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Méta
Archives mensuelles : février 2012
Médecine, cuisine et musique
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font-family:" Continuer la lecture
ACTA au pays des rameurs
Je cherchais une occasion pour évoquer mon livre sur Atoute en évitant de rédiger un article purement promotionnel. L’occasion m’en a été donnée samedi par Jérémie Zimmerman et Xavier de la Porte et je les en remercie.
Vivre ou survivre ?
« Avant 5 jours de fièvre simple, pas la peine de consulter ».
Chroniques de la folie ordinaire
Je n’avais pas souvenir d’une période de février aussi chargée. Cela fait pourtant 5 ans que je bataille ici.
Et là, le mot « batailler » prends tout son sens.
40 à 50 personnes par jour et par médecin dont 15 cas de traumato, des grippes comme s’il en pleuvait, des rougeoles à la pelle et pour faire bonne mesure, des « petites » urgences de médecine générale de montagne : gelures des orteils, douleurs thoraciques, polytrauma, coliques néphrétiques…
13 jours d’affilé, à travailler 14 h par jour, plus 4 nuits d’astreinte, évidemment loin d’être calmes.
Cette fois, j’ai vraiment cru ne pas y arriver.
Il y a eu ce jour, par exemple où nous avons enchaîné les grippes et les fractures de 8 h du matin à 15 h et où nous avons brutalement reçu en même temps une jeune femme atteinte de coliques néphrétiques hyperalgiques, un artisan local avec une luxation de l’épaule, et un homme de 50 ans avec état de mal asthmatique.
A ce moment, j’étais en train de tenter d’enlever la chaussure de ski d’un ado qui s’était à l’évidence cassé tibia et péroné sur les pistes, avec l’aide de mon associé. Il tenait la jambe, j’écartais la chaussure au maximum et commençais à la faire pivoter vers le bas. Nous lui avions déjà posé une voie veineuse et fait une ampoule de morphine. La maman tenait le masque de protoxyde d’azote.
Pauline, la secrétaire, est entrée en salle de radio et nous a annoncé la situation. Elle avait installé les gens au milieu de la salle d’attente. Le box de trauma était déjà occupé. Nos regards se sont croisés, accablés.
Pour faire ce type de médecine, il faut aimer les challenges et l’action, un peu comme un vrai urgentiste, dopé à l’adrénaline, et il est assez vrai que l’on se sent vivre pleinement quand on maîtrise des situations un peu tendues. Un peu d’orgueil sans doute, ou l’impression grisante d’être réellement utile de temps en temps, plus utile que lorsque l’on prescrit du paracétamol et du sérum physiologique à des rhino-pharyngites banales.
Mais il vient un moment où l’on a l’impression de ne plus rien contrôler du tout. Il n’y a plus d’ambulances disponible sur le secteur pour descendre les plus malades à la ville. Les pompiers sont occupés. Le SAMU, visiblement débordé lui même régule « à l’arrache » en nous envoyant des patients qui n’ont rien à faire dans nos cabinets, l’un gémit sur son brancard, l’autre soutient son bras, une femme pleure bruyamment (la colique néphrétique ?), un homme tousse, la salle d’attente est pleine de cris d’enfants, le téléphone sonne sans arrêt, un gyrophare devant la porte d’entrée annonce l’arrivée d’un autre blessé, et une sourde colère qui monte en moi me rappelle que je suis en pleine hypoglycémie. D’ailleurs, j’aperçois mon sandwich au jambon, à peine entamé abandonné sous le négatoscope, hors d’atteinte…
Si seulement je n’avais pas si mal au dos! Une vilaine dorsalgie, pas vraiment étonnante dans le contexte.
Finalement, nous nous en sommes sortis, cette fois encore, avec l’aide d’Emilie, notre interne qui c’est vraiment, mais alors vraiment, sorti les doigts du c…si vous me permettez cette expression triviale. Merci Emilie !
La jambe a été radiographiée et immobilisée dans une attelle pneumatique, puis le jeune calmé, mis de coté 2 ou 3 h en attendant un transport disponible.
La colique néphrétique a été perfusée et calmée.
L’épaule a été réduite, difficilement, sous morphine/hypnovel heureusement bien supportés.
La crise d’asthme a cédé sous aérosols, bricanyl et solumédrol.
Les poignets ont eu leur résine, les clavicules leurs anneaux, et les dizaines de « grippe » ont été vues… (il y avait quelques rougeoles et une pneumopathie au milieu).
Ouf ! Cette fois encore, c’est passé in extremis.
Il y a eu aussi ce jour de week-end ou nous avons reçu ce patient, adressé en ambulance par le SAMU. 4 h plus tôt, il avait fait une chute lors d’une ballade en raquettes, tout seul dans la montagne. Selon lui, 30 à 40 m de glissade sur la neige gelée, suivi d’un arrêt (brutal !) dans les sapins. Après avoir vainement appelé à l’aide, il est reparti en marchant péniblement pendant une heure, dans la neige, bizarrement essoufflé, jusqu’au chalet du bas des pistes de ski, où il s’est effondré. Premier bilan des pisteurs secouristes : Luxation d’une épaule et d’un pouce, douleurs aux cotes, large plaie de la face interne de la cuisse et SpO2 à 71 % en air libre à 1800 m d’altitude. (pour les non médecins, la SpO2, c’est la saturation percutanée en oxygène, le reflet de l’oxygénation du sang, en quelque sorte. Et la normale est autour de 94 % pour un homme de son age à cette altitude, 90 % étant habituellement le niveau où l’on commence à administrer de l’oxygène aux insuffisants respiratoires).
Et bien non. C’est chez nous que le SAMU a décidé de le diriger. Mais ça tombe bien, nous n’avions rien à foutre. Nous étions seulement en train de conditionner un polyvasculaire souffrant de douleurs thoraciques (Syndrome coronarien Aigu à ST -) tout en gérant les inévitables fractures de poignet des snowboarders, les gastro entérites avec déshydratation…
Le polytrauma a été perfusé, calmé, et il est parti en ambulance pour l’hopital sous 6 litres d’oxygène par minute. Volet costal (10 côtes cassées quand même!) avec hémo-pneumothorax. Son épaule et son pouce n’ont pu être réduits que sous anesthésie, à l’hôpital.
L’infarctus, lui, est parti en hélicoptère.
C’est passé encore cette fois là.
Chacune de ces putain de journées a été une putain de bataille, dont on n’est jamais sûr de sortir vainqueur.
Le travail, nous sommes bien obligé de le faire nous même, avec la seule aide de nos précieuses secrétaires et des associés/amis/frères d’arme. Pas de manipulateur radio, pas d’infirmière, pas de brancardier.
Les ambulanciers, aussi débordés que nous, et les pompiers, de temps en temps.
Nous avons depuis longtemps dépassé la côte d’alerte. La sécurité ne me parait plus réellement assurée lors des périodes touristiques.
Pour ma part, ce sont de plus en plus, des semaines de folie furieuse, dont je sors comme un zombie, avec l’impression pénible de ne plus maîtriser les choses, avec l’angoisse d’être passé à coté d’un diagnostic grave, d’avoir fait une erreur aux conséquences funestes, mais comment se dérober lorsque la détresse est réelle, lorsque l’urgence est là ?
Un peu de burn out sans doute, ou je suis trop vieux pour ce genre de bêtises !
Pourtant la saison n’est pas finie. La deuxième mi-temps des vacances de février commence demain. De nouveau 2 semaines de folie et le WE de garde entre les deux. La deuxième semaine sera peut-être plus calme avec une seule zone sur les pistes. Puis il restera encore un mois et demi en pente douce jusqu’à la fermeture, fin avril.
Et les gens du crus nous attendent après le rush. Nous recommencerons alors à pratiquer exclusivement la médecine de campagne…
Une autre aventure avec notre nouvel échographe qui devrait être là…
Saturday night fever
Week-end de garde. Matinée à thème « il a 5 ans et 40° de fièvre, qu’est-ce que vous allez lui donner comme antibio? » C’est la grippe, ma pauvre Simone, je sais bien qu’elle est tardive cette année, elle n’en nécessite pas pour autant des antibiotiques, et il te faudra patienter quelques jours avec Enzo/Lucas/Mathis qui […] Continuer la lecture
Mon année sabbatique 2
Les événements relatés ici suivent directement les événements d’ici.
Je viens de finir une semaine de remplacements, j’ai le sentiment d’avoir fait du bon boulot, j’ai travaillé une semaine et gagné autant qu’en un mois de salaire d’interne…où est l’erreur ?
J’ai passé une semaine de vacances à marcher dans les montagnes du Maroc, très très bien et je suis en train de me préparer mon prochain Continuer la lecture
Pour rouler en ferrari, faites kiné
Réunionite
Définition : nom féminin malheureusement souvent pluriel, réaction inflammatoire allergique, pustuleuse, prurigineuse, nauséeuse et gerbative à un excès de réunions en tout genre. A ne pas confondre avec le syndrome de manque de l’ile de la Réunion…rien à voir.
Il était vraiment temps que je parte. L’histoire se situe entre "thèse 7" et "mon année sabbatique 1".
Un de mes premiers stages Continuer la lecture
Mon année sabbatique 1
Les événements que je vais relater ici se déroulent entre "Thèse 7" et "Thèse 8". C’est un spin-off en quelque sorte (pour les habitués des séries télé).
Je résume un peu la fin de mon internat : 2 semestres en périphérie, très bien, j’avais une vie. Puis 4 semestres en CHU où je n’avais pas assez de temps pour dormir. Suivis de 2 semestres en périphérie où il fallait que je fasse le recueil de Continuer la lecture
Thèse 7
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Hiver
J’ai perdu mon premier patient un matin d’hiver.
C’était une matinée de week end, où on fait la visite en espérant partir au plus vite. D’ailleurs j’étais venue tôt, ma visite était finie, je n’attendais plus que les résultats des bilan bios avant de partir. Ma chef donnait un avis aux urgences, je buvais un café avec l’équipe, à discuter de ces choses banales qui bercent le quotidien des équipes. Une chambre a sonné. « M. Pierre vomit encore ».
Pourtant, M. Pierre va bien. Il est aphasique et n’attend plus qu’une place en rééduc, mais il va bien. Je l’ai vu tout à l’heure à la visite, ça allait ; je retourne le voir. Ce matin, M. Pierre en bon aphasique qu’il est ; est incapable de m’indiquer ce qui ne va pas, s’il a mal et où. Alors je palpe, j’ausculte, je contrôle l’ECG. Je sors de la chambre, et écris un mot rassurant dans le dossier « examen clinique rassurant, abdomen souple, auscultation cardiopulm et ECG RAS. Bilan de principe car vomissements itératifs inexpliqués ». Je demande à l’infirmière de prélever M. Pierre.
Soudain, on vient me chercher : Dis, Maud a besoin de toi TOUT DE SUITE. Ça sent mauvais ça. Dans la chambre, Maud est figée, son plateau de prélèvement à la main, et M. Pierre est livide. J’échange un regard avec Maud, la jeune infirmière qui a pris son premier poste en même temps que j’entamais mon premier semestre de ma vie d’interne. Ensemble, on a fait notre première transfusion et géré notre première complication transfusionnelle ; ensemble on affronte les doutes de toutes jeunes professionnelles, chacune dans son métier.
Mais là, de doute, il n’y en a plus. M. Pierre est en arrêt cardio respiratoire. Je cherche rapidement un pouls, évidemment absent. Je jette « cherchez le chariot d’urgence appellez les réa ». Maud réagit soudain, abaisse la tête de lit, débranche le matelas anti escarre pendant que je commence à masser. Il se passe une chose étrange pendant les premiers instants de massage cardiaque ; oxygéné, le visage se recolore, et on a l’impression que ça y est, c’est bon, la vie est revenue ; mais non. Non.
On s’est relayées pour masser comme on pouvait en attendant les réa. C’était la toute première fois de ma vie que je le faisais en vrai. Je me souviens du matelas anti escarre qui se dégonflait à chaque impulsion, d’avoir massé jusqu’à épuisement, « Un putain bordel Deux putain merde Trois », de mon sentiment d’incongruité. Je me souviens ne m’être rendu compte qu’avec retard que le voisin de chambre, un petit papito dément était là et nous regardait avec effarement. Tout cela n’avait rien de glorieux. Pas de révélation transcendante sur la meilleure façon de réanimer. Uniquement l’énergie du « oh putain, c’est pas vrai c’est pas vrai ». Le défibrillateur refusait de choquer. Rythme plat.
Les réas sont arrivés, et quelques ampoules d’adré plus tard, le décès était prononcé.
On s’est regardé avec la sénior. On a appelé la famille, pour leur dire de revenir, vite. La sénior m’a dit « rentre chez toi, tu as finis ta visite et il n’y a plus rien à faire, je verrai les bio ».
Je me souviens que dans le RER, j’ai pleuré. Ca a explosé d’un coup, quelque part après denfert, alors que je repensais au dernier mot que j’avais écrit dans le dossier « Examen clinique rassurant ». Tu parles. Putain de sens clinique.
La culpabilité et la peur m’ont prise à la gorge, et les larmes ont jailli. Pas la petite larmichette des séries TV où le héros pleure un peu parce que c’est dur mais pas trop parce qu’il est fort. Non. Des gros sanglots de mioche inconsolable qui pleure jusqu’à l’endormissement. J’avais l’air d’une échappée de l’asile, pleine d’eau et de morve.
Aujourd’hui encore, en y repensant la culpabilité me ronge. Qu’ai-je loupé ? Il n’y a pas eu d’autopsie, pas de RMM, rien. J’aurai préféré.
A mon entrée chez mes parents, tout le monde s’est tourné vers moi. « Aaaah, enfin, on t’attendait pour les cadeaux ».
Noël, j’avais oublié.
Comme dit Mike ; On est bien seuls.
Hiver
J’ai perdu mon premier patient un matin d’hiver. C’était une matinée de week end, où on fait la visite en espérant partir au plus vite. D’ailleurs j’étais venue tôt, ma visite était finie, je n’attendais plus que les résultats des bilan bios avant de partir. Ma chef donnait un avis aux[…] Continuer la lecture
L’amor y a
Je sais pas bien pourquoi je suis amoureuse comme ça des Martin. Ils n’ont rien d’exceptionnel, les Martin, et pourtant à chaque fois que j’arrive au cabinet du Dr Carotte et que je les vois sur le trottoir, j’ai le petit chaud au cœur d’une journée qui commence bien. Faut dire qu’ils m’aiment bien aussi […] Continuer la lecture
Thèse 6
Previously on "Thèse" : episodes 1, 2, 3, 4 and 5.
Que faire ?
Bon, réfléchissons. L’ambiance aux soirées internat ne démarre vraiment qu’à partir de minuit, il me reste encore 1h de boulot. J’accélère, je finis 5 dossiers en 1 heure et je m’arrache. Comme ça il m’en restera 15 pour demain. Je reviendrai à 5h du matin, je bosse 3h et c’est bon, je serai prêt pour le rendez-vous à 8h30. Ça va Continuer la lecture
Le verre à moitié vide
Histoire de bronchiolite
« La science, c’est cool ! »
La science bouge. Elle sort des laboratoires pour associer avec succès les internautes à ses recherches. Les invités de Mathieu Vidard (La Tête au Carré) commentent les exemples passionnants rapportés par Claudie Haigneré. La spationaute et ex-ministre conclut en citant la réaction de jeunes « serious gamer » fiers d’avoir participé à une découverte en biologie moléculaire : « La science, c’est cool ! »
Faites pas ci, faites pas ça…
Grippe saisonnière : 7000 morts d’après les organisateurs, 500 d’après la police
L’Institut National d’Etudes Démographiques (INED) a publié le 28 septembre 2010 un article laissant entendre que la vaccination antigrippale avait permis de diviser par dix la mortalité liée à cette maladie. L’information, reprise par l’AFP, a fait la une de nombreux médias. Pourtant, cette affirmation est bien fragile si l’on se donne la peine de regarder les données d’un peu plus près. France Meslé est signataire d’un article dont le titre (…)
De la lecture!
Une fois n’est pas coutume, voilà une petite note non dessinée, histoire d’attendre que j’aie le temps de faire autre chose que d’écrire ma thèse.
J’avais tout de même réservé trois jours pour aller profiter du festival BD d’Angoulême. Une fois de plus un très bon moment, de très belles expositions, des rencontres, des gens passionnés, des dessins partout.
J’en ai rapporté (entre autres) deux découvertes.
La première est une BD tout juste sortie, « Sous l’entonnoir », de Natacha Sicaud et Sybilline (Delcourt). Une jeune fille de 17 ans fait une tentative de suicide médicamenteuse et se retrouve hospitalisée à Saint-Anne. Au travers du récit autobiographique de Sybilline, extrêmement touchant, c’est un regard fin qui est posé par une jeune patiente sur le temps de l’hospitalisation et sur le monde de l’hôpital psychiatrique.
La deuxième est un ensemble de courts récits, sous forme de narration décalée, « Bonne santé » de Charles Masson (Castermann). L’auteur est lui-même médecin ORL. Ces nouvelles parlent du monde de l’hôpital du côté médical, notamment en chirurgie. L’externat, les humiliations, la dureté du monde hospitalier, la mort, la souffrance, la maladie, les patients, si compliqués, si attachants. C’est très cru, noir comme le dessin de l’auteur, et très juste.
En bonus, les lyonnais apprécieront les vues de la Croix-Rousse et de son hôpital 🙂
Et sinon, dans la catégorie « vous étiez déjà au courant mais parlons-en car c’est quand même très bon », j’ai retenu :
– l’excellent « Tu mourras moins bête » de Marion Montaigne (Ankama). Instructif et drôle, le tout complètement décalé. Avec des démonstrations brillantes sur « pourquoi la médecine dans les séries télé c’est n’importe quoi ».
– le nouvel opus de Boulet et Pénélope Bagieu, « La page blanche » (Delcourt). Une jeune femme reprend ses esprits sur un banc, elle a tout oublié. Une histoire d’amnésie, de mémoire, mais surtout une quête de ce qui fait notre identité.
Voilà!
J’avoue que je ne sais pas quand sera la prochaine « vraie » note, même si j’ai plein d’idées et envie
de dessiner tout mon temps libre est dévolu à ma thèse.
D’ici là donc, bonne lecture et à bientôt! Continuer la lecture