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Archives mensuelles : septembre 2014
Des objets connectés dans le domaine de la santé : explosion de la santé digitale…
. Nous sommes parvenus à l’ère du web 3.0, l’internet des choses, des objets connectés puisque nous pouvons désormais tout connecter à internet ; Nous avons seulement quelques années de […] Continuer la lecture
Ebola : voici venu le temps des orphelins
Bonjour Il fallait compter avec les communiqués de l’OMS. Désormais il faudra aussi faire avec ceux de l’Unicef. A commencer par celui-ci daté de ce 30 septembre – mandé de Dakar, Genève et New York. Au moins 3 700 enfants de Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone ont perdu un ou leurs deux […] Continuer la lecture
Allergies : les Suisses veulent faire la peau à leurs chats domestiques
Bonjour La Suisse n’est plus ce qu’elle fut. On connaissait la nostalgie des citoyens de la Confédération éloignés trop longtemps de leurs alpages et de leurs banques. On avait appris à faire avec une image écornée de ce doux pays assez peu sensibles aux malheurs de ses voisins étrangers. On découvre aujourd’hui une population qui […] Continuer la lecture
L’impossible ivresse des aiguilleurs du rail ou comment ne pas boire sur son lieu de travail
Bonjour Jours tranquilles à Paris Saint-Lazare. Communiqué SNCF : « En raison d’un mouvement social le mercredi 24 septembre 2014, des perturbations sont à prévoir sur le réseau de Paris St Lazare. Sud Rail, l’UNSA et la CGT organisent une grève suite à une procédure disciplinaire envers deux agents. Vous trouverez, ci-dessous, les prévisions de trafic (…)» […] Continuer la lecture
Open Access week : la France devient acteur avec des conférences intéressantes dans vos villes
C’est la 7ème année de l’OA week, un évènement mondial, avec pour thème ‘Génération libre accès’. Il y a de plus en plus de manifestations pendant une semaine d’octobre : ce sera du 20 au 26. Tout est coordonné par The Scholarly Publishing and Academic Resources Coalition (SPARC), un réseau de bibliothèques universitaires. La mission de SPARC est clairement la… Continuer la lecture
Etudes de médecine : une promesse d’éclaircie dans l’enfer de la première année
Bonjour Ce sont Les Echos (Marie-Christine Corbier) qui ont débusqué l’info originale du jour – info reprise en boucle par France Inter. Et snobée par presque tous les généralistes : « Sept facultés de médecine vont expérimenter de nouveaux modes de recrutement des étudiants. » Un espoir d’éclaircie dans l’enfer qu’était devenue depuis quarante ans la première année […] Continuer la lecture
E-cigarette : Laurent Joffrin (Libération) dénonce l’obscurantisme de Marisol Touraine
Bonjour Libération mue dans la douleur. La rédaction de Libération condamné à une assez grosse décimation forcée va devoir changer son fusil d’épaule pour se faire une place au soleil de la Toile. Avec tout le savoir-faire de Johan Hufnagel, ancien de Slate.fr. Faut-il y voir un corollaire : Laurent Joffrin, nouveau directeur de la publication […] Continuer la lecture
De l’importance du diagnostic en médecine
En remontant, mon retard dans mes flux RSS, je suis tombé sur cette note de Farfadoc. Il faut la lire. Je ne reviendrais pas sur la distinction fort subtile du diagnostic certifié et du diagnostic de tous les jours. C’est … Continuer la lecture → Continuer la lecture
LES CHIENS ABOIENT, LA CARAVANE PASSE…
Le mammobile dès 40 ans, infime partie émergée de l’iceberg flottant dans les eaux troubles du dépistage du cancer du sein ? Ce dépistage, meilleure façon de faire croire qu’on se préoccupe du sort des femmes sans mettre le moindre biffeton dans une véritable démarche de prévention ? (Dépister = traquer une maladie déjà apparue / Prévenir = éviter que cette maladie survienne).
Que l’ARS en question a bien reçu le message mais que voyez-vous, il est délicat de faire changer des pratiques historiquement expérimentales… dans cette province tellement éloignée de Paris et tant pis pour les quelques minettes qui en paieront possiblement les frais sans le savoird’autant que c’est pas la sécu qui finance mais les communes hôtes ?
-
L’INCa est au courant, on en a la preuve et il ne peut plus fermer les yeux puisqu’il s’est prononcé et a délégué à l’ARS.
-
L’ARS si elle est véritablement au courant n’a soit rien fait, soit tenté de faire mais sans succès.
Les instances ne bougent pas ou plus un sourcil. Silence radio (
Mères porteuses : Delors, Jospin, Roudy etc. sont-ils trop vieux pour parler ? (Libération)
Bonjour La procréation déchaîne les passions. Donne-t-elle le droit de dire tout et, plus encore, n’importe quoi ? Dans le Libération-nouvelle-manière daté de ce 29 septembre on trouve une étrange tribune en forme d’entretien (propos recueillis par Marie-Joëlle Gros). La parole est donnée « aux Mennesson ». « Les Mennesson » sont « parents de jumelles nées grâce à une mère […] Continuer la lecture
Un psychiatre français a falsifié des données publiées dans British Journal of Psychiatry : procédure pénale en cours
Cette affaire a été décrite dans des médias français le 25 septembre 2014, par exemple Le Figaro et sur Egora. Le Pr Alain Malafosse, psychiatre aux hôpitaux de Genève, a été révoqué et est revenu en France (Hérault). Une procédure est en cours, avec perquisition du domicile en France, etc… Le préjudice serait de 1,7 millions de francs suisses. Je… Continuer la lecture
Dragi Webdo n°17: Alerte Méningitec, BPCO, SCA-ST – et Crestor
Bonsoir à tous! Comme d’habitude, il est dimanche soir, la semaine se finit, et je me dis que 24 heures par jour et 7 jours pas semaine, c’est insuffisant pour tout ce que je prévois de faire… Par ordre de priorité avant de commencer la semaine suivante, j’ai prévu 1/ d’écrire ce billet et 2/ Rattraper de façon progressive, les 12 heures de dettes de sommeil que j’ai accumulé ces 3 dernières nuits (Malheureusement je crains que ce ne soit un peu comme le salaire des heures supplémentaires à l’hôpital: on en fait beaucoup plus que le rythme auquel arrive la paye…)
Pour commencer, je voudrai faire circuler l’information sur le RAPPEL de vaccins MENINGITEC dont la liste des lots est disponible ici. pour détection de particules anormales mais ne remettant pas en cause l’efficacité du vaccin si jamais il avait été administré.
Restons chez l’enfant, le schéma d’administratin de vitamine K en cas d’allaitement maternel exclusif a été simplifié et suit désormais le schéma suivant à la place de l’administration hebdomadaire jusquà la fin de l’allaitement maternel exclusif):
Toujours de façon administrative, il faut souligner les efforts pour diminuer les prescriptions de Rosuvastatine dans la prise en charge des dyslipidémies, au profits des molécules ayant des preuves supérieures d’efficacité en terme de morbi-mortalité comme la pravastatine et la simvastatine. En effet, l’introduction d’un traitement par Crestor, et de l’ezetimibe sera soumise à l’entente préalable de la sécurité sociale. Je pense quand même qu’il est regrettable de devoir utiliser des lourdeurs administratives pour inciter à prescrire d’autres molécules…
Pour rester dans la cardiologie, on dit traditionnellement que les compressions en lors d’un massage cardiaque doivent être de 3 à 4 cm de profondeur. Il semblerait que la survie des arrêts cardio-respiratoires soit meilleurs pour un massage allant entre 4 et 5 cm (4,5cm au mieux) selon cette étude. Alors, massons!
Les américains ont édité de nouvelles recommandations sur la prise en charge du syndrome coronarien aigue (SCA) sans élévation du segment ST. Ils réaffirment l’importance d’effectuer des ECG répétés toutes les 15 minutes durant la 1ère heure après le contact médical. La tropinine doit être dosée à l’arrivée puis entre 3 et 6 heures, et après 6 heures en cas de modification ECG ou de douleur très en faveur d’un SCA. Pour la prise en charge plus spécialisée, les traitements et conduite de revascularisation à tenir sont bien sur également décrits longuement.
Du coté des poumons, la BPCO (dont je parlais déjà la semaine dernière), a été a nouveau sujet de discussion au travers d’une revue de la littérature sur la prise en charge des exacerbations qui répond clairement à certaines questions, moins clairement à d’autres. J’ai surtout noté que les corticoïdes à la dose de 40mg/jour pendant 5 jours était la posologie efficace et que les patients sous fluticasone que sous les autres corticoïdes inhlalés. Pour ce qui est de l’antibiothérapie, le traitement par macrolide était efficace, mais aucune information n’est donné quant à la sévérité de la BPCO des patients traités.
Efficacité des traitements dans l’exacerbation de BPCO:
Enfin, comme vous l’avez certainement remarqué, rares sont les billets hebdomadaires dans lesquels les patients diabétiques ne sont pas abordés. C’est donc logiquement que je me suis intéressé au congrès de l’EASD. C’était plutot long, avec des sujets intéressant en majeure partie. Un certain nombre des présentations sont disponibles sur ce site. Il y a quelques éléments que j’ai relevé: d’une part, les spécialistes accordent enfin que l’efficacité de la metformine n’est pas si évidente que cela (mais ils arrivent quand même à conclure que les incrétines et les inhibiteurs de SGLT2 sont efficace grâce à leur diminution de l’HbA1C…) et surtout que le contrôle de l’HTA chez le patient diabétique ne diminue pas seulement les AVC et IDM, mais également l’ensemble des microangiopathies!
Dans les outils de préventions à utiliser chez les patient diabétique, pensez à dépister les apnées du sommeil , au moins avec un questionnaire d’Epworth, nous rappelle la fédération internationale du diabète! (et pour la prise en charge, je vous renvoie ICI!)
Sur ce, je vous souhaite une très bonne nuit ,
A la semaine prochaine! Continuer la lecture
Ebola : une publicité particulièrement déplacée au sujet de l’infirmière contaminée
Bonjour Pourquoi parler quand on dit vouloir garder le secret ? Pourquoi parler à tout prix à propos de l’infirmière de MSF contaminée par le virus Ebola ? Marisol Touraine, ministre de la Santé avait parlé d’elle sur RMC-BFMTV le 26 septembre. Elle le fait à nouveau le 28 septembre sur France Inter. Pour dire quoi ? Prudence […] Continuer la lecture
Jean-Louis Borloo et sa maladie : l’heureuse exception médiatique (suite)
Bonjour C’était en avril dernier. Le 6. Dans l’après-midi les médias venaient d’apprendre que Jean-Louis Borloo avait pris la décision de démissionner de toutes ses fonctions politiques. Celui qui avait été ministre disait être malade et considérait que ne plus être en état d’assumer ces charges. Seules données médicales rendues publiques le concernant : il avait été […] Continuer la lecture
Médecine : quand les consultations étaient couchées sur des feuilles blanches
Bonjour Il y eut une époque où tout n’était pas qu’émotion, que compassion. Ni régression ni la violence qui, souvent, l’accompagne. Mais chercher à comprendre, progresser. «Le citoyen Jean Marie Chapel qui réclame nos conseils est âgé de vingt-et-un ans et se plaint depuis son enfance de foiblesse dans l’organe de la vue ; sa grand-mère […] Continuer la lecture
Sensibilisation aux troubles dys pour les formateurs à l’épreuve théorique du permis de conduire
Dysphasie, dyslexie et dyspraxie n’ont aucun lien avec la capacité intellectuelle mais gênent souvent la gestion des apprentissage et notamment l’apprentissage du code de la route. Les épreuves du code de la route peuvent désormais être aménagées pour les personnes … Continuer la lecture → Continuer la lecture
Tournevis magique
Un jour, me promenant dans un salon de bricolage, je vis un bonimenteur présenter un tournevis imposant dont l’embout était capable de venir à bout de toutes les vis. Belle idée, car la multiplication des types de vis confronte souvent … Continuer la lecture → Continuer la lecture
Internet ou l’expression libre ?
Bonjour J’ai créé il y a maintenant presque deux ans ce blog. Je l’ai voulu un espace d’expression qui me permet d’apporter une vision différente de la « doxa » médicale qui s’étale dans les médias traditionnels. C’est ma vision de la médecine d’aujourd’hui. Elle s’appuie sur une expérience de plus de 30 ans mais aussi sur […] Continuer la lecture
De l’agence tout risque au businhealth model
Textes en français
Réforme du système de santé : la prescription de l’innovateur
Réformer le secteur de la santé, l’apport indispensable des théories de l’innovation
L’INNOVATION DISRUPTIVE DANS LES SYSTEMES DE SANTE
« La disruption est une transformation irréversible du capitalisme » (Clayton Christensen)
Diaporamas et vidéos de Christensen très éclairants sur le modèle
http://connect.wifny.com/system/talks/presentations/000/018/349/christensen.ppt?1307550245
Christensen explique l’innovation de rupture
Textes en anglais
L’innovation disruptive dans les systèmes de santé (à lire+++)- Disruptive innovation in integrated Care Delivery Systems – Will disruptive innovation cure healthcare? C. Christensen harvard Business review sept. oct. 2000
Il est permis de douter
« No best way« : les systèmes de santé pour les nuls
« Réformer le système de santé une utopie pour sortir d’un statu quo impossible » AP Contandriopoulos (voir aussi changement des systèmes de soins)
Evolution future des services de santé : analyse de quelques tendances plausibles Auteur : F. Paccaud
Rationnement des soins Article de F. Paccaud (il faut appeler un chat un chat!)
Evolution future des services de santé : analyse de quelques tendances plausibles Auteur : F. Paccaud
DECLINAISON A LA SANTE DES PRINCIPES ASSURANTIELS
Technologies numériques et réenchantement du monde (Pierre Fraser)
Médecin : ça commence par Hippocrate
Il faut un début à tout. Dès le départ, la médecine, quand elle quitta le monde des sorts et des trépanations rituelles, se forgea une histoire à partir des premiers pas de ceux qui deviendront d’illustres figures. D’abord, quelques divinités, … Lire la suite → Continuer la lecture
Nanoparticule, nano-objet, nanomatériau, matériau nanostructuré : définitions
On recense de multiples dénominations dans le domaine des nanotechnologies qui envahissent tous les secteurs d’activités professionnelles. En réduisant la taille de certains matériaux, en passant à l’échelle nano, on peut développer de nouvelles propriétés physiques pour ces matériaux (conductivité, […] Continuer la lecture
Ebola : au Libéria on traite des malades avec un médicament contre le sida
Bonjour Au nom du désespoir, pourquoi pas ? Qui le condamnera ? Les images et l’information sont sur le site de CNN (Elisabeth Cohen). Le Dr Gobee Logan exerce dans la région de Tubmanburg dans le nord ouest du Libéria . Le Dr Logan est l’un des deux médecins aujourd’hui en charge d’une population de 85 000 personnes. […] Continuer la lecture
Pastille Valda® : vont-ils vraiment la sacrifier sur les gondoles des supermarchés ?
Bonjour Hier matin, Jean-Jacques Bourdin : Marisol Touraine était sur RMC-BFMTV. La ministre de la Santé y a parlé tabac, Ebola et médicaments. Elle y est revenue sur ce serpent de mer qui fait trembler les officines et réjouit le cartel des grandes surfaces : -le –gouvernement-étudie-la-possibilité-que-certains-produits-ayant-aujourd’hui-le-statut-de-médicaments-le perdent –et-puissent-ainsi-être-vendus-en-dehors-des-pharmacies. Pas banal A priori les petites officines ne […] Continuer la lecture
L’infection urinaire dont vous êtes l’héroïne.
Vous vous sentez fatiguée depuis deux jours, et en vous réveillant ce matin, vous avez mal au ventre. Vous allez aux toilettes, et vous ressentez une brûlure intense au moment où vous finissez d’uriner.
C’est une sensation jusqu’ici inconnue. Vous ne savez pas trop ce qui vous arrive, mais comme c’est vraiment inhabituel, vous vous inquiétez.
Si vous cherchez sur Internet ce que ça peut bien être, allez en 1.
Si vous appelez votre collègue de bureau qui vous parle tout le temps de ses maladies et de sa santé, allez en 2.
Si vous décidez de passer à la pharmacie entre midi et deux pour avoir un conseil, allez en 3.
Si vous décidez de consulter votre médecin traitant, allez en 4.
1.
Vous tapez « brûlures en faisant pipi » sur Google, et vous tombez sur plein de forums. Ce qui vous rassure, c’est que, vu le nombre, ça doit être un truc fréquent. En revanche, vous avez du mal à suivre les conversations à cause des encarts de pub, et on y parle beaucoup de vagin. Il est clair que ce n’est pas là que vous avez mal.
Vous essayez de taper « brûlures urinaires », et ça vous amène vite sur une page de DoctiMachin, le site dont votre collègue vous parle souvent.
Le truc à lire sur Doctimachin est titré « Les infections urinaires », mais il y a écrit juste sous le titre « article sponsorisé: brossage des dents, ayez les bons gestes! ». Vous avec un sérieux doute sur un lien éventuel entre les deux titres.
La page sur les infections urinaires est superlongue, il y a des mots soulignés avec des liens vers des autres pages tout aussi longues. Il y a pas marqué « cancer » sur la page c’est déjà ça, mais ils parlent pas mal des personnes âgées, et vous avez vu le mot « septicémie ». Certains mots, comme « prostatite » ou « quinolones » ne vous parlent pas du tout.
Au final, vous ne savez pas si c’est grave ou pas, mais ça correspond bien à quelque chose.
Comme ça vous a inquiétée, vous vous dites qu’il vaut mieux avoir des précisions de quelqu’un qui s’y connait mieux que vous.
Si vous appelez votre collègue de bureau qui vous parle tout le temps de maladies, allez en 2.
Si vous décidez de passer à la pharmacie entre midi et deux pour avoir un conseil, allez en 3.
Si vous décidez de consulter votre médecin traitant, allez en 4.
2.
Vous appelez Laurette qui prête immédiatement une oreille attentive à vos propos. Les maladies, ça la connait. Vous pouvez suivre avec elle un épisode de Docteur House ou de Greys Anatomy, elle saura tout vous expliquer dans les moindre détails. Elle vous l’a dit elle-même: « en cholestérol, je m’y connais: mon père a fait un infarctus ».
Vous lui expliquez que ça vous brûle quand ou urinez, et elle vous répond: « cherche pas, t’as une cystite, je sais ce que c’est, j’en fais sans arrêt ».
Elle vous explique qu’elle en a tellement souvent que son médecin traitant lui laisse chaque fois une ordonnance pour un traitement d’avance, comme ça, elle peut se traiter sans avoir à consulter. Elle a même réussi une fois à s’en faire avancer un par le pharmacien. Elle vous propose d’en prendre un, puisqu’elle l’a dans son sac à main. Vous hésitez un moment, mais elle insiste, en disant que « les pharmaciens, ils les vendent pas comme ça,c’est sur ordonnance, mais moi, mon docteur, il me connait bien, on est presque copains, enfin c’est quasi-comme-si, et quand je l’appelle, il me la fait ».
Vous êtes gênée, car vous n’avez pas la certitude de pouvoir lui rendre le service qu’elle propose de vous offrir. Elle ajoute « t’en fais pas, c’est sur ordonnance, c’est remboursé ».
Si vous acceptez de prendre son traitement, allez en 5.
Si vous décidez de passer à la pharmacie entre midi et deux pour avoir un conseil, allez en 3.
Si vous décidez de consulter votre médecin traitant, allez en 4.
3.
Vous avez le choix entre deux pharmacies.
Prenez une pièce de monnaie et jetez-la en l’air.
Pile, allez en 6.
Face, allez en 7.
4.
Vous allez au cabinet médical pour prendre un rendez-vous. La secrétaire vous indique que votre médecin traitant, le Dr. Hamster, ne peut pas vous prendre dans la journée, et vous propose un RDV avec lui le lendemain. Vous lui expliquer que c’est urgent, et elle vous propose un rendez-vous dans une heure trente avec son associé le Dr. Padici.
Vous insistez, et demandant à être « prise entre deux » par le Dr. Hamster.
La secrétaire vous répond que la consultation « entre deux » n’est pas une vraie consultation, et que dans l’urgence, on ne choisit pas toujours son médecin. Elle ajoute que le Dr. Padici a les même compétence que son associé, et qu’il a accès au même dossier.
A ce moment, le Dr. Hamster sort de son bureau, et la secrétaire vous demande: « alors, vous décidez quoi? ».
Si vous vous jetez sur le Dr. Hamster à la sortie de son bureau pour mendier une consultation sur le seuil de la porte en lui faisant des yeux de cocker, allez en 8.
Si vous acceptez d’attendre une heure et demie pour être reçue par le Dr. Padici, allez en 9.
Si vous considérez qu’une heure trente, c’est trop long pour être reçue, vous claquez la porte en maudissant les déserts médicaux et partez aux urgences. Allez en 10.
5.
Finalement, sur les conseils de votre entourage, vous avez bu deux litres d’eau et uriné presque autant, et les brûlures se calment.
Vous vous sentez tout de même très fatiguée, et avez toujours un peu mal au ventre.
Vous prenez un paracétamol et une tisane avant d’aller au lit, en vous disant qu’une bonne nuit là-dessus devrait finir d’achever le problème.
Vous passez une nuit pourrie, vous avez mal partout et votre lit est trempé.
Vous vous sentez très fatiguée le matin, avec un mal de ventre plus intense et les brûlures reprennent de plus belle.
.En vous levant, vous voyez des points blancs partout et vous vous affalez sur votre lit en attendant que ça passe.
Vous tremblez, et vous parvenez à ramper jusqu’au canapé pour attraper votre téléphone.
Vous appelez le cabinet médical en expliquant tout. La secrétaire demande si vous avez de la fièvre, vous dites que vous êtes presque tombée dans les pommes. Vous demandez à ce que le médecin passe chez vous.
La secrétaire vous explique que c’est possible, mais en fin d’après-midi, et qui vous ne vous sentez vraiment pas bien, il vaut peut-être mieux que quelqu’un de votre entourage vous conduise au cabinet, où on peut vous recevoir une heure plus tard.
Si vous vous faites conduire par votre mari au cabinet, allez en 14.
Si vous vous faites conduire par votre mari aux urgences, allez en 15.
6.
Vous occupez les quelques minutes à attendre votre tour en détaillant les présentoirs. Vous y prenez une crème hydratante pour les mains, et deux boîtes de paracétamol, en pensant que justement, il ne vous en restait plus qu’un seul comprimé à la maison.
Votre tour arrive, et un préparateur vous reçoit aimablement. Il scanne vos boîtes, et vous demande s’il vous fallait autre chose.
Vous lui dites que vous avez des brûlures en urinant depuis ce matin.
Il vous rassure: « j’ai ce qu’il vous faut ». Il disparait dans la réserve, revient avec une boîte de comprimés: « c’est à base de plantes, de la canneberge, vous avez peut-être entendu parler du cranberry, et bien la canneberge, c’est le nom de la même plante en Français. Il faut en prendre un matin et soir pour éviter les cystites ».
Vous êtes satisfaite et rassurée, ça n’avait l’air pas si compliqué que ça, finalement, votre affaire. Vous payez, prenez votre sachet de médicaments et rentrez chez vous pour commencer à les prendre.
Allez en 5.
7.
Vous occupez les quelques minutes à attendre votre tour en détaillant les présentoirs. Vous y prenez une crème hydratante pour les mains, et deux boîtes de paracétamol, en pensant que justement, il ne vous en restait plus qu’un seul comprimé à la maison.
Votre tour arrive, et un préparateur vous reçoit aimablement. Il scanne vos boîtes, et vous demande s’il vous fallait autre chose.
Vous lui dites que vous avez des brûlures en urinant depuis ce matin.
Il vous demande si c’est la première fois, et vous lui dites que oui.
Il vous demande si vous avez eu de la fièvre, et vous lui dites que vous pensez que non, que vous le sentiriez.
Il vous demande si vous l’avez contrôlée, et vous lui dites que vous n’en avez jamais, de toutes façons. Vous avez l’impression qu’il va essayer de vous vendre en plus un thermomètre.
Le préparateur arrête là la discussion sur la fièvre, et vous dit que vous avez probablement une infection urinaire, et qu’il ne peut pas vous vendre un traitement adéquat sans ordonnance du médecin.
Il vous conseille d’en consulter un le jour même.
Vous vous rendez au cabinet médical de ce pas.
Allez en 4.
8.
Vous arrivez à capturer le regard du Dr. Hamster avant qu’il ne mette la main sur la poignée de la porte de la salle d’attente.
Vous lui expliquez que vous, ça va aller vite, que c’est juste pour une ordonnance pour une infection urinaire. Il vous propose de prendre rendez-vous en regardant la secrétaire, mais vous lui dites que la secrétaire ne veut pas vous donner un rendez-vous avec lui aujourd’hui, et que vous ne pouvez VRAIMENT pas attendre, et que de toutes façons, il n’y en a pas pour longtemps, parce que vous savez déjà ce que vous avez et qu’il vous faut juste une ordonnance.
Vous lui dites que vous avez des brûlures en urinant depuis ce matin.
Il vous dit que ça doit être une cystite.
Vous lui dites que oui, exactement, vous en êtes certaine.
Il vous demande si vous avez eu de la fièvre.
Vous vous mettez la main sur le front en disant que bien sûr que non, vous le sentiriez, et, de toutes façons, vous en avez pratiquement jamais.
Il soupire en disant que bon, il est overbooké, en même temps, revenir demain pour ça… Il regarde son planning, et la secrétaire lui dit que demain, c’est possible, mais c’est déjà bien chargé. Il grogne, et vous dit que bon, allez, il va vous faire une ordonnance pour un traitement à prendre en une fois, juste pour vous dépanner.
Allez en 5.
9.
Vous êtes trop fatiguée pour rentrer chez vous et revenir. Vous restez en salle d’attente, et feuilletez des Paris-Match d’il y a trois ans.
Vous voyez les autres patients arriver et être reçus sous votre nez. Vous ressentez des bouffées de haine envers ces patients âgés qui viennent tour à tour consulter le Dr. Hamster, votre médecin traitant à vous, alors que vous avez mal au ventre et que vous en êtes réduite à attendre pour voir son associé. Ils ont le temps eux, et n’ont pas l’air à l’agonie.
Arrive enfin votre tour.
Vous entrez dans le bureau du Dr. Padici. Celui-ci prend quelques instants pour lire votre dossier, et vous vous dites que le Dr. Hamster, au moins, il n’a pas besoin de le faire parce qu’il vous connait bien, lui.
Vous racontez votre histoire, expliquez vos douleurs.
Le Dr. Padici vous demande si vous savez si vous avez eu de la fièvre.
Vous vous dites que, décidément, chez une obsession, chez ces gens-là, et vous lui dites que non.
Il vous demande si vous l’avez contrôlée.
Agacée car vous avez l’impression qu’il vous prend pour une truffe, vous vous dites que le Dr. Hamster au moins, il est moins condescendant. Vous répondez que non, que vous n’avez pas besoin de le faire, parce que vous vous connaissez bien, et vous savez quand vous avez de la fièvre.
En vous examinant, le Dr. Padici vous glisse un thermomètre sous le bras, et vous vous dites qu’il ne vous fait même pas confiance.
A la fin de l’examen, le Dr. Padici vous explique que vous avez une infection urinaire, mais que vous avez de la fièvre. Vous lui signifiez votre étonnement, car vous vous sentez fatiguée, mais vous n’avez pas de courbature, et il vous explique que les sensations sont une chose, et la température corporelle une autre. Il prend un air docte pour vous asséner que seul le thermomètre est habilité à dire si vous en avez ou pas, et vous vous rappelez à ce moment-là pourquoi vous allez habituellement chez le Dr. Hamster.
Il vous explique que l’infection se situe dans un rein, et que cela nécessite de faire quelques examens et un traitement antibiotique plus long que pour une simple cystite, parce qu’il y a un risque de complication.
Il vous envoie aux toilette avec un petit flacon stérile, pour que vous y uriniez.
Lorsque vous lui rapportez, il verse une partie des urines sur une bandelette, ferme le reste du flacon, et le met dans une pochette en plastique en vous expliquant que le laboratoire passera le chercher en fin de matinée.
Il attend quelques minutes en regardant la bandelette, puis vous dit que ça confirme le diagnostic de pyélonéphrite.
Il vous fait une ordonnance pour un traitement, pour une échographie, et vous donne un autre rendez-vous pour venir le voir trois jours plus tard avec les résultats des examens.
Allez en 11.
10.
Vous passez l’entrée des urgences où des groupes de personnes discutent en fumant, et vous vous dirigez vers le guichet. deux personnes font la queue devant vous, sagement postées au-delà de la bande rouge tracée sur le sol: « seuil de confidentialité ».
Vous patientez debout, et votre ventre vous fait souffrir.
Vous aimeriez vous asseoir, mais vous craignez de perdre votre tour.
Vous sentez des gouttes de sueur perler dans votre dos quand vient le moment de vous enregistrer.
On vous demande votre carte VITALE, ça, vous l’aviez anticipé, mais aussi votre carte de mutuelle, une pièce d’identité, votre adresse, un tas de renseignements. Vous fouillez dans votre sac trop grand pour le rebord du comptoir, agacée, et gênée de faire attendre les autres personnes qui stagnent derrière la ligne rouge.
Lorsque tout est finit, l’agent d’accueil vous propose de vous asseoir, et vous avertit: « il y a environ trois heures d’attente, après, vous savez, c’est pas vraiment prévisible ».
Vous vous jetez sur un siège, vous vous installer les épaules en arrière, la tête contre le mur, et vous somnolez, bercée par la brouhaha ambiant, en attendant votre tour.
Si le courage d’attendre vous manque, vous décidez de rentrer chez vous. Allez en 5.
Si vous patientez, jetez en l’air une pièce de monnaie.
Pile, allez en 12.
Face, allez en 13.
11.
Trois jours plus tard, vous retournez voir le Dr. Padici comme il vous l’a demandé. Vous avez amené les résultats de l’analyse d’urine et l’échographie que vous êtes allée faire la veille.
Vous vous sentez moins fatiguée, et les brûlures ont disparu.
Le Dr. Padici vous explique que le diagnostic était le bon, qu’il n’y a pas de complication et que le traitement est adapté.
Il vous donne une ordonnance avec le reste du traitement, en vous conseillant de bien le prendre jusqu’au bout.
12.
Vous êtes reçue par une jeune médecin, ou plutôt une étudiante. Vous ne savez pas trop. Elle est en blouse blanche avec de longs cheveux tirés en arrière. Des poches de sa blouse trop grande dépassent d’un côté un stéthoscope et un marteau, de l’autre un livre très épais qui gonfle toute la poche à lui tout seul. Vous n’arrivez pas à lire de nom sur le badge. Vous parvenez juste à déchiffrer le mot « externe ».
Elle vous pose gauchement quelques questions sur votre mal de ventre: « Ca pique? Ca tord? Ca brûle?Ca pince? Ca fait mal où? », puis s’embrouille un peu dans ses questions. Elle vous examine, et vous fait un peu mal en appuyant sur votre ventre, puis s’excuse.
Une infirmière vient, vous envoie uriner dans un flacon, puis, à votre retour, s’empare de vous pour vous faire une prise de sang et vous poser une perfusion.
Vous attendez un certain temps, que vous ne pouvez pas quantifier, isolée que vous êtes dans votre box.
Soudain, vous voyez arriver un jeune homme en blouse, avec un stéthoscope cette fois autour du cou. Il se présente comme l’interne du service. Il vous pose les mêmes questions que l’externe, en relisant le dossier que l’externe remplissait pendant que vous lui parliez.
Il vous examine à son tour, en appuyant bien plus fermement sur votre ventre. Vous n’osez pas protester.
Il vous explique que vous avez certainement une infection rénale parce que vous avez de la fièvre.
Vous lui expliquez que vous ne pensez pas en avoir. Il vous brandit le dossier en vous disant: « mais l’infirmière vous l’a prise, et vous avez trente huit cinq ».
Il vous explique qu’il va « vous garder », mais qu’il va falloir faire quelques examens avant de monter dans un service.
Un brancardier vient vous chercher un temps plus tard, vous emmène faire une échographie, puis vous ramène dans votre box.
Un peu plus tard, il vous emmène stationner devant le service de radiologie. On vous fait une radiographie du ventre, et on vous ramène dans votre box.
Lorsque vous vous dites qu’il commence à faire faim, on revient vous chercher pour aller faire un scanner. Le produit de contraste que l’on vous injecte chauffe brutalement toutes vos articulations en se dispersant dans votre organisme. Vous êtes achevée par la faim, la fatigue et cette sensation désagréable jusque là inconnue.
De retour dans votre box, vous somnolez sur votre brancard en attendant qu’il se passe quelque chose.
Vous êtes tirée de votre torpeur par un courant d’agitation et des éclats de voix devant votre box. Vous finissez par comprendre que le responsable du service était sorti avec un truc dont vous ne comprenez pas de quoi il s’agit, ça doit être SNUR ou SMUR ou quelque chose d’approchant. Il vient de rentrer, et visiblement, l’interne rend compte de ce qui s’est passé en son absence.
Vous les entendez palabrer de longues minutes, et finalement, ils entrent tous les deux dans votre box.
Le médecin plus âgé vous explique que vous n’avez pas de complication, que c’est pas la peine que vous restiez. Il va vous faire enlever la perfusion, vous faire rendre vos vêtements, et vous donner un traitement à prendre chez vous. Il vous recommande d’aller vois votre médecin traitant trois jours plus tard avec les papiers qu’il vous remet et le résultat de l’échographie.
Il sort du box en disant à l’interne « Je t’expliquerai quand on aura cinq minutes, mais là, c’était pas la peine de faire tout ça, en plus, on est à ouec, on n’a plus qu’un lit de femme en gériatrie, là! ».
Vous sortez épuisée et affamée, et il fait nuit. Vous rentrez chez vous tant bien que mal, et vous écroulez sur votre lit.
Allez en 11.
13.
Vous êtes reçue par un médecin assez âgé.
Vous avez l’impression d’évoluer dans une ruche. Vous voyez du monde circuler en tous sens dans les couloirs. Une infirmière entre, et le médecin lui demande: « Bon, allez, il faut qu’on avance, là, tiens, tu peux lui prendre les constantes? ».
L’infirmière vous glisse un thermomètre sous un bras et vous enserre l’autre dans un tensiomètre.
Il vous pose des questions de façon un peu directive, mais claire. Le temps qu’il s’occupe de vous, vous avez vu entrer et sortir tour à tour quatre jeunes médecins différents qui ont chacun demandé à le voir après pour « voir ce qu’on fait, là ». Le médecin leur a répondu à chacun tout en continuant à remplir votre dossier.
Il vous examine rapidement, et vous papouille le ventre dans toutes les directions.
Il vous explique que vous avez une infection du rein, et qu’il va vous prescrire des médicaments pour que ça s’arrange. Il vous demande avant toute chose d’attendre que l’infirmière revienne pour vous faire une prise de sang et une analyse d’urine, et que vous allez partir ensuite avec une ordonnance pour le traitement, et une autre pour une échographie que vous ferez en ville. Il vous conseille d’aller voir votre médecin traitant trois jour plus tard avec les résultats des examens.
vous rentrez chez vous et vous écroulez dans votre lit.
Allez en 11.
14.
En entrant dans le bureau du médecin, vous ne vous sentez vraiment pas bien. Les petits points blancs envahissent de nouveau votre champ visuel, vous avez l’impression de partir. Votre mari et le médecin vous empoignent, et vous vous retrouvez allongée sur la table d’examen.
Vous claquez des dents pendant que le médecin vous examine.
Il vous pose des questions, vous répondez au fur et à mesure. Vous luis expliquez: fatigue, mal au ventre, brûlures, malaise.
Il vous explique que vous avez une infection importante, que vous ne la supportez pas bien, et qu’il est plus prudent de vous faire hospitaliser.
Il vous demande si vous avec pris des médicaments.
Si vous avez pris le traitement proposé par Laurette, ou celui prescrit par le Dr. Hamster, allez en 17.
Si vous n’avez pris que du paracétamol, allez en 18
15.
Votre mari vous emmène aux urgences. Vous vous asseyez sur une des chaises de la salle d’attente pendant qu’il fait la queue pour vous enregistrer. Vous somnolez, vous avez froid et vous mettez à trembler par moment. Régulièrement, votre mari se lève, et essaie de glisser un oeil dans le service, voir un pied dans la porte d’entrée pour accélérer les choses, car il s’inquiète pour vous, mais il essuie des grognements réprobateurs émis par différents individus en blouse qui circulent sous son nez.
Trois heures plus tard, quelqu’un avec une blouse vient pour vous installer sur un brancard dans un box. Une infirmière vous fait une prise de sang et vous pose une perfusion, pendant que votre mari répond aux questions d’une jeune femme.
L’infirmière laisse un flacon sur une table, et vous dit de l’appeler quand vous aurez envie de faire pipi, puis disparait avec la jeune femme.
Vous somnolez.
Vous appelez l’infirmière qui vous aide à faire pipi dans le flacon, puis vous vous rallongez sur le brancard et fermez les yeux.
La jeune femme vient vous dire que vous allez être hospitalisée, mais qu’il faut attendre qu’elle reçoive les résultats des analyses et qu’elle trouve une place. En attendant, vous allez passer la nuit aux lits-porte.
Vous vous rendormez.
Vous êtes sortie de votre sommeil par votre mari qui vous remue une épaule, en vous disant que le Docteur veut savoir si vous avez pris des médicaments.
Si vous avez pris le traitement proposé par Laurette ou celui prescrit par le Dr. Hamster, allez en 19.
Si vous n’avez pris que du paracétamol ou de la canneberge, allez en 20.
16.
Votre mari vous emmène aux urgences. Vous vous asseyez sur une des chaises de la salle d’attente pendant qu’il fait la queue pour vous enregistrer. Vous somnolez, vous avez froid et vous mettez à trembler par moment. Régulièrement, votre mari se lève, et essaie de glisser un oeil dans le service, voir un pied dans la porte d’entrée pour accélérer les choses, car il s’inquiète pour vous. Il essuie à chaque fois des grognements réprobateurs émis par différents individus en blouse qui circulent sous son nez.
Trois heures plus tard, quelqu’un vient pour vous installer sur un brancard dans un box. Une infirmière vous fait une prise de sang et vous pose une perfusion, pendant que votre mari répond aux questions d’une jeune femme.
Il insiste sur le fait qu’il a laissé un courrier à l’entrée, et que le médecin qui vous envoie à joint personnellement un urologue de l’établissement.
L’infirmière laisse un flacon sur une table, et vous dit de l’appeler quand vous aurez envie de faire pipi, puis disparait avec la jeune femme.
La jeune femme revient avec un médecin plus âgé qu’elle, avec à la main la lettre du Dr. Padici. Ils vous expliquent que « l’urologue va passer vous voir ».
Effectivement, un temps plus tard, un médecin vient vous voir, vous repose les mêmes question en lisant le dossier, puis le ferme en s’adressant à l’infirmière et à la jeune femme: « Bon, ben elle monte ».
L’infirmière groupe les papiers dans une pochette qu’elle pose sur vos pieds, et un brancardier vous emporte dans les couloirs vers une chambre.
Allez en 20.
17.
Vous sentez surgir une pointe d’énervement dans l’attitude du médecin: « Rha mais mince, on vous a donné ça comme ça? Personne ne vous a demandé de prendre votre température avant? »
Vous bafouillez que non, ou que oui, vous savez plus, et que vous ne pensiez pas en avoir, et que vous ne savez plus trop.
Vous le voyez s’emporter: « Mais vingtdieux c’est quand même pas compliqué de se mettre un thermomètre sous le bras! On perd un temps phénoménal à cause de ces conneries, alors que tout le monde peut le faire! ».
Vous essayez vaguement de vous justifier, mais il vous assène: « à cause de ça, on aura beau faire des analyses d’urine, on risque de ne pas pouvoir chopper le germe qui cause l’infection, et ça va être galère pour trouver le bon traitement ».
Vous vous détachez de ce qu’il dit, vous êtes fatiguée, vous avez mal partout, et vous aimeriez que les choses avancent pour aller mieux.
Allez en 18.
18.
Le Dr. Padici prend son téléphone et appelle un urologue. Il doit le connaître, car il le tutoie. Il parle de vous en quelques mots qui vous échappent. Il parlemente, il a l’air de négocier, on dirait presque une discussion de marchands de tapis.
Il raccroche, et vous explique que l’urologue demande à ce que vous passiez par les urgences pour faire les examens, mais qu’il a « bloqué un lit » pour vous dans le service.
Il tape une lettre pour vous, et vous demande de la présenter aux urgences en vous y enregistrant.
Il vous conseille de vous y rendre maintenant.
Allez en 16.
19.
Vous sentez surgir une pointe d’énervement dans l’attitude du médecin: « Rha mais mince, on vous a donné ça comme ça? Personne ne vous a demandé de prendre votre température? »
Vous bafouillez que non, ou que oui, vous savez plus, et que vous ne pensiez pas en avoir, et que vous ne savez plus trop.
Vous le voyez s’emporter: « Mais Bon sang de bonsoir, c’est quand même pas compliqué de se mettre un thermomètre sous le bras! On perd un temps phénoménal à cause de ces conneries, alors que tout le monde peut le faire! Ils nous gonflent à jamais vouloir le faire! ».
Il s’adresse à vous: « A cause de ça, Madame, on pourra probablement pas identifier le germe qui cause l’infection, et ça risque d’être compliqué pour trouver un traitement vraiment adapté ». Et il ajoute d’un ton un peu moralisateur: « A prendre des antibios comme ça sans vérifier, vous voyez, Madame, ça peut être dangereux, vous vous rendez pas compte, tiens! ».
Et il s’éloigne en continuant à râler, vous percevez même ce que vous pensez être un juron.
Vous vous détachez de ce qu’il dit, vous êtes fatiguée, vous avez mal partout, et vous aimeriez que les choses avancent pour aller mieux.
Il part en grommelant.
Un brancardier arrive, et vous emmène dans un autre service à la porte duquel il est écrit « lits-porte ». On vous installe dans un autre box, et vous y passez la nuit avec vos courbatures et vos frissons, bercée par les va-et-viens, les appels d’une dame âgée pas loin de vous, et les échos des vomissements de l’homme du box d’à côté.
Le lendemain en fin de matinée, un autre brancardier vient vous chercher.
Allez en 20.
20.
Vous êtes enfin installée dans une chambre, vous vous dites que ça devrait bientôt commencer à aller mieux, et vous espérez que cette infection sera bien la première et la dernière.
Brève galénique.
– Et le paracétamol, vous me le donnez comment, Docteur?
– Vous le préférez pas trop cuit? Comme ça, ça vous ira?
Semaine 39
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