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Archives mensuelles : septembre 2012
« L’hôpital vu du lit » : l’intégralite du livre est accessible en ligne
Lorsque Jean de Kervasdoué, ancien directeur des hôpitaux se retrouve de l’autre côté de la barrière, c’est à dire patient en raison d’un accident de patins à roulette à l’origine […] Continuer la lecture
Evolution de l’espérance de vie : 120 000 données sur 200 peuples pendant 200 ans !
Ce confrère suédois, Hans Rosling , également statisticien propose une vidéo de 4 minutes « The joy of stats » pour mieux visualiser cette évolution du monde : évolution de l’espérance de vie et des revenus de l’humanité pour 200 pays pen… Continuer la lecture
Féminité capillotractée
Il y a quatre mois, je me suis retrouvée assise sur un fauteuil de salon de coiffure en demandant « un peu plus court que d’habitude s’il vous plaît…
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Article original rédigé par Stockholm et publié sur Le Blog de Stockholm
Reproduction interdite sans… Continuer la lecture
Faut-il se vacciner contre la grippe ?
Nouvelle année, nouveau vaccin, même question : faut-il se vacciner ou se revacciner contre la grippe ? Cet article tente d’apporter des éléments de réponse factuels et objectifs.
/
Politique de santé,
Grippe A/H1N1 2009 Continuer la lecture
Cherchez l’erreur…
UFC-Que Choisir, 25 septembre : « Dépistage du cancer du sein, l’efficacité remise en cause ». Marisol Touraine, 26 septembre : « Personne ne met en cause la pertinence du dépistage. » Cherchez l’erreur … Avant-hier donc, l’UFC-Que Choisir, habitué – et c’est une saine habitude- … Continue reading → Continuer la lecture
Humour anglais
C’est une journée, poliment on peut la qualifier de merde. Vraiment. Le jour où tout se conjugue en compliqué et/ou pénible. Un groupe de militaires bourrés énervés qui fait irruption au bloc pour faire passer leur gars. Ah bah oui, tiens, avec sa petite balle dans l’épaule toute proprette qui ne saigne même pas il va […] Continuer la lecture
Blagues de médecins.
La phlébite c’est pas de veine. Le diabète, c’est le pied. Trauma facial, on se fend la gueule. La lèpre, ça me troue. La pelade, ça décoiffe. Le diabète, mon oeil. L’alopécie, ça prend la tête. Le Cushing, ça me gonfle. Rien à foutre de l’azoospermie. L’hémochromatose, ça me sidère. L’AOMI, ça me fait une […] Continuer la lecture
Brève de consult – 4 –
Sous la blouse
La vie, c’est le (tré)pied !
« J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé » (Voltaire)
Je pose souvent cette question à mes étudiants en stage : « As-tu des loisirs ? Sans que tu me dises ce que c’est si tu n’en as pas envie : fais-tu autre chose que la médecine ? »
Cette question suscite bien souvent une interrogation de leur part. En général, quand ils sont en stage quelque part, les étudiants ont juste envie de bien répondre à toutes les questions.
« Tu es content d’être en stage » « Oui, bien sûr ! » (Même si ce n’est pas forcément toujours le cas)
« La journée commence tôt et finit tard, ça ne te pose pas de problème ? » « Non » (Même s’ils veulent des journées moins chargées)
Bref, à cette question, je sens parfois mes étudiants un peu déroutés. Ils aimeraient pouvoir répondre ce qu’ils croient que j’aimerais entendre : je me lève avec la médecine générale, je me couche avec la médecine générale, je rêve médecine générale, je ne vis que pour la médecine générale.
Ils se trompent. J’ai juste envie d’entendre tout autre chose.
Oh attention, je ne vais pas dire que j’ai envie d’entendre l’exact opposé. J’espère que les internes de médecine générale en stage chez moi veulent faire médecine générale comme métier. Sinon, les pauvres, 6 mois risquent d’être un peu longs.
Non j’ai juste envie d’entendre « Oui, j’ai des loisirs ». Que ce soit du sport, de la musique, de l’art, des soirées entres amis, peu m’importe. Cela ne me regarde d’ailleurs pas.
Et d’ailleurs, si un soir, mon interne me demande si exceptionnellement il peut partir un peu plus tôt car il a quelque chose de prévu qui fait partie de la catégorie loisirs, je ne refuse jamais.
Parce que je reste persuadé qu’on n’est jamais meilleur avec les autres que lorsqu’on est bien avec soi-même.
J’appelle ça le trépied du bonheur. D’accord, c’est une appellation qui sent un peu la guimauve et l’eau de rose, mais je n’ai pour le moment pas trouvé meilleure expression.
Considérons que nous reposons tous sur 3 pieds. Comme le trépied d’un appareil photo par exemple. Il a trois pieds pour être parfaitement stable. Enlevez-lui en un, il peut encore tenir, mais au moindre coup de vent, à la moindre bousculade, il risque de tomber.
Le premier pied de mon « trépied du bonheur » est celui des relations sociales. Entendez par là, la famille, les amis, les connaissances. Tout ce qui peut nous mettre au contact d’êtres plus ou moins chers. Certains ne mettront que leur famille sur ce pied là. D’autres uniquement leurs amis. Peu importe. Si les relations sociales existent, c’est un pied porteur.
Le deuxième pied est celui de la profession. J’y mets le métier, bien entendu. Mais tout ce qui en découle aussi. Pour ma part, il y a ma profession de médecin généraliste qui me passionne, mais il y a aussi son enseignement.
Le troisième et dernier pied est celui des loisirs. J’y place volontiers en ce qui me concerne, le sport et la musique.
Le tout est de répartir le poids de notre vie sur ces trois pieds.
Tout reporter sur le pied social expose au risque de perdre complètement l’équilibre quand l’entourage n’est pas disponible.
Tout reporter sur le pied professionnel expose à un risque bien connu dans ma profession : le burn out. Se lancer à corps perdu dans son métier en oubliant tout le reste… et le jour où la profession n’apporte plus la satisfaction désirée, on perd l’équilibre.
Tout reporter sur le pied loisirs, cela pourrait paraître tentant. Mais s’ils ne sont là pour faire oublier que les deux autres pieds sont manquants, l’équilibre sera précaire et vite perdu.
Non, l’équilibre viable c’est celui qui repose sur ces trois pieds. Pas un de moins.
Et pour arriver à ce point d’équilibre, il faut parvenir à répartir sa vie sur eux. Pas forcément par tiers strictement identiques. Il y aura peut être un peu plus de poids sur le pied social… ou l’un des deux autres.
Mais il y aura toujours trois pieds.
J’ai choisi ma répartition. Le pied professionnel est important, bien sûr. Le métier que j’ai choisi me l’impose. Mais je veille aux deux autres pieds, qui sont fondamentaux.
Alors, vous pourrez bien essayer, mais je ne m’excuserai pas si un jour je termine une journée plus tôt pour allez voir un spectacle avec ma femme.
Je ne m’excuserai pas plus de ne pas être tous les samedis matins en consultation. Nous avons établi un roulement avec mes associés. Il y a toujours quelqu’un présent. Mais ce quelqu’un n’est pas toujours moi.
Je m’excuserai encore moins d’être absent le jeudi après-midi. Seul jour où je peux aller chercher mes enfants à l’école, les aider à faire leurs devoirs et être à la maison quand ma femme rentrera du travail.
N’essayez pas non plus, je ne regrette absolument pas de faire du squash, ou de diriger une chorale, même si le temps que j’y consacre est autant de temps en moins pour le reste.
Et aucune phrase du genre « ah ! vous n’êtes pas là après 21h ? Et bien on peut mourir alors ! » ne me fera culpabiliser.
J’adore mon métier. Mais ce n’est qu’un tiers de ce qui fait que je suis moi-même.
« Connais toi toi-même, et tu connaitras les dieux et l’univers » (Socrate)
Je ne sais pas si je connaitrai les dieux et l’univers. Mais j’ai décidé d’être heureux en m’appuyant sur ce trépied.
Parce que c’est mon trépied du bonheur.
Parce que c’est ça qui me fait tenir en équilibre.
Parce que c’est un équilibre instable.
Et que je n’ai qu’une vie. Continuer la lecture
La maman de Maxence.
Vous allez m’accuser de faire du neuf avec du vieux mais je vous re poste ici un article de mon ancien blog. J’aurais sans nul doute de plus intéressantes, et inédites, histoires à vous rédiger lorsque j’aurais repris mon stage, c’est-à-dire demain. Et dieu sait que cela me manque. Une semaine sur trois, 2 externes […] Continuer la lecture
La maman de Maxence.
Vous allez m’accuser de faire du neuf avec du vieux mais je vous re poste ici un article de mon ancien blog. J’aurais sans nul doute de plus intéressantes, et inédites, histoires à vous rédiger lorsque j’aurais repris mon stage, c’est-à-dire demain. Et dieu sait que cela me manque. Une semaine sur trois, 2 externes […] Continuer la lecture
Daniel
Je m’inquiète un peu pour Daniel. Pas parce que sa femme l’a quitté pour un autre en le laissant avec les deux mômes et le chien. Il s’y attendait plus ou moins. Il sentait que leur couple battait de l’aile. … Continuer la lecture → Continuer la lecture
C’était pas la journée de la prostate de Bernard
Je vais vous raconter l’histoire (vraie) de Bernard. C’est le patient d’un médecin généraliste qui exerce près de chez moi. L’année dernière, comme tous les ans, le médecin de Bernard lui a prescrit un dosage du PSA et lui a fait un toucher rectal dans le but de dépister un cancer de la prostate. Bernard Continuer la lecture
Informations destinées aux hommes qui envisagent de se soumettre à un dépistage du cancer de la prostate par dosage des PSA
Ce texte est un document destiné à être imprimé par les médecins et remis aux hommes qui envisagent de pratiquer un dépistage du cancer de la prostate par dosage des PSA dans le sang. Ce test sanguin largement pratiqué n’est pourtant par recommandé par les instances sanitaires françaises et internationales. Face à cette situation, il est nécessaire que les hommes qui le souhaitent puissent s’informer afin de prendre une décision éclairée. Les autres suivront l’avis du (…)
Diversification alimentaire
1/Tableau de synthèse du carnet de santé Voir/télécharger/imprimer le carnet de santé en ligne (repères alimentaires : pages 28-29) 2/ autres liens intéressants Guides de l’Inpes -Le guide de l’allaitement maternel […] Continuer la lecture
Les sens du souvenir
C’est une journée comme une autre. Qui a commencé la gorge un peu serrée sur ce billet de Biche, consoeur dont je n’ai jamais entendu la voix mais qui m’accompagne, en pensées, chaque jour dans mon travail. Consoeur à laquelle je tiens beaucoup pour elle et tout ce qu’elle m’apporte.
Biche, je suis heureuse que les choses avancent dans le bon sens, tu as encore tout mon soutien, pour toutes ces cicatrices si profondes qui te feront encore souffrir. Tu as traversé ces épreuves avec une force d’âme remarquable, je t’admire. Je pense à toi. Tiens bon. Le pire est passé mais le meilleur est encore à venir, plus loin devant. Ton château de carte va avoir besoin de temps pour se reconstruire à l’épreuve des éléments. Courage.
J’ai retenté l’expérience. Parce que je suis curieuse et fascinée par le phénomène. Cette odeur, je sais précisément où elle me ramène. Elle ne ravive pas les souvenirs précis de la maladie. Elle ravive un instant, un seul. Elle me ramène le soir, dans les instants qui suivent la douche, devant un verre d’eau. La main de l’homme sur mon épaule. Le doliprane 1g coupé en 4, petites miettes de poudre blanche acérées qui me blessent la gorge que je n’arrive plus à avaler. Elles collent à mon palais, j’ai du mal à déglutir, j’ai la nausée. Ça ne passe plus. Je suis écoeurée, épuisée. Les larmes coulent sur mes joues. La nuit m’angoisse. Je prie pour voler entre deux cauchemars enfièvrés quelques heures de sommeil pour vraiment me reposer. Voilà. De cette vague odeur artificielle, dans ma tête, s’est associée l’empreinte de ces instants difficiles. Une effluve. Quelques minutes, un an plus tard qui re-surgissent aussi vives que si je les avais vécues hier.
Born to be a MG
Signalement et Information préoccupante
1/signalement ou information préoccupante? Consulter en ligne sur le site du CNOM (2010) « Le signalement est un terme juridique réservé à la transmission au procureur de la république de faits […] Continuer la lecture
Télémédecine
A l’accueil, à la clinique, une dame.
– Bonjour, je voudrais un médicament pour mon chat. Sous forme liquide.
– Heu…
– Sous forme liquide parce que je ne peux pas l’attraper.
– Ah. Mais il a quoi votre chat ?
– Je ne sais pas, je ne peux pas l’attraper.
– Mais pourquoi voulez-vous un médicament ?
– Eh bien, parce qu’il est malade !
– Ah, mais il a quoi ?
– Je ne sais pas je vous dis, je ne peux pas l’attraper !
– Mais vous voulez quoi comme médicament ?
– Je ne sais pas moi, je ne peux pas l’attraper ! Mais liquide, hein.
La dame est repartie sans médicament, assez frustrée. Pas franchement en colère, mais… Pas satisfaite, quoi.
Derrière le nombril
Si vous voulez un post médical, passez votre chemin. Aujourd’hui c’est message narcissico-geignard sans autre intérêt que de soulager mon nombril et de vous racontez ce qui se passe derrière. Ne venez pas vous plaindre après, la suite de la … Lire la suite → Continuer la lecture
La Parure
C’était il y a déjà un petit moment, mais j’y pense tous les matins… Au bloc de viscérale, grosse intervention, grande laparotomie…
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Article original rédigé par Stockholm et publié sur Le Blog de Stockholm
Reproduction interdite sans autorisation Continuer la lecture
Temps de repos minimal pour les conducteurs routiers
La durée quotidienne de travail effectif d’un conducteur routier ne peut excéder 12 heures mais l’amplitude maximale de travail n’est pas définie par les textes.
L’arrêt n° 11-12875 du 12 juin 2012 de la Cour de cassation rappelle le règ… Continuer la lecture
Vaccins et sites d’injection : fiche-patient pour bien placer les patchs anesthésiants
Liens intéressants: – »Techniques d’injection et dossier de vaccination » (santé et services sociaux du Québec-mai 2011) -Une étude rétrospective 2002-2009 de l’AAP (American Academy of Pediatrics) sur la variation des réactions […] Continuer la lecture
Médecine, morale, santé et médias sociaux
Les médias sociaux englobent diverses technologies : forums en ligne, blogs, microblogs (ex. : Twitter), encyclopédies participatives (ex. : Wikipedia), blogs vidéo, réseaux sociaux et podcasting. L’utilisation des médias sociaux a littéralement explosé et les internautes leur consacrent aujourd’hui une minute sur cinq passées en ligne.
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Internet médical,
Relation médecin patient Continuer la lecture
Une oasis dans mon désert
Un mini post de revenante. Un de ces jours je vous parlerai de mon baby blues anticipé, de mon mummy blues et de mon brother blues peut-être aussi, de ma culpabilité de quitter le navire de la médecine générale, de … Lire la suite → Continuer la lecture
Le site Ledocteur.fr recherche des médecins
Nous recherchons des médecins pour compléter notre équipe surledocteur.fr . A ce jour, nous travaillons avec deux généralistes, ungynécologue et quatre psychiatres ( dont moi-même).L’activité consiste à répondre à […] Continuer la lecture
Les clés de l’armoire
« Sophie, au pays des rêves, on attend de toi que tu SU-PER-VISES. C’est la clé de l’amélioration de la qualité des soins à l’hopital, c’est important. » Genre, moi, sage-femme de 27 ans, 3 ans de diplôme au compteur, je sais su-per-vi-ser, hein. Ah mais oui, voyons, j’ai travaillé dans un CHU, en équipe avec des […] Continuer la lecture
Recherche d’emploi : mettre en avant son talent plutôt que son CV !
Ce sont 3 étudiants qui ont eu cette idée innovante et créé le site d’offres d’emploi Uponjob qui permet de relever ou proposer un challenge !En effet Uponjob permet à une personne qui recherche un emploi de répondre à un challenge et non à… Continuer la lecture
Seule. Et mal accompagnée.
Y paraît qu’un médecin coupe la parole à ses patients au bout de 22 secondes. C’est pas bien lourd, 22 secondes. En 22 secondes, on a le temps d’entendre mettons un, peut-être deux ou trois symptômes quand le patient est super concis. « J’ai des vertiges ». Si on laisse causer davantage, neuf fois sur dix on […] Continuer la lecture
#PrivésDeDéserts… de l’autre côté du miroir
« Paroles, paroles, paroles » (Dalida, Alain Delon)
Une fabuleuse histoire qui a commencé lundi.
Un buzz que nous espérions important. Je ne crois pas que nous l’avions imaginé à ce point.
Nous sommes maintenant jeudi… toujours pas de réponse des autorités (hormis les quelques messages à chaud de notre Ministre).
Nous avons été propulsés au devant de la scène médiatique. Il s’agit de la partie visible de l’iceberg. Mais laissez-moi vous parler un peu de ce qui se passe derrière le miroir.
Je nous appelle la « Team24 » (ce n’est pas une appellation officielle, mais uniquement un surnom que je nous donne et qui n’engage que moi).
La Team24 est en discussion permanente. Nous discutons encore et toujours, et tentons de continuer à relayer les messages de #PrivésDeDéserts.
Chacun à notre façon. Certains à l’écrit, certains sur les ondes, certains (dont moi) à l’écran.
Et nous sommes tous complémentaires.
Déjà quand nous discutions du texte avant de le diffuser, j’étais surpris qu’à 24 nous arrivions si facilement à trouver une position commune.
Je le suis toujours autant de la facilité avec laquelle nous gérons cet « après-buzz ».
Alors, comme je le fais toujours, j’essaye d’en décrypter les raisons.
Le plus simple aurait été de dire que nous sommes d’accord parce qu’il y a un leader dans le groupe et que nous suivons aveuglément la voix du plus fort.
Et bien, fort heureusement, nous n’avons pas choisi la simplicité.
Nous avons tous en tête le même idéal. Notre passion pour notre spécialité et notre métier de médecin généraliste est notre vrai leader.
Nous trouvons une position commune avec aisance parce que nous regardons tous dans la même direction.
Et surtout : nous connaissons notre sujet. Nous sommes tous des médecins généralistes, nous connaissons notre métier.
Nos avons la prétention de considérer que nos propositions sont réalistes et réalisables.
Nous avons la volonté de défendre et débattre de nos propositions.
Il ne reste plus qu’à trouver un écho auprès de nos décideurs.
Ce soir, à ma connaissance, il n’y a rien eu de nouveau par rapport à lundi.
Mais demain est un autre jour… Continuer la lecture
Rêver qu’un jour on aura le MUSt
AliceRedSparrow – Borée – Bruit des sabots – Christian Lehmann – Doc Maman –
Chambre 423
C’était un lundi. La veille, voyant que maman n’était vraiment pas bien, j’avais décidé de dormir à l’hôpital avec elle. La nuit avait été longue. Maman n’avait pas dormi, moi non plus. J’avais passé des heures à lui tenir la main, à la supplier de respirer, de tenir encore. Tenir pour quoi ? Pour avoir mal ? On est égoïste avec les personnes qu’on aime. On voudrait qu’elles restent, qu’elles soient toujours auprès de nous, même si elles souffrent, même si ça doit leur faire mal. Je n’avais pas compris qu’elle allait mourir. Je ne voulais pas comprendre. Quand, deux semaines auparavant, elle m’avait dit qu’elle entrait à l’hôpital pour reprendre un peu de poids, j’avais bêtement cru que c’était juste ça : reprendre du poids, puis reprendre la vie comme avant. La vie avec le cancer, la chimio, la douleur. Mais aussi la vie avec nos week-end mère/fille, nos vacances en Vendée, nos rires. L’hôpital, ça a été l’horreur. Tu le sais papa, tu étais là aussi. Les médecins distants, les soignants très peu respectueux de la pudeur et de la dignité des patients. Le chagrin, la peur, l’isolement. Toi, Éric, moi, chacun dans notre monde, chacun dans notre douleur… Et ce fichu crabe qui gagnait du terrain chaque jour. Les poumons, les os. La morphine, l’oxygène… chaque jour était un pas de plus vers la fin. Et moi, malgré tout ça, je ne comprenais toujours pas. Je passais à côté de sa mort comme j’étais passée à côté de sa maladie. Naïve. Impossible de parler de sa maladie, de sa souffrance, de sa mort toute proche, puisque non, ça n ‘allait pas arriver, il y aurait une rémission, forcément, une maman ça ne meurt pas, c’est bien connu. Et il y a eu ce lundi. La dernière nuit, puis le dernier jour. Les yeux de maman, son regard qui me hurlait « j’ai peur », sa main qui serrait la mienne. La famille, la présence du dernier instant, le médecin qui nous annonce froidement que dans quelques heures ce sera fini. Nos larmes, ma panique, la peur. Les derniers mots que je lui ai dits : « à tout à l’heure ». Éric dans la chambre, seul avec elle, nous qui attendons et puis… et puis rien. Elle est partie. Elle est partie et je ne lui ai pas dit au-revoir. Je n’ai pas tenu sa main, je n’étais pas avec elle. Elle est partie et je ne peux pas m’y faire, j’ai l’impression qu’elle m’a trahie. Je me prends la mort de plein fouet, sans y être préparée, et j’en veux à tout le monde. J’ai pourtant eu neuf mois pour m’y faire. Neuf mois, le temps d’une grossesse, jolie coïncidence.
Il y a quelques semaines, nous t’avons fait une promesse. Tu ne veux ni douleur ni asphyxie. Pour la première, il y a la morphine. Les doses n’ont cessé d’augmenter et tu arrives à un seuil difficilement supportable. Tu continues pourtant vaillamment de répondre « 3 » tous les matins quand l’infirmière te demande où tu te situes sur l’échelle de la douleur. Personne ne te croit, on sait bien que tu es déjà très loin dans la souffrance, mais tu ne veux pas déranger… Ce matin pourtant, inutile de mentir. Tu es à 10. Au moins.
Pour l’asphyxie, c’est plus compliqué. Il y a l’oxygène et les aérosols, mais ça ne suffit pas. Et ça ne résoud pas forcément le problème. Tu cherches l’air sans le trouver. Tu l’as cherché toute la nuit. Tes poumons sont grillés, il ne doit plus en rester grand chose. Forcément, pour respirer… Je sais qu’il existe une solution, je me suis renseignée auprès d’un médecin blogueur. Je connais le nom de cette solution. Nous en avons parlé, tu sais toi aussi ce que c’est. Et tu m’as dit que c’était ce que tu voulais pour la fin.
Ce matin, nous sommes tous là, autour de toi, et nous savons qu’une décision s’impose. Tu es épuisé par une nuit d’asphyxie, tu souffres, et tu nous regardes. Tu es assis au bord du lit et tu tiens ma main. Oui, tu tiens ma main et non l’inverse. C’est toi qui me soutiens, papa, parce que c’est moi qui craque. Toi, tu es mon papa, tu es forcément le plus fort. Même avec tes 35 kilos, même avec tes poumons cramés, même avec ta souffrance, c’est toi le plus fort. Et ce matin, c’est toi qui me prends dans tes bras, et c’est moi qui pleure.
Il y a des regards, des sourires et des larmes. Il y a tes mains, il y a tes bras, il y a un père et une fille. Il y a ce cortège de médecins, d’infirmières et d’aides-soignantes qui défilent dans la chambre 423. Il y a ces phrases murmurées, et la question du médecin.
« Qu’est-ce que vous voulez Monsieur? »
Tu ne peux plus parler, ta voix s’est éteinte cette nuit, en même temps que ton souffle. Alors je te tends l’ardoise et le feutre, et tu écris, tu écris sans t’arrêter : « ça existe ça existe ça existe ça existe ça existe ça existe ça existe ça existe ça existe… » Recto, verso, en diagonale, partout, tu recouvres la surface de ton écriture. J’ai compris. Eux aussi. Si telle est ta volonté…
Mais « dire » et « faire » ne sont pas frères. Faire une promesse, c’est facile. La tenir, ça l’est moins.
Nous sommes seuls. Je n’ose te reparler de cette conversation. Parce que je sais ce que ça veut dire, et je sais que tu sais, et je sais que tu sais que je sais. Et j’ai peur. Et toi aussi sans doute. Et tous nos regards et nos sourires n’y changeront rien. Tu vas mourir et je vais rester là, sans mon papa.
La journée est surréaliste. Nous la passons entre la chambre, le parking et le salon des familles. Attendre. Tu dors. Tu respires mieux maintenant, tu es détendu. Forcément, je me surprends à rêver… Puisque tu respires mieux, c’est que tu vas mieux, non? Alors on a peut-être encore quelques jours devant nous? Du coup, j’en oublierais presque la conversation de ce matin. C’est Éric qui me ramène à la réalité, qui m’ouvre les yeux, une fois de plus. Et merde, je les connais pourtant, les cinq phases du deuil d’Élisabeth Kübler-Ross : déni, colère, marchandage, dépression, acceptation. Je croyais les avoir toutes passées, et voilà que je me retrouve ramenée à la phase du marchandage. Comme une débutante. Et ça se dit auxiliaire de vie!
D’un coup, je réalise. Tu vas mourir aujourd’hui, ou cette nuit, ou demain matin. Tu vas mourir. Comme maman. Pareil. Cancer, hôpital, douleur, asphyxie, pareil. Finalement, l’histoire est différente mais il n’y a pas de happy end.
C’est le soir. Nous sommes quatre dans la chambre 423. Toi, Éric, Georges et moi. Mon père, mon frère, mon fils.
L’équipe est passée nous dire au-revoir, et ne nous a pas dit « à demain ». Il y a eu beaucoup d’humanité dans cette chambre aujourd’hui. De la douceur aussi. Et maintenant, de la peur. Nous sommes seuls avec toi, et nous te regardons mourir. Toute la journée, la saturation a baissé, ta température aussi. Ta respiration s’est ralentie. C’est donc ainsi qu’on meurt. Un ralentissement général.
Nous te parlons, un peu. Pas trop, parce qu’il faut aussi te laisser partir. Te retenir serait égoïste, alors on est là, à côté, pour que tu ne sois pas tout seul, mais nous ne te retiendrons pas. On a promis, tu te rappelles?
Cette nuit, nous restons. On dormira à tour de rôle, de toute façon tu ne seras pas dérangé par les pleurs de Georges, tu es déjà trop loin maintenant. J’ai peur que tu partes sans qu’on s’en aperçoive, ta respiration est tellement légère.
Mike Oldfield tourne en boucle depuis ce matin, tu adores cette musique. On coupe, une pause s’impose. Ce soir c’est natation aux J.O., voilà qui devrait nous tenir un peu éveillés.
21h15. Victoire du nageur français, cocorico, Marseillaise, Éric tourne la tête vers toi, te regarde, attend, fronce les sourcils. Je regarde mon frère, puis toi. Je crie. « Il ne respire plus! » Je me jette littéralement sur toi, je voudrais te secouer, te réveiller, mais non, ça ne sert plus à rien. Je te serre fort dans mes bras, je passe la main dans tes cheveux, je veux profiter encore un tout petit peu de la chaleur de mon papa. Georges se réveille et pleure, Éric me le tend, mais là c’est mon père que je veux serrer dans mes bras, pas mon fils. Difficile de te lâcher, de te laisser, de m’occuper du fils qui est là tout en regardant le père qui n’est plus.
Je ne veux pas qu’on appelle l’infirmière, je veux qu’on reste encore un petit moment, là, tous les quatre, parce que tant que nous sommes dans la chambre 423 c’est comme si tout allait bien, comme si tu respirais encore, comme si tu n’étais pas mort.
Sonnette, infirmière, il faut te laisser, il faut t’allonger, pour la mémoire du corps, pour que tu ne sois pas crispé dans la mort. Ta mort.
Je t’embrasse. Nous sortons de la chambre.
Je n’ai plus de papa.
Aujourd’hui, c’était le jour de ta mort, et c’était aussi la journée internationale de l’amitié. Tu l’as fait exprès?
Un blog de santé et d’utilité publique, Doctor Skeptic. Question du jour: la chirurgie de la lombalgie n’est-elle qu’un placebo?
Les interventions d’arthrodèse du rachis lombaire sont de plus en plus fréquentes, y compris, et surtout, pour le traitement de la lombalgie banale rebelle (mais on ne dispose pas de statistiques France entière donnant leur fréquence et son évolution, ni … Lire la suite → Continuer la lecture
24 médecins généralistes blogueurs pour faire renaître la médecine générale
le 03/09/2012 à 9h, 24 médecins généralistes blogueurs ont créé le buzz via leurs blogs respectifs et twitter ( #PrivésDeDéserts ) en publiant un texte commun proposant notamment des solutions […] Continuer la lecture
Maladie de Hodgkin : quand les cheveux partent en vacances…
Ségolène de Margerie a 26 ans, en 1998, lorsque le diagnostic tombe : elle est atteinte d’une maladie de Hodgkin ( communément appelé cancer des ganglions). Elle a publié un […] Continuer la lecture
#PrivésDeDéserts Le buzz, et après ?
Cette opération de communication a été symbolisée sur Twitter par le hashtag (mot-clé) #PrivésDeDéserts repris des centaines de fois. Elle a été intégrée le jour même par les agences de presse et les principaux médias français. C’est un véritable succès médiatique qui a abouti après une douzaine d’heures à la réaction bienveillante de la ministre Marisol Touraine, toujours sur Twitter :

Au moment où je publie ce billet, notre texte a déjà reçu 350 signatures de soutien.
Ces propositions sont le fruit d’un travail collectif auquel j’ai participé et dont je voudrais préciser quelques caractéristiques.
1) Ce groupe de travail est informel, non structuré, non hiérarchisé et ne possède pas de leader. C’est un pur produit du Web 2.0 qui a utilisé l’outil de rédaction collaboratif Google Drive et dont les membres sont unis par des liens affectifs réciproques et subjectifs.
2) Il ne s’agit donc ni d’un « mouvement », ni même d’un groupe de pression, et encore moins d’un nouveau syndicat. C’est un groupe de réflexion, un « think tank » si l’on préfère un nom à la mode. Il n’est pas destiné à s’inscrire dans la durée : une autre thématique regrouperait sans doute une communauté légèrement différente. En revanche, les liens affectifs qui unissent ses membres et en constituent le ciment resteront probablement durables.
3) Nous ne souhaitons pas intégrer notre groupe dans les syndicats existants, les commissions, les autres think tanks, les ministères ou les ARS. Chacun des membres du groupe est libre de participer à ces structures, mais ne peut s’y réclamer porte-parole des autres.
4) Notre espace de réflexion est le web, et plus spécifiquement Twitter et nos blogs. C’est un espace public, libre, et sans copyright pour ce qui nous concerne. Nous souhaitons que nos idées soit copiées. D’ailleurs, nous avons nous-mêmes repris des idées émises par d’autres depuis longtemps. Ce qui compte, c’est que tout le monde comprenne qu’il n’y aura pas de médecine générale forte en France sans que la France prenne des décisions fortes concernant sa médecine générale, et que ces décisions fortes ne sont pas plus coûteuses que les « Plans » quinquennaux de nos précédents présidents.
Nous transmettons donc le flambeau de l’action à ceux dont la mission est de représenter officiellement la médecine générale : syndicats, sociétés savantes, universitaires, représentants ordinaux. Le message que nous souhaitons leur faire passer est simple :
(image issue du site de Docteur Couine )
Les carnets d’un médecin de montagne 2012-09-04 06:56:00
Cette opération de communication a été symbolisée sur Twitter par le hashtag (mot-clé)#PrivésDeDéserts repris des centaines de fois. Elle a été intégrée le jour même par les agences de presse et les principaux médias français. C’est un véritable succès médiatique qui a abouti après une douzaine d’heures à la réaction bienveillante de la ministre Marisol Touraine, toujours sur Twitter :

Au moment où je publie ce billet, notre texte a déjà reçu 350 signatures de soutien.
Ces propositions sont le fruit d’un travail collectif auquel j’ai participé et dont je voudrais préciser quelques caractéristiques.
1) Ce groupe de travail est informel, non structuré, non hiérarchisé et ne possède pas de leader. C’est un pur produit du Web 2.0 qui a utilisé l’outil de rédaction collaboratif Google Drive et dont les membres sont unis par des liens affectifs réciproques et subjectifs.
2) Il ne s’agit donc ni d’un « mouvement », ni même d’un groupe de pression, et encore moins d’un nouveau syndicat. C’est un groupe de réflexion, un « think tank » si l’on préfère un nom à la mode. Il n’est pas destiné à s’inscrire dans la durée : une autre thématique regrouperait sans doute une communauté légèrement différente. En revanche, les liens affectifs qui unissent ses membres et en constituent le ciment resteront probablement durables.
3) Nous ne souhaitons pas intégrer notre groupe dans les syndicats existants, les commissions, les autres think tanks, les ministères ou les ARS. Chacun des membres du groupe est libre de participer à ces structures, mais ne peut s’y réclamer porte-parole des autres.
4) Notre espace de réflexion est le web, et plus spécifiquement Twitter et nos blogs. C’est un espace public, libre, et sans copyright pour ce qui nous concerne. Nous souhaitons que nos idées soit copiées. D’ailleurs, nous avons nous-mêmes repris des idées émises par d’autres depuis longtemps. Ce qui compte, c’est que tout le monde comprenne qu’il n’y aura pas de médecine générale forte en France sans que la France prenne des décisions fortes concernant sa médecine générale, et que ces décisions fortes ne sont pas plus coûteuses que les « Plans » quinquennaux de nos précédents présidents.
Nous transmettons donc le flambeau de l’action à ceux dont la mission est de représenter officiellement la médecine générale : syndicats, sociétés savantes, universitaires, représentants ordinaux. Le message que nous souhaitons leur faire passer est simple :
(image issue du site de Docteur Couine )
#PrivésDeDéserts Le buzz, et après ?
Court débriefing après le buzz médiatique de l’opération « Médecine Générale 2.0 ». Et après, comment concrétiser la suite de l’action ?
Privés de Déserts
Ces médecins généralistes, tous des salauds. Je veux dire, quoi, merde, on avait trouvé un créneau, nous, les vétos, pour augmenter notre activité, avec la super proposition d’une élue dijonnaise : on allait remplacer les généralistes, ces fainéants.
Hop, un vêlage, hop, dites donc madame, vous avez mal là ? Vous rigolez ou quoi, la vache là elle a bien plus mal que vous, et elle ne se plaint pas. Quoi, vous voulez un arrêt de travail parce que vous avez 39° ? Mais à 39° mon bon monsieur, les chiens ils arrêtent pas de surveiller les moutons hein.
J’aurais p’t’être même pu faire de l’éthologie humaine.
Des évaluations de gamins mordeurs.
Un bilan ? Pour quoi faire un bilan, puisque vous allez bien ?
Quoi la carte Vitale ?
Je vous préviens, mes comprimés d’antibiotiques sont aromatisés viande. Ou poisson, c’est selon.
Bon, j’arrête mes conneries, je vais me faire engueuler par les médecins ET les vétérinaires, les deux vont me reprocher de caricaturer leur boulot.
Mais après tout, c’est bien ce que font régulièrement nos cadres et responsables politiques ? Des propositions déconnectées de la réalité, des mesures à la con, parce qu’on ne sait pas bien comment ça se passe, quand on est un grand professeur et qu’on n’a jamais bossé en cabinet de ville, encore moins de campagne. Et que de toute façon, on les prend pour des cons, ces médecins. Je veux dire, les généralistes, c’est pas les nuls qui ont pas eu l’internat de chir’ ? Tiens, ce billet de Gélule présente très bien ce drôle de choc, par les yeux d’une jeune généraliste, et en dessins.
Et d’ailleurs, ils sont nombreux, les généralistes, à parler de leur boulot, de leur vision de la médecine. Vous aimez mon blog, ma quotidien de véto, mes réflexions et mes emmerdes. Vous aimerez les autres. Jaddo, of course, mais aussi Borée, ou Gélule que je viens de citer. Dr Couine, Dr V, Fluorette… et tant d’autres. Je ne vais pas tous les citer, au risque de les vexer, ils se lient tous les uns aux autres dans ces propositions visant à faire disparaître les déserts médicaux et à redonner à la médecine générale ses lettres de noblesse (si vous adhérez, signez en bas). Si vous voulez le lire sur un mode plus ludique, rendez-vous chez Dr Couine.
Parce que bon, ces gens qui discutent sur twitter, qui parlent souvent de leur nombril, comme dirait l’autre. Ben ils ont aussi plein d’idées, de vraies propositions. Vous les avez trouvés sensibles, pertinents, passionnants ? Dites-vous qu’ils vous proposent la médecine comme ils l’aimeraient, et que ce n’est pas juste une proposition utopique, mais un vrai projet, bien carré.
Moi, je suis juste épaté. J’aimerais que ma profession dispose d’une telle force de proposition, loin des circuits plan-plan habituels.
Encore bravo.
Médecine générale 2.0
Si vous souhaitez adhérer officiellement, rendez-vous sur le site Atoute à cette adresse.
Pour une version pdf imprimable de l’article, c’est là.