Archives mensuelles : mars 2012

PRIME A LA PERFORMANCE DES MEDECINS : VOTRE MALADIE NOUS INTERESSE !

En médecine libérale comme à l’hôpital, la vogue managériale est à la mise en place de primes à la performance : plus on satisfait à des critères standards dits de « qualité », plus on est financièrement récompensé. Ce nouveau mode de gouvernance par le mérite et la politique du chiffre a d’ailleurs gagné tous les domaines de la société : la compétition remplace la coopération, au prix d’une souffrance au travail croissante. Pour les médecins libéraux, cette prime à la (…)


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Quand penser fait peur, faut-il interdire la pensée ?

Pourquoi notre « démocratie » choisit-elle d’écouter une seule voie et de retenir une seule option, celle de l’éviction de l’inconscient ?


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Les paroles s’envolent, les scripts restent…

Il fallait que je le fasse. Je tentais en vain depuis longtemps de repousser l’échéance. Certains disaient que c’était douloureux, d’autres le croyaient irréalisable. Je pensais "On verra bien". Ça y est, impossible de faire machine arrière, c’est trop tard: j’ai scripté, comme ils disent.

Un script, c’est un bout de "code", quelques lignes sur un fichier texte, dans un langage abscons pour Continuer la lecture

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Certification des pseudonymes des médecins par l’Ordre

Le conseil de l’Ordre des médecins s’apprête à lancer un nouveau service : la possibilité pour un médecin écrivant sous un pseudonyme de le faire enregistrer et certifier par l’ordre. En pratique, si Doc223 poste sur Atoute pour donner son point de vue sur la maladie de Lyme ou le traitement du cancer, rien ne prouve, même s’il l’affirme, qu’il est vraiment médecin. Or, l’Ordre a pour mission, prévue dans le code de déontologie, de gérer (…)


Médecine 2.0

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Thèse 10

Ceci fait suite à cela, entrecoupé avec ça.

Je reviens donc de 2 mois de remplacement dans les iles, au chaud, au soleil, grassement payé. J’ai fait quelques rencontres, l’une m’a appris la patience (cf ici) et l’autre la pâte feuilletée (cf là). Une troisième rencontre m’a permis d’avoir une proposition de poste à l’hôpital, dans les iles, en novembre, dès que je serai diplômé. Mais voilà, je Continuer la lecture

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Pérennité virtuelle, sérénité réelle.

Depuis mes débuts sur Second Life, les essais, tentatives et expériences ont été multiples. Défaire, refaire ont toujours été le moteur de nouvelles améliorations.

Mais vient un temps où, l’expérience aidant, certaines choses deviennent des routines, et où bâtir en innovant peut et doit s’appuyer sur des acquis. Aussi, pour éviter de réinventer la roue avant chacune des sessions d’enseignement Continuer la lecture

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Sondage installation, suite

Après les nombreuses réponses à mes questions pratiques (ici) je m’interroge sur le ton plutôt négatif de certains commentaires. Du coup j’ai envie de rajouter une question,qui me semble essentielle et à laquelle je n’ai jamais entendu de réponse quand … Lire la suite Continuer la lecture

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La case PCEM1

Dans ma région de formation, les prétendants au cursus de formation en kinésithérapie sont départagés au terme d’une année éprouvante à l’allure marathonnienne, j’ai nommé la première année de médecine ou P1. Et oui, nous aussi. Pour environ 2/3 des écoles françaises la dernière fois qu’on m’en a parlé. La flemme de trouver des nouvelles fraîches.
Une vraie P1, à quelques détails près. Une ou deux matières en moins, pourries de préférence. Alors, jaloux ?
Pour le peu que j’en ai vu, je n’ai pas regretté, loin de là. J’ai échappé au pire, je crois.
Un petit module de biomécanique en plus et surprise aucune question de rédaction. Que des QCMs. 
Le truc de rêve pour se griller un max de neurones en quelques mois. Enfin ça, on le comprend après, forcément. Comme si un agent immobilier allait vous dire que la chaudière est pourrie et l’électricité à refaire. En P1 c’est pareil. On ne parle pas des séquelles neuro. Enfin pas avant.
Rentrée J-60
Le bac, j’en rêvais depuis la primaire avec mes copines comme le jour béni où l’école serait enfin finie. Bah c’est fait. Après, c’est la vraie vie qui commence. Enfin c’est ce que je pensais. Bref. Dans la vie, ce que je veux, c’est être kiné et pour ça, en septembre, je rentre à la Fac. Oui LA FAC. Et pas n’importe laquelle, la plus topissime, j’ai nommé la fac de médecine.
A posteriori, je réalise que je ne connaissais strictement rien de ce métier. C’était un peu crétin (même beaucoup) de se lancer là-dedans surtout pour apprendre à faire des massages pour garder mon homme au bercail. Heureusement que ça m’a plu au final. Ça aurait pu tourner en catastrophe mon affaire. Parce que si on m’avait dit que j’allais apprendre à analyser des crachats (donnez que je regarde, couleur steak mi-cuit ce matin, bien) ou masser un périné et pas le mien, avec mes doigts (évité jusqu’à ce jour, croisons les doigts aheum), je me serai posé plus de questions.
En petit mouton bien élevé, je me suis inscrite dans une prépa parallèle, pour le préparer ce fameux concours (parce que ça existe les bacheliers qui ne savent pas comment réviser ??). Pas la moins chère, pas la plus chère non plus. Et dans le tarif, on m’offre la pré-rentrée.
Pré-rentrée J-J.
Pour faire simple, la pré-rentrée ce sont deux petites heures où des moutons en masse boivent du café –  parce qu’on est de vrais adultes maintenant, et ressortent penaud, les yeux rouges, la queue entre les jambes avec l’irrépressible envie de retourner en terminale.
                       
Le seul message que j’y ai retenu : si vous ne travaillez pas douze heures par jour, (oui, douze) en comptant les cours (ouf) mais 7j/7 (quoi ??), vous n’y arriverez pas.
Restez motivés et surtout, prenez du temps pour vous (la blague), deux pauses de deux heures dans la semaine.
Le calcul est vite fait : Si j’ai cours de 8h30 à 12h… Avec les transports, ça donne 7h30 –14h. Comme j’apprend en dormant, et surtout avant minuit, à 22h je dors. Donc quand je rentre de cours, il me reste exactement 8 heures pour dîner, me doucher, faire pipi une ou deux fois (gare à la cystite, n’est-ce pas ?) et mes 8 heures de travail non accomplies. Pour vivre ? Deux pauses de 2 heures dans la semaine. C’est mon homme qui va être content. Biiiip Biiip « Chéri, ton temps de visite est écoulé, casse-toi, je vais rater mon concours ».
Bon mec, tu me rends mon chèque, je me casse.
Évidemment, je suis restée. Je trouverais bien un moyen de les faire mentir.
Mais j’avais un peu la trouille quand même.

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7 minutes 10 de bonheur.

C’est vendredi, je suis de garde ce weekend, je cherche un peu de bonne humeur avant d’attaquer le stress des gens qui ont trop attendus et du personnel surbooké des urgences. Deux chansons qui ont la bonne idée de débuter … Lire la suite Continuer la lecture

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La suite

Mme P a finalement vu sa famille et va beaucoup mieux, plus de désorientation, coopérante et plus agressive. Le scanner cérébral est normal. Petite fracture non déplacée du nez. Mon interne a revu l’observ avec moi pour me dire ce qui était bien et moins bien. Et m’a soulé pour que je m’en aille au […] Continuer la lecture

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La suite

Mme P a finalement vu sa famille et va beaucoup mieux, plus de désorientation, coopérante et plus agressive. Le scanner cérébral est normal. Petite fracture non déplacée du nez. Mon interne a revu l’observ avec moi pour me dire ce qui était bien et moins bien. Et m’a soulé pour que je m’en aille au […] Continuer la lecture

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Tout ce que j’ai toujours voulu savoir sur l’installation…

… sans jamais trouver à qui demander. Ma fac consacre chaque année une journée de cours des internes en dernière  année de médecine générale à l’installation. C’est une bonne idée. Ils font des efforts  les prof de médecine générale, vraiment, … Lire la suite Continuer la lecture

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L’amour et la pâte feuilletée

Ceci est la suite de cela.

L’amour, c’est comme le meurtre, il y en a 3 types :
   – passionnel : ce n’est pas réfléchi, c’est spontané, dans l’instant et souvent, on ne prend conscience des conséquences qu’après. C’est là qu’on décide souvent de cacher le corps.
   – prémédité : c’est complètement réfléchi, travaillé même, avec un plan d’attaque, une stratégie, même les conséquences sont Continuer la lecture

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La Haute Autorité de Santé se discrédite à nouveau… … et perd toute autorité à nos yeux.

Depuis sa création, la HAS a mis en place les visites d’accréditation, les EPP (évaluation des pratiques professionnelles pour la soi-disant formation continue)…. Bonnes intentions affichées qui se révèlent dramatiques dans leur application : chronophages, inefficaces, les accréditations et les EPP n’ont rien apporté à l’amélioration du soin, et ont détourné les médecins de leur travail auprès des patients. Si on peut toujours y trouver quelques questions (…)


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Risotto gambas marinées et petits pois

Si vous ne savez pas quoi manger demain soir.
Une petite tuerie maison, avec de bons produits frais. C’est sain, y a pas beaucoup de gras, avec beaucoup de goût, ce que je pensais impossible il y a peu. Bref une merveille.
Pour 2 gros mangeurs ou 3 petits.
100g de riz rond

400ml d’eau
½ cube de bouillon de légumes
1 livre de petits pois frais (cosses comprises)
600g de gambas (bio ici, une vraie tuerie)
2 échalotes
2 à 3 gousses d’ail selon le goût
Et pour relever :
Sel, poivre, muscade, huile d’olive, beurre, sucre en poudre, viandox, eau.
Quelques heures avant le repas :  Préparer la marinade
Éplucher les gambas et les couper grossièrement (2 à 3 morceaux par bête).
Les réserver dans une assiette creuse.
Emincer les gousses d’ail et une échalote.
Faire chauffer dans une poêle deux cuillers à soupe d’huile d’olive.
Y faire revenir l’ail et l’échalote pendant 3 minutes à feu vif sans tout cramer.
Baisser le feu (5-6), saler, poivrer. Ajouter 2 belles pincées de muscade.
Déposer au centre un cube de beurre, le laisser fondre à petites bulles, mélanger puis saupoudrer de 3 cuillers à soupe de sucre en poudre et une dizaine de gouttes de viandox.
Bien mélanger et verser sur les gambas.
Avant de laver la poêle, y verser un peu d’eau (à hauteur de 4-5mm au fond), 3 cuillers à soupe de sucre, 10 gouttes de viandox, sel, poivre et faire chauffer à feu vif pour que ça réduise. Une fois que la sauce est un peu épaissie, la verser également sur les gambas.
Bien mélanger, recouvrir d’un film alimentaire et réserver.
[Cette marinade m’a tuée, j’ai adoré, la chance du débutant et du hasard peut-être, je doute cependant de son goût si elle est préparée trop à l’avance, l’ail ayant tendance à bien imprégner le reste]
Tant qu’à faire, écosser les petits pois.
30 minutes avant le repas :
Faire cuire les petits pois dans une casserole d’eau bouillante salée environ 10-12 minutes.
Pendant qu’ils cuisent gentiment, faire chauffer les 400ml d’eau et y dissoudre le cube de bouillon.
Faire blondir l’échalote restante finement coupée dans 2 cuillers à soupe d’huile d’olive. Une fois légèrement dorée, baisser le feu (6), ajouter le riz, et bien mélanger. Laisser cuire quelques minutes.
Quand le riz est translucide, passer le feu à 5 et ajouter 100ml du mélange eau + bouillon. Laisser bouilloter doucement jusqu’à absorption avant de continuer avec les 100ml suivants et ainsi de suite (ce qui prend une vingtaine de minutes).
Quand le riz a tout absorbé et n’est pas trop croquant en bouche (sinon, rajouter un peu d’eau), y ajouter les petits pois et les gambas. Mélanger et servir aussitôt.
Mioum.

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Année sabbatique 5

Tous les épisodes précédents ici (1, 2, 3, 4) et aussi ici (Thèse 1 à 9).

C’est mon dernier weekend de glande entre 2 semaines de travail intensif : remplacement et rédaction. Je ne savais pas où aller et ma remplacée me propose :

"_ J’ai un collègue qui m’a proposé de faire l’assistance médicale pour une course. Comme je suis enceinte jusqu’aux dents, j’ai refusé mais je lui ai dis que je Continuer la lecture

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L’honneur perdu du médecin généraliste

Je republie cet article de 2007 sans en changer une ligne. Il me semble intéressant de le relire, alors que les déserts médicaux sont devenus un problème majeur, que Nicolas Sarkozy parle de créer des maisons de santé de généralistes dans l’hôpital, et que le doyen de la faculté de Lille harcèle son Département de Médecine Générale Universitaire.


Avenir de la médecine générale

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Extase, un chien écrasé qui scintille – Soirée de performances

Invitation à La MINUTE VIDÉO FOLIE/CULTURE


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La Haute Autorité est tombée bien bas ! Une nouvelle tartufferie

Meeting du collectif des 39, le samedi 17 mars 2012 de 9h à 18h
« La Parole Errante à la Maison de l’Arbre », 9 rue François Debergue
93100 – Montreuil-sous-Bois, Metro Croix de Chavaux (ligne 9)
Le collectif des 39 prend acte des dernières décisions de la Haute Autorité de Santé (HAS) concernant l’autisme, et qui interdit de fait le packing « sans exception », sauf dans le service du Pr Delion où une recherche est en cours depuis deux ans à la demande du ministère de (…)


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AUTISME ET PSYCHANALYSE – Communiqué de la Société Psychanalytique de Paris – 29/02/12

Note de Textes PSY : cet appel n’a pas eu d’écho, vu le passage en force des experts de la HAS. C’est, néanmoins, un argumentaire que l’on peut garder en mémoire.
La Société Psychanalytique de Paris apporte son soutien aux associations de parents d’enfants inadaptés, aux organisations professionnelles et aux partenaires de la santé mentale qui s’opposent aux propositions de loi « visant l’arrêt des pratiques psychanalytiques dans (…)


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Année sabbatique 4

C’est évidemment la suite de thèse 9, mais comme je ne parle pas du tout de ma thèse dans ce billet, je suis obligé de le renommer.

Nous posons donc nos affaires dans le bungalow, chacun d’un côté, puis nous commençons la visite de notre petite île tropicale. Nous, j’entends Élodie et ses 2 amis, parce que bon, pas cons les mecs, il y a un gars qui rapplique avec une voiture, ils vont pas le Continuer la lecture

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It’s not a lupus

Le jour où j’ai eu envie de taper un rhumatologue. 

Mme D. a rejoint son mari en France il y a une dizaine d’années. Celui-ci l’accompagne d’ailleurs, car elle ne parle toujours pas vraiment français. Ils repartent au pays pour quelques mois à la fin de la semaine prochaine mais Madame va mal. Bon.

C’est le rhumatologue qui les envoie « tendinite de l’épaule ». Elle aurait fait un scanner aussi, ils me le ramèneront la prochaine fois.
Elle a chuté une quinzaine auparavant, s’est dézingué la cheville opposée, boite depuis et la chute lui a « scié les reins ». L’épaule en question n’a pas été touchée apparemment.
Mme décrit une douleur qui part de la région inter-scapulaire « mal, mal », qui descend dans TOUT le bras, jusqu’à la main « mal, mal, maaaaal ». Pour se finir vers un nodule douloureux dans la paume. Syndrôme douloureux régional complexe ? Dupuytren ? Névralgie ?
En tout cas, j’ai beau chercher la tendinopathie (comme ça qu’on dit maintenant), je tourne en rond. Elle a mal partout cette dame mais bizarrement rien de caractéristique à aucune pathologie que je ne connaisse.
Ouf, le scanner, voyons voir, avançons, ça devient vital. L5 ? Comment ça L5 ? Ouais, la dame elle a une lombo-sciatique avec, il est là pour ça le scan. Ça me fait une belle jambe – épaule (Haha). Raté.
Mon bilan est inutilisable, y a plein de choses mais rien de précis, de stable (d’une séance à l’autre, tout bouge), pas de cohérence entre les éléments, pas l’ombre d’un diagnostic kiné en tête. J’improvise une rééducation à l’aveugle. Je fais de mon mieux mais avec une base de travail aussi médiocre, je doute sérieusement de l’issue du traitement. Je traite surtout en symptomatique, comme je peux, mais ça revient à donner du doliprane pour une douleur d’appendicite. Ça fait un poil moins mal mais ça ne règle pas le problème.
La patiente fait ce qu’elle peut mais ne m’aide pas vraiment.
         Quand je fais ça, vous avez mal ?
         ‘n tit peu…
         Et là ?
         Mmmh…
         Là ?
         Tit peu tit peu…
Arrêt sur image, j’ai trouvé le problème, c’est une hémitotalgie gauche ou chauderie hémicorporelle gauche. Merci à Jaddo pour le diagnostic, maintenant, je vais devoir faire au moins semblant de savoir exactement ce que je fais « oui, oui, ça devrait s’améliorer ». Hum, croisons les doigts.
A la cinquième séance avec ‘n tit peu de progrès quand même – je crois qu’elle disait ça pour me faire plaisir, la sentence tombe.
Ce jour là, Mme est dans un bon jour et me fait comprendre que la douleur, elle ne vient que de ce côté là, si si – t’as pas encore compris bourrique de kiné, quand c’est dans la main, c’est que sur deux doigts, oui juste l’annulaire et l’auriculaire.
Signe de compression du nerf ulnaire.
Bordel.
Qu’est-ce que ça fout là ?
Bordel.
5 séances de perdues à essayer de traiter une pathologie identifiée (« tendinite ») non identifiable pour découvrir finalement un probable diagnostic complètement, totalement différent sans réél signe clinique jusqu’à présent.
Avec forcément un traitement à revoir dans son ensemble.
5 séances de perdues. 5 séances où j’ai cherché en vain des traces du diagnostic médical posé ou du profil clinique d’un autre problème sans résultat, signes neuro compris.
Pourquoi le rhumatologue a-t-il conclu à une tendinopathie en l’absence de signes cliniques francs ? Les signes neurologiques étaient-ils déjà présents lors de la consultation ?
Et s’il avait simplement baissé les bras ?
Et s’il en avait juste eu marre d’arriver au troisième motif d’une seule consult (La sciatique avec le scanner, l’instabilité de cheville à bilanter et puis ah oui, l’épaule !) ?
Et s’il en avait juste eu marre de se démener pour comprendre l’incompréhensible – la patiente hémitotalgique a de toute façon toujours mal sauf quand justement il faut.
Et s’il en avait juste eu marre, et qu’il avait dit :
« Mal à l’épaule + travail manuel = tendinite »
« bon, pour l’épaule, vous allez voir un kiné, ça devrait vous faire du bien ».
Ma très chère amie la patate chaude.
« Je suis m’occupe déjà du dos et de la cheville »
« Allez zou, le kiné il lui trouvera bien un petit truc ».
Ouais même que moi, je fais l’imposition des mains. Qui ne marche qu’en l’absence de vraie pathologie mécanique. Forcément.
Lui, il a pu l’oublier aussi sec cette dame en se disant que j’allais me démerder justement. Moi j’ai failli chialer en voyant les 15 séances prescrites sur un diagnostic erroné. Plus de 7 heures de soin. A l’aveugle. Dans un contexte difficile. Sans être aidée le moins du monde par une ordonnance censée servir de transmission inter-professionnelle avant d’être le sésame qui me permet de travailler. Il est clair qu’écrire « Mal à l’épaule, pas réussi à savoir ce qui se passe, démerdez vous » aurait entaché sa crédibilité. Je crois que j’aurais préféré cela dit.
Parce que m’envoyer une patiente en lui disant « c’est juste une petite tendinite, le kiné va vous régler ça vite fait », c’est vache. Lui passe pour un héros et c’est moi la bouse qui patauge après pour avancer.
Cher ami, ensemble, nous avons fait de la médecine de merde.
Bingo.
Heureusement, ça n’aura duré que 5 séances. 
Et que depuis, j’ai trouvé un super rhumato avec qui on fait du bon boulot. 

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Carte Vitale biométrique : la fausse bonne idée

En matière de santé, il est fréquent de voir les politiques faire des suggestions stupides. Les sommes en jeu sont énormes, le domaine est complexe, et l’enfer est pavé de bonnes intentions.


La médecine et le social

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Thèse 9

La liste des épisodes précédents, disponibles gratuitement ici : épisodes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8.

Au moment où je commençais à reprendre un peu d’emprise sur ma vie, elle commence à se barrer en courant : je finis de rédiger ma thèse et j’ai quasiment tout à refaire. Je finis par trouver une femme exceptionnelle et je la plaque. Quand c’est pas le sort qui s’acharne, c’est moi-même qui marque Continuer la lecture

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Suite du feuilleton Polynésien

Le feuilleton sanitaire polynésien continue de plus belle.
Le système sanitaire de Polynésie Française est calqué sur le système français. Ses difficultés de financement y sont aussi importantes. La CPS (équivalent local de la CNAM) est en faillite. Elle a donc un besoin urgent de faire des économies. Certes, elle pourrait diminuer ses frais de gestion, mais elle décide plutôt de baisser de 30 % environ les actes CCAM, diminuant par là même les chiffres d’affaire des médecins spécialistes libéraux.


Considérant que cela n’est pas compatible avec l’équilibre financier de leurs structures, le syndicats des médecins libéraux de Polynésie Française (SMLPF) a refusé de signer la convention avec la CPS.
Colère de la CPS qui désinforme en accusant publiquement les médecins de vouloir augmenter leurs revenus (quand ils veulent seulement la stabilité des actes).
La CPS a alors fait une tentative de convention individuelle avec les médecins, qui non seulement était aussi contraignante que la convention collective, mais qui a été déclarée contraire à la déontologie médicale, par le conseil de l’ordre des médecins de polynésie.
Et le Dr Szym, président du SMLPF a retourné les conventions individuelles non signées, dans une brouette, au conseil d’administration de la CPS au cours d’une fête organisée par la CPS à l’hotel Radisson, acquérant ainsi le surnom de « Taote Brouette ».
La tension est encore montée d’un cran. Le principal interlocuteur des médecins à la CPS, Ronald Terorotua, syndicaliste confirmé, n’a eu de cesse d’insulter les médecins et particulièrement leur représentant, le Dr Szym. « Le Dr Szym devrait aller voir un psychiatre ! »…
Les cadres de la CPS ont choisi ce moment pour quitter le territoire pour un « voyage d’étude » en Nouvelle Calédonie. Ayant vent de ce projet, les médecins du SMLPF ont décider d’accompagner lesdits cadres à l’aéroport afin de les couronner de colliers de coquillage, à la mode Polynésienne, pour « leur souhaiter bon voyage ».
Colère de Ronald Terorotua :  « si Pascal Szym a besoin d’un poing dans la gueule pour se calmer, je suis son homme ! »
Finalement, Terorotua et ses acolytes ont préféré renoncer à leur « voyage d’étude ».

Depuis le début de la semaine dernière, environ 90% des médecins de Polynésie française sont déconventionnés (voir aussi ici). Il n’y a par exemple plus un seul médecin conventionné à Bora Bora.
Les patients ne bénéficient plus du tiers payant et ils ne sont plus remboursés que 70% du tarif d’autorité et si ce tarif d’autorité est un peu moins ridicule en Polynésie qu’en France, cela représente tout de même une diminution très importante du remboursement des soins (soit environ 25% du prix de la consultation par exemple), et ce même si les médecins n’ont pas augmenté leurs tarifs.
Il n’aura fallut que 3 jours pour que l’hôpital public n’explose. Plus un seul lit libre, les urgences débordées et arrêt de toutes les chirurgies programmées, pour faire face à l’afflux de patients.

La CPS semble « droite dans ses bottes », probablement surprise que le conflit aille jusque là.
En accord avec leur idéologie « mélenchoniste », les responsable du CA de la CPS veulent en profiter pour en finir avec le libéral. « Qu’à cela ne tienne, remplaçons les médecins libéraux par des médecins fonctionnaires que l’on ira chercher en Europe et que l’on mettra dans les dispensaires. On les paiera avec l’argent économisé sur la médecine libérale. »
Problème : les dispensaires sont gérés, non par la CPS mais par le territoire de Polynésie Française. Ce n’est pas la même bourse.
D’autre part, la gestion de ces dispensaires est …   …complexe. Le recrutement d’un médecin passe par les multiples bureaux d’une administrations lente et tatillonne, prends des mois, et bien souvent le malheureux connait des retards de paiement importants dans son salaire, ce qui en a mis en péril plus d’un.
Autre problème : les crédits alloués à la santé publique, servant à faire fonctionner ces dispensaires, ont été revus à la baisse ces dernières années et de nombreux dispensaires sont quasi à l’abandon, souffrant de carence de personnel et de matériel. Difficile dans ces conditions de remplacer les libéraux par des fonctionnaires en dispensaire. Et on se demande comment remplacer les chirurgiens par exemple.

Le gouvernement de Polynésie Française est bien embêté. Il souhaite, bien entendu que les patients soient à nouveau remboursés correctement de leurs soins. Le ministre local de la santé, Charles Tetaria,  est intervenu pour dire qu’il allait prendre la décision de revaloriser le tarif d’autorité afin que les patients soient bien remboursés par la CPS même si leur praticien est déconventionné. Quelques jours après, volte face du ministre. Cela serait désavouer publiquement la CPS. Or le gouvernement de PF a besoin de la CPS a qui il veut emprunter l’argent qui lui manque pour boucler son budget. (Oui oui, vous avez bien compris, c’est comme si l’état français empruntait à la CNAM pour boucler le budget des ministères… )
Charles Tetaria est donc bien seul, en pleine tempête, sans l’appui de son gouvernement.

Les mutuelles complémentaires ne savent plus trop comment réagir. Elles semblent choisir pour l’instant de rembourser sur la base du tarif d’autorité, se réservant la possibilité de rembourser le reste à charge des patients dans les mois à venir en cas de persistance du conflit, en augmentant leurs cotisations…

Les patients commencent à réaliser la signification réelle du conflit entre la CPS et les Taotes. Ce qui passait pour un aimable imbroglio comme il y en a tant en Polynésie, tourne subitement à la catastrophe pour nombre de ménages économiquement faibles…
Certaines associations de patients prennent officiellement fait et cause avec la CPS cherchant à déconsidérer les médecins.
Certains appellent quand même à la grève partielle des cotisations à la CPS. Après tout, c’est « logique », si la CPS ne rembourse plus autant, pourquoi cotiser autant ?
Il y a sur le web des appels à arrêter de cotiser…
D’autres semblent montrer que la population est dans son ensemble prète à payer un peu plus pour garder son taote de famille (médecin).

Le syndicat des infirmiers libéraux monte au créneau. Je cite :
“Les professionnels de santé ne veulent pas payer” “À aucun moment, nous n’avons été sollicités pour intégrer un quelconque groupe de travail, durant l’élaboration de votre projet, ni même consultés, et ce malgré le fait que nous soyons un acteur essentiel dans l’organisation de la santé (…) Depuis de nombreuses années, nous nous sommes, en étroite collaboration avec la CPS, inscrits dans une politique générale de maîtrise des coûts. Toujours dans le cadre conventionnel, nous sommes passés de quotas de nombre d’actes en revalorisation à la baisse de nos lettres clés. Nos cotisations obligatoires ont été multipliées par 10. Nous avons mis 10 ans à obtenir une revalorisation à la hausse pour revenir au même niveau. Et moins d’un an après, vous nous demandez de “faire un effort”, en nous promettant, comme vos prédécesseurs de l’époque l’avaient déjà fait, que cet effort ne sera que ponctuel. Comment vous croire, Madame ? (…) Vous savez mieux que moi que ce qui ruine notre économie, ce sont ses institutions, et par-dessus tout leurs coûts de fonctionnement exorbitants. 34% du PIB, Madame ! C’est un retour à la Soviétisation, avec le destin tragique que nous lui connaissons… (…) Pourquoi ne pas revoir les systèmes d’attribution des marchés publics en matière de santé, les stratégies d’approvisionnement pharmaceutique en privilégiant les commandes groupées, en faisant jouer la concurrence (…) plutôt que se cantonner dans un système obsolète, bien plus onéreux. Il est absolument inconcevable que certains matériels, indispensables à la prise en charge d’un patient diabétique, soient disponibles sur Internet, à un prix 10 fois inférieur à celui que paye en réalité la CPS”.

Cette intervention des infirmiers a également le mérite de mettre en exergue le fonctionnement de ce territoire, avec ses pratiques que l’on devine mafieuses, la probable corruption des innombrables caciques qui ont fait leur trou dans ce formidable gruyère entretenu par la France.

La situation parait aujourd’hui bloquée. Nul ne peut savoir ce qui va arriver, mais il parait totalement inconcevable que les choses restent en l’état. 

Les patients ne peuvent probablement pas attendre des mois, du moins, les plus pauvres d’entre eux. 
Les médecins auront sans doutes des difficultés à faire face à une baisse substantielle de leurs chiffres d’affaire. Peut-être devront-ils quitter le territoire ce qui serait d’autant plus catastrophique pour la Polynésie, que le service public ne parait pas apte à remplacer les libéraux, du moins pas dans les mois qui viennent. 
Le gouvernement va être confronté à la vindicte populaire, ce qu’il exècre. 
La CPS va devoir faire face à des grèves sauvages des cotisations… 
Au delà de ce gâchis effroyable je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour mes confrères de Polynésie qui veulent simplement avoir barre sur leur avenir. Les règles du jeu ne peuvent pas être ainsi modifiées par diktat du jour au lendemain.
Le secteur de la santé privée représente 800 employés en PF et je sais que certains médecins commencent à licencier leur personnel. Bientôt, si la situation ne se décante pas, nombre d’entre eux quitteront la Polynésie.

Je pense également aux membres de ma belle famille, la famille de mon épouse polynésienne, dont je connais bien le fatalisme en matière de santé, et pour qui je crains des conséquences sanitaires graves.

Enfin, je ne peux m’empêcher de faire le parallèle entre la Polynésie et la France.
De chaque coté, une caisse de « sécurité sociale » (CPS en Polynésie, CNAM en France) détestant les médecins et tentant par tous les moyens de les assujettir ou de les faire disparaître, dans une lutte de pouvoir aussi pathétique que dangereuse pour la population.
De chaque coté, un corps sanitaire qui, au nom de l’accès aux soins pour tous, ou au nom de la qualité, ou par simple faiblesse, en a déjà beaucoup trop accepté.
Et pour reprendre l’allégorie de la grenouille et de l’eau bouillante, il y a la technique brutale et pas très finaude des hiérarques de la CPS, où l’on met brutalement le corps médical devant une situation inacceptable et où l’on va provoquer sa réaction violente, et il y a la technique raffinée des cadres de la CNAM et du ministère de la santé français qui consiste à asphyxier doucement le corps sanitaire, de non revalorisations en contraintes diverses, de mesures vexatoires en promesses non tenues, jusqu’à provoquer sa mort à petit feu, sans qu’il s’en rende vraiment compte.
Réveillons nous !!!   l’eau est presque bouillante ici aussi !

PS : un site qui donne une information assez fiable sur la situation en PF : http://www.tahititoday.com/confidences.htm

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Thèse 8

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Julie

Eté 2003 juste avant la canicule. Je suis interne dans un SAU (Service d’Accueil des Urgences) d’un hôpital de périphérie. Le genre de SAU où l’on reçoit tout le monde, même les enfants, alors qu’il n’y a pas de pédiatrie ni de pédiatre sur place. Elle est accompagnée de sa mère. Elle est toute timide, Continuer la lecture

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Bref, j’ai eu une cystite

Aie putain bordel de sa mère ça piiiiiiique.
Bref, j’ai eu une cystite.
C’était samedi soir. En allant aux toilettes, ça passait mal, ça picotait. Bref, ça puait la cystite. J’ai bu un litre en 10 minutes que j’ai pissé dans l’heure, ça allait. J’étais guérie alors j’ai arrêté de boire. Ça re-piquait. J’y suis allée toutes les 20 minutes puis 10 puis 5. 20 fois dans l’heure, ça piquait de plus en plus. J’ai cru que j’allais mourir 8 fois. J’ai bu deux litres, j’ai vomi, j’étais pas guérie. Je suis allée chez le médecin de garde. J’ai payé 65,5€. Il avait un vieil antibiotique périmé dans le placard. Je l’ai pris. Et j’ai fait tout comme il a dit. Maintenant je bois 2l d’eau par jour, 4 tisanes, je connais tous les chiottes publiques à peu près propre à 10km à la ronde parce qu’au bout de deux heures, ça presse et faut pas se retenir. Après l’amour, je cours pisser puis me laver des fois que. Quand je reviens, Chéri dors. Tant pis pour le câlin. Le docteur a dit « que des culottes amples en coton ». La conne, j’avais osé pécher avec un shorty H&M en pseudo-soie 14,99€ les trois, ceux qui font seconde peau et qui donnent envie de se frotter à tout le monde « t’as vu comme c’est doux rrrrr rrrr ». J’ai ressorti mes seules culottes en coton, petit bateau, 10 ans d’âge avec élastique. Ah non, y a plus d’élastique. Je cire mes chaussures avec mes belles dentelles. J’ai donné mes jeans qui font des belles fesses « pas de vêtements serrés », je porte des culottes parachutes, j’ai plus de copain.
Bref, j’ai eu une cystique.

Rhaaaaa ça piiiique. 

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Mon année sabbatique 3

Ca commence à être un peu décousu avec 3 histoires à suivre en même temps : ma thèse, mon année sabbatique et une histoire avec rebondissements multiples que je vais développer un peu plus tard. C’est en partie confus parce que tout ça s’est réellement passé en même temps. Je romance un peu mais c’est inspiré de faits réels.

Accrochez-vous, c’est reparti pour un tour.

Donc, je vis une Continuer la lecture

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Mon deuil à moi

Peut être qu’un jour je pourrai en parler. Dire combien ça donne de l’imagination d’être médecin. Dire ces questions que je suis la seule à me poser sur comment ça se passe, à la fin, quand on meurt; sur ce … Lire la suite Continuer la lecture

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