Ne pas la mettre en ligne aurait été une gageure. Une insulte à votre générosité. Il me fallait encore attendre la soutenance. C’est aujourd’hui chose faite. Donc la voici. J’espère avoir été digne de votre confiance.
Bien à vous, chers lecteurs.
Votre obligé serviteur.
BruitDesSabots
La dissonance cognitive chez les médecins sous influence
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Rendez-vous en terre inconnue
Tomas et Tereza évoquent l’idée d’un don à l’étranger. Leur médecin leur explique qu’ils ne pourront pas faire mieux que l’étranger en termes de qualité de don et de délais. Les donneuses sont plus jeunes et plus nombreuses, les résultats sont meilleurs. A leur place, leur dit-elle, c’est ce qu’elle ferait. Dossier clos en France. Les deux projets ne peuvent être menés de front. Tomas et Tereza se sentent abandonnés.
De l’arbre et de la forêt
Mais revenons quelques heures en arrière. Sur les traces de mon indécision médicale. Tentons de la décrypter. Des faits, juste des faits, dirait John Grisham dans ses romans.
Le courrier pour les urgences est écris. J’explique mon raisonnement. La difficulté que représente pour ce patient non autonome la prise en charge diagnostique de ce patient à domicile. J’appelle les ambulanciers. Je laisse un message à l’infirmière. Avant de partir, j’installe le patient dans son fauteuil. Il me demande de lui descendre la paire de lunettes qu’il a oublié à l’étage. Je monte. J’en profite pour lui apporter un slip et un petit poste radio que je branche à côté de lui avant de partir. Il est souriant. Je le suis aussi.
Je reçois un courrier de l’angiologue par internet : pas de phlébite.
Derrière une décision médicale, je réalise pleinement tous ces petits riens qui viennent modifier la trajectoire idéale du parcours de soin.
De l’arbre et de la forêt.
Prescription hors AMM + réciprocité = paranoïa ?
![]() |
Araignée souriante, Odilon Redon, 1881 |
…
De la place des géraniums dans la stratégie de démédicalisation
L’avenir de la médecine générale tient peut-être à ça : apprendre à gérer l’impuissance thérapeutique.
Il est ici plutôt question de démédicalisation, et de la difficulté que l’homéopathie peut venir ajouter dans cette démarche déjà délicate au quotidien.
L’idiot
Imposture, ou cette étrange capacité à s’inventer l’autre
Pendant cette année de remplacements, j’ai donc appris à me constituer une identité de soignant, à l’accepter et à concilier ma pratique, celle de la vraie vie, aux fantasmes d’une pratique que j’associe aux soignants qui m’entourent et que j’estime. Je n’ai donc pas vu le coup venir. L’angoisse. Je n’ai pas senti la trame du réel se rompre et libérer les miasmes névrotiques de l’imposture. Je me suis juste réveillé avec cette saloperie d’excroissance protéiforme, là, enfouie quelque part dans le réseau de fibres nerveuses de l’épigastre. Une zone que l’on rêverait alors de s’arracher, juste pour voir si on peut vivre sans. Je l’ai reconnue, imposture.
Pour ou contre : deuxième round.
![]() |
Je n’autorise pas le JIM.fr à citer cet article. Merci par avance. |
Ces congrès, des générateurs de réciprocité
![]() |
Robert Cialdini |
Il me semble que la qualité des échanges est inversement proportionnelle aux nombres d’échangeurs, et que l’avenir d’une formation indépendante se trouve dans le non-présentiel, non-présentiel déjà hautement efficace en termes d’échanges (Atoute, forum des lecteurs Prescrire, etc). Je pense surtout qu’un congrès est une vitrine ; et comme les Galeries Lafayette savent mettre en scène à Noël leurs devantures, un congrès m’apparaît comme une campagne de communication cristallisant à un temps donné des résultats individuels ou collectifs.
…
Pour ma part, j’ai été rapidement refroidi par l’intérêt scientifique de ces congrès, et ne participe donc plus aux congrès sponsorisés à grande échelle.
…
Spéciale dédicace au @docteurniide.
"Celui qui fait, sait."
![]() |
Ceci n’est pas un cassoulet. |
Il y avait l’autre jour une émission sur Arte, le bonheur au travail, et le bonheur existe, ça paraît indéniable. Indéniable mais rare. Selon les sources du journaliste, seulement 11 % des travailleurs en France ont la chance de le ressentir. On nous présentait dans ce documentaire des entreprises sans hiérarchie intermédiaire, entreprises qui affichaient des taux de croissance presque indécents. Ça m’a laissé songeur. De ce documentaire très riche et d’une grande qualité investigatrice, j’ai retenu une phrase en particulier, tirée du monde professionnel japonais : « celui qui fait, sait. »
De ma lecture de ce documentaire ont alors éclos quelques timides questions, à haut pouvoir de rémanence : quelle vision nos politiques ont des professionnels de santé de terrain ? Comment les professionnels de la santé apparaissent aux yeux des professionnels de la politique ? D’ailleurs, qu’est-ce qu’un professionnel de la politique ? Quelle crédibilité ces « dirigeants » accordent-ils à aux agents de terrain et à leur pratique quotidienne pour rester ainsi sourds à leurs revendications pratiques ? Par glissement, quelle légitimité ces professionnels de la décision politique ont eux-mêmes pour savoir mieux que ceux qui font, et quelle valeur notre système politique peut-il dès-lors posséder si ce sont ceux qui ne font pas qui savent pour ceux qui font ?
Entre autoritarisme et clientélisme
Et mes antibiotiques ?
C’est pour sa méthadone, un renouvellement de 15 jours.
C’est pour sa pilule. Un renouvellement de 6 mois.
Toujours pas d’antibiotiques ?
…
La décision de prescrire, ou de ne pas prescrire, me semble répondre au positionnement d’un curseur sur un vaste spectre d’attitude dont les deux extrémités, autoritarisme et clientélisme, fixeraient l’absolue négation de l’autre dans la démarche dite de soins, à savoir le patient dans la première position, et le prescripteur dans la seconde. Entre ces deux extrêmes viendraient donc se cristalliser au fil des consultations nos décisions prescriptrices, résultats de réactions psychologiques hautement instables auxquelles on tenterait justement d’imposer une forme de stabilité par des raisonnements stéréotypés et automatisés.
C’est pour sa pilule. Elle veut un renouvellement pour 6 mois.
C’est pour sa méthadone, il veut son renouvellement de 15 jours.
…
Et mes antibiotiques ?
…
Entre autoritarisme et clientélisme, un curseur, une décision, et à chaque remplacé, une identité de patientèle.
Toujours pas d’antibiotiques ?
Une tournée promotionnelle
Nous avons donc à faire à une véritable tournée de communication auprès des étudiants de deuxième et troisième cycle. Les externes et internes en formation ne devraient-ils pas être protégés de cette exposition promotionnelle qui, non content de venir potentiellement influencer leurs comportements de prescription, génère un pouvoir de réciprocité puissant dans le cadre de leur exercice futur ?
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Incretines : une vérité quelque part entre thermodynamique et dissonance cognitive
![]() |
Cycle de Carnot |
1 – toucher du doigt l’incidence inconsciente d’un leader d’opinion sur l’éveil et la réduction d’une dissonance cognitive au sein d’une assemblée d’auditeurs en profond malaise ;
2 – observer l’impact de la dissonance d’un leader d’opinion dans une potentielle orientation de sa propre expertise ;
3 – réaliser l’importance de clarifier les raisons qui nous poussent à nous rapprocher d’un leader d’opinion ;
4 – conserver enfin une nécessaire autonomie dans l’abord critique de la littérature primaire.
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PMA en France, du soin et du luxe, ou l’ambivalence de nos soignants
Nous pourrions disserter des heures simplement sur la notion de moyens, étonnante d’une bien curieuse et affligeante vision du soin. Martin Winckler parle régulièrement de maltraitance. Cette maltraitance ordinaire. Nous la touchons ici du doigt, en tant que patient, soumis à l’ambivalence de soignants. Vous êtes jeunes, vous avez les moyens. Nos soignants, ces fâcheux, comme dirait Proust.
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Je suis…
La violence, toujours, semble trouver un chemin. Une violence sourde aux lamentations. Une violence dont nous-mêmes sommes sourds au quotidien, l’inconcevable violence de l’ailleurs.
Aujourd’hui nous la prenons de plein fouet. Des hommes et des femmes se lèvent un matin. C’est un matin comme un autre, un jour comme tous les autres. Mais ils ne reviennent pas ce soir. La toile du quotidien se déchire brutalement pour toutes ces familles, et dans l’espace gris et artificiel que cette violence soudaine a ouvert, notre stupeur semble bien incapable de trouver des mots.
Voilà pourquoi ce court billet.
Des mots anonymes contre la violence. Des mots pour pleurer. Des mots pour remplir ce vide.
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Réponse inadaptée
Personnellement, je ne suis pas en colère : je suis inquiet.
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Pour ou contre (Edit)
Je ne crois donc pas en la forme de cette manifestation fourre-tout qui m’évoque plus cette nauséeuse journée de colère du 26 janvier 2014. Une journée qui n’a finalement apporté que plus de dissensions et d’incompréhensions au sein d’une population en souffrance.
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Toni Morrison, prix Nobel de littérature en 1993 |
Dites, expliquez-moi, pourquoi sa serrure correspond-elle à ma clef ? »
Aujourd’hui, même s’il vient faire écho à un autre pan de ma vie que j’ai parfois laissé se déverser sur ce blog, je suis heureux de pouvoir dire que ça ne concerne plus cet avenir professionnel qui se dessine.
Publicités et valsartan
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Pr Matsubara, cardiologue |
A donc été publiée au Journal Officiel une décision qui nous intéresse en particulier, à savoir celle prise en décembre 2009 concernant une publicité sur le valsartan. À lire ici, c’est vraiment passionnant. Je dois avouer que le travail de l’ANSM m’a sacrément impressionné.
Ça laisse songeur, non ?
Du vrai, du faux… Et entre les deux, notre internat.
Du vrai, du faux. L’erreur médicale. La souffrance du non-dit. L’inertie d’un système. Une organisation pédagogique archaïque et contre-productive. Le système encore. Jusqu’à la présence même de l’industrie du médicament au sein de la formation. Rappelez-vous ce gros plan sur la réglette de mesure de la douleur, avec ce petit logo en bas à droite… Ce n’est certes pas du placement du produit, mais ça banalise encore une fois l’infiltration de l’industrie du médicament dans les plus petits rouages de la chaîne de soins. Du vrai, du faux donc, et un sentiment de malaise. Mon erreur médicale à moi. Projetée pendant la séance comme l’ombre froide de Nosferatu sur ma toile corticale.
Du vrai. C’était il y a deux ans. Je rentre de week-end. Service de médecine polyvalente dans un hôpital de périphérie. Une infirmière m’annonce, tandis que je regarde le tableau de répartition des patients du service, le décès de l’un de mes patients. Pas de chef ce matin. Faire la visite pourtant, seul. Continuer malgré cette tâche huileuse d’angoisse qui se répand au fond, quelque part entre l’estomac et le pancréas. Gérer mes 12 patients. Gérer l’entrant qui a remplacé mon Delta/Charlie/Delta. Toujours pas de chef pour m’expliquer les raisons de ce décès brutal. Appeler la réanimation, chercher des informations. Embolie pulmonaire massive. Thrombolyse d’urgence. Hématome cérébrale. Game Over. Son traitement anti-coagulant avait été arrêté le mercredi pendant ma visite. Jeudi férié. Encaisser. Finir tout de même la visite.14 heures. Croiser l’infirmière en question dans l’après-midi. Du vrai. Elle, les larmes aux yeux, venant tout juste d’apprendre le décès par sa cadre. S’isoler dans la cage d’escalier. Tenter gauchement de rassurer une infirmière de métier, moi, l’interne en formation… Tenter de verbaliser, d’exprimer les non-dits. Lui ressortir le discours des réanimateurs, à savoir que l’embole devait déjà être présente, que malgré un contrôle mensuel normal, l’INR peut parfois osciller entre deux prises de sang, etc. Du vrai. Je suis en formation. Du vrai. Encaisser. Ne voir un chef que dans la soirée, pour la contre-visite. Lui expliquer ce que je ressens. Du vrai, il est à côté de la plaque et incapable de toute sorte d’accompagnement pédagogique. Du faux. Je ne suis pas son fils. Du faux. Pas de conseil disciplinaire. Mais un comité d’évaluation des pratiques. Un énième sigle imprononçable que ma mémoire a effacé. Tous les acteurs présents pour désamorcer la situation. La feuille de soins circule, une flèche trop longue, un coup de surligneur trop épais. Un week-end férié. Une surcharge de travail. Pas de stigmatisation. On comprend alors ce qu’est l’aléa thérapeutique : une chaîne d’événements indésirables, jamais l’erreur d’un seul.
Du vrai, du faux.
BorderLand
BorderLand ou l’impression désagréable d’être un médecin mercenaire. Ou peut-être pas finalement…
Dans le moteur
Delta Charlie Delta
Première astreinte, premier appel du 15.
We are young !
We are strong !
We’re not looking for where we belong !*
We are young !
We are strong !
We’re not looking for where we belong !
We’re not cool !
We’re free !
And we’re runnning with blood on our knees !
La mairie me rappellera en début de semaine pour venir compléter le certificat de décès : ils veulent absolument qu’apparaissent une date de décès. La tâche est désormais achevée. Je peux revenir serein au cabinet de garde parce que je sais qu’elle repose maintenant en paix : l’administration en a fini avec elle.
* Mika. BO Kick Ass : We are young ! Continuer la lecture
Miroir, miroir
On m’a proposé de participer à une réunion de fonctionnement du réseau de soins dans lequel j’effectue mon dernier stage. Une énième réunion. Je réalise qu’importer l’hôpital en ambulatoire, c’est aussi y transférer cette culture hospitalière si singulière de la concertation technocratique auto-entretenue où des soignants (devenus officieusement agents qualiticiens et qui ont en partie lâché les rames pour observer les rameurs laissés sur le pont des services) viennent réfléchir à l’établissement de critères qualité afin que d’autres décisionnaires, cette fois-ci hors-sol, puissent apprécier le travail des rameurs sur le terrain*… Une énième réunion, je m’assoupis.
Une femme dont j’ai oublié la fonction est assise à ma droite. Son téléphone à quelques centimètres de mes oreilles. Je m’assoupis. Une nappe floconneuse m’environne, dilue l’autour. J’entends mais je n’écoute plus. Je lutte quelques instants mais la brume est puissante. Elle m’étreint sûrement. La sonnerie du téléphone m’arrache alors aux rivages sirupeux du sommeil. Avec la sonnerie, une sueur froide, glaciale. Cette sonnerie, je la connais, celle d’un téléphone de garde. Un souvenir imprimé comme marqué au fer rouge. Une sonnerie qui me ramène deux années en arrière dans cet hôpital périphérique, où j’avais écris entre autres le billet Six Feet Under. Hasard étrange, quelques heures avant cette réunion je m’y suis justement rendus accompagnant une infirmière coordinatrice de l’antenne HAD local, parcourant ces couloirs que je n’avais pas arpentés depuis 2 ans. Un service de chirurgie vasculaire. Une candidate à l’hospitalisation à domicile. Nous entrons dans l’ascenseur et je tombe sur mon reflet. Sur cette barbe qui s’épaissit, sur ce regard qui me semble parfois un étranger. Le miroir comme une madeleine déterre des sensations vaporeuses éprouvées lors de mes premières gardes d’externe aujourd’hui oubliées. Je déboule dans un ascenseur vide du CHU aux heures les plus noires de la nuit. Si loin, si près. Je tiens un tube de gaz du sang à la main. Je m’adosse. Je souffle quelques secondes loin du battage des urgences. J’observe mon reflet dans le miroir. Il m’observe. La simple fierté d’appartenir, minuscule rouage, au gigantisme écrasant de la machinerie hospitalière. Les années filent. N’est pas Dorian Gray qui veut, le reflet et moi avançons de conserve. Mes gardes d’interne. Quelques minutes de sommeil. Allongé en blouse dans le lit, les pieds en feu, les mollets douloureux. Le téléphone sonne. Un service qui appelle. Les fenêtres croisées laissent filtrer une aube grise. J’entre dans l’ascenseur. OAP. Douleur thoracique. Agitation. Toujours ce miroir. Ce reflet qui me poursuit. Un sentiment de fierté qui évolue, plus complexe, s’associant désormais au soulagement d’avoir dépassé l’angoisse de la garde, ou celui narcissique d’être identifié et interpellé comme une entité médicale décisionnelle dont la soudaine figure d’autorité donne tout son sens à la nuit. Le temps se dilate. Des centaines de patients plus tard, me voilà adossé à la cloison d’un ascenseur de maison de retraite. Un renouvellement. Je remplace, sans filet. Un sentiment de fierté qui mute au gré des ans ; le désir maintenant accompli d’appartenir au corps de la médecine générale et d’être un acteur de soin à part entière. Fierté mêlée de crainte, peur de l’avenir aussi. L’avenir du libéral. Le Dr Lehmann en parle terriblement bien ici.
Un téléphone et un miroir agissant sur moi comme une madeleine saturée de thé sur ce bon vieux Marcel. Mon internat. Mon externat. Une mise en abîme de réminiscences. Le fil de la mémoire a de drôles de nœuds. Mes études touchent à leur fin. Une question de mois maintenant. Et ensuite ?
Trop de nœuds, je m’assoupis.
* Lisez si ce n’est pas déjà fait La Revanche du rameur de Dominique Dupagne.
Crise de foi
Je repense alors à ce billet de blog, mise en abîme vertigineuse dans laquelle il m’a plongé à son insu. Un détail parfois suffit à nous faire glisser dans des gouffres sans fond de réflexion. Un détail, un mot et me voilà à déraper sur les parois verticales des allégories de la condition humaine. Je m’endors.
…
Une question demeure au réveil : quelle médecine générale ?
Sur-mesure
Dernier parachutage
Alors je veux continuer à creuser cette piste en bossant sur ma thèse. Mais je veux aussi découvrir les acteurs d’une médecine de terrain et de réseau. Sachant qu’il est hors de question que je termine un internat de médecine généraliste à l’hôpital, je décide de monter un dossier de stage professionnalisant. Je découvre que le territoire de santé dans lequel j’envisage de m’installer est recouvert par le maillage solide d’un vaste réseau de soins. Plusieurs mois de travail et avec l’aide d’un médecin généraliste influent, le dossier est finalement validé par l’ARS puis par la faculté : une demi-journée avec la PASS du secteur, deux demi-journées avec l’HAD, une demi-journée avec une équipe d’éducation thérapeutique, deux jours avec une équipe d’addictologie ambulatoire (deux médecins, deux infirmiers, un assistant social, un visiteur social, un psychologue) et une journée de consultations de médecine générale dans un cabinet en autonomie supervisée.