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Méta
Archives mensuelles : mai 2010
Pharmachien de métier
Elle m’a envoyé ce message Caroline la pharmacienne d’hôpital. Elle avait lu Sirop d’Afssaps.
Pharmacien désabusé, elle m’a dit….
Et un témoignage de plus que les soins ça part en capilotade en France, un !
Les meilleurs se trissent c’est bien connu…
Bah !… Tant que le marché progresse lui… J.B.
_____________
Le système, la gabegie, le manque de moyens, le manque d’implication, la réglementation qui nous submerge, les patients exigeants, pseudotélévisuellement informés, qui se croient plus à l’hôtel qu’à l’hosto.
« Moi madame, je n’accepte pas ce générique, qui, c’est bien connu, est dangereux…
– Oui monsieur, mais c’est aussi un générique que vous prenez chez votre pharmacien…et puis la pharmacie n’est pas extensible à l’infini, ni son budget, et si je commande juste pour vous, je l’aurai dans 3 jours et vous serez sorti !Les chirurgiens surbookés…
« Et pourquoi et pourquoi vous ne m’avez pas commandé mon matériel » dit chacun, ne prenant pas le temps de s’accorder avec son confrère…
– Ben parce que, la pharmacie n’est pas extensible à l’infini, ni son budget, les fournisseurs ne nous livrent pas un article de chaque sorte, non, on n’est pas au marché du coin, on a fait des essais ensemble, vous étiez d’accord…Les soignants excédés…
« Elle nous fait ch…la pharmacienne, toujours à contrôler ce qu’elle nous donne.
– Excusez moi, vous avez une prescription de Lévothyrox pour monsieur Duchmol qui est hyperthyroidien… Vous pouvez voir avec son médecin ? Et puis madame Gamberge, c’est normal que vous lui donniez Innohep et Lovenox en même temps ???
– On n’a pas le temps, le médecin est injoignable, si il a prescrit c’est que c’est comme ça…
– Bon, ben excusez moi de vous avoir dérangé pour presque rien…Et elle s’en va bouder dans son coin la pharmacienne, parce qu’elle en a marre de revenir un samedi matin, pour sa pomme, parce que l’infirmière qui a rangé la commande le vendredi et qu’avait autre chose à faire sans doute, a mis la sandostatine au dessus de l’armoire à pharmacie, en plein soleil, elle savait pas que ça allait au frigo, ou qu’on avait oublié de commander le Duphalac de monsieur Trouduc, et que c’est trop dur d’aller voir dans l’armoire à pharmacie du service à coté…
Elle en a marre de se faire crier de dessus ( DE dessus ! parce que nous les pharmaciens de cliniques ou d’hôpitaux, nous sommes souvent relégués dans les sous sols, entre la morgue et les cuisines) parce les transporteurs ne livrent pas au bon endroit ou les fournisseurs sont en rupture, que le Dr Tartenpion a choisi un appareil d’une certaine marque et qu’on ne peut pas remplacer les consommables par une autre marque. Et voila notre volcan islandais qui refait des siennes, pas de livraison…pas d’intervention…
Chacun est à bout de souffle et essaie tant bien que mal de s’acquitter de ses tâches , primum non nocere .. prend là tout son sens !
Et ben moi… je me casse, je remballe… Je suis usée, je vais aller faire du conseil tiens!
Signé : Caroline employée rebelle et démissionnaire
Bon de transport
« Œuvre de l’esprit » De scrupuleux brimborions de morale dont au sujet desquels je travaille puissamment à m’extraire, m’ont fait hésiter, reculer à publier ce texte, craignant que des personnes de compréhension différentes et néanmoins internetisées (ce qui est loin d’être antinomique convenons en), d’ailleurs sous-citées dans le présent document et plus connues sous le vocable de cons, s’offusquent de la crudiviolence de certains propos.
A leur intention et à celles de certains autres qui, à la lecture de ce texte, se découvriraient avec une stupeur néanmoins teintée de satisfaction (car il est toujours rassurant de se sentir de la meute) appartenir à cette vaste et très dominante population, tel l’univers toujours en expansion, celle des patentés abrutis, érodés du bulbe, fieffés imbéciles, anéantis neuronaux, bref ceux à l’entendement altéré, je tiens à préciser qu’il s’agit ici comme dans le reste de ce blog d’ailleurs d' »œuvre de l’esprit », ainsi que j’en ai découvert le sens grâce au procureur de Montgolfier suite à l’affaire de la photo de la Fnac de Nice (voir ci-contre).
Si tant est qu’en la circonstance le concept d’esprit soit approprié, et tout en laissant au lecteur son jugement sur l’hypothétique dimension littéraire de cette conchiure, car comme disait Céline : « Chie pas juste qui veut !… », tout ceci n’en reste pas moins une ré-création. A bon comprendeur !…
Cher monsieur l’oncoprostatoradiothérapeute cher, cher leader d’opinion de CHR,
Votre irradiante magnificence a estimé nécessaire de convoquer à votre consultation d’oncoprostatoradiothérapie locorégionale sise dans le service du même nom au CHR de Bourdogne-les-Suçons, l’immatriculé social Robert X., 78 ans, qui dans un moment d’égarement et en l’absence comme il se doigt de tout consentement éclairé, a commis l’imprudence de me désigner comme médecin traitant conformément à la loi de juillet 2004 portant réforme de la sécurité sociale (plus connue sous le nom de loi Douste-Blazy d’enculation des assujettis) par le truchement du formulaire idoine S3704, dument rempli et paraphé par les deux parties en présence de la carte vitale de l’impétrant, puis précautionneusement déposé sans récépissé ni trace aucune dans la boite à lettres de la Section Primitive de la Sécuritate Sociale de Blougnac-sur-Hideuse (département de Meurthe-et-Garonne-Inférieure).
C’est, cela va de soi, en consultation privée que vous l’espérez. Tant qu’à faire. Moquette, fauteuil cuir, on paye à l’entrée. Satisfait et déboursé surtout .
Il vous avait pourtant pourtant rien demandé le pauvre bougre, sacrifié médical, victime du Knock syndrome, profitassion et tout ça. A ce qu’il parait que vous lui auriez radié suppressivement sa prostate ça fait 8 ans subséquemment à son PSA qu’aurait dépassé la limite légale autorisée vu qu’elle aurait contenu la prostate d’ycelui des cellules qui se seraient faites prévaloir comme prétendument malignes les bougresses en dedans de l’intérieur du susdésigné organe. Donc je résume : N’importe quoi. Nous sommes d’accord. Jusque là.
Lorsque vous l’avez rayonnifié de votre savoir, de votre iode et de la suffisance nécessaire à l’amalgame des deux, il vous avait pas demandé plus qu’aujourd’hui remarquez. L’avait juste subi, le tchernobylié prostatique, le zélé rabattage du larbin médical précédent, serf soumis kapo généraliste agentique du camp de dépistage à tous les étages. « Le professeur l’a dit, moi je m’exécute et j’exécute, obéis aux ordres moi, pour 22 euros avec les charges faut pas demander de penser en plus, faut bien que tout le monde vive, et se croye d’une quelconque utilité en ce bas monde et si c’est au prix d’une prostate pourquoi pas. » Milgram toujours là. Mon honneur pour un 4X4.
C’est la grande filière du trou du cul mon bon ! rabadépistage organisé, par ici la monnaie ! Passé 50 tout mâle y passe, prostate y trépasse ! Le généraliste inocule la trouille, l’urologue encule, le cancérologue exulte, le radiothérapeute ramasse, tout le monde y a droit, tout le monde y palpe, 22 euros pour le grouillot, séjour au chaud à l’irradiateur. Hiérarchie tout de même ! Du producteur au distributeur, les intermédiaires s’empaffent. Tout est organisé ! vu à la télé, cardinisé Téléphone çonne sur Rance-Inter, lu VSD, promu vedette ciné, prostate à la thune, AFU à l’affût, Anamacap plein cap, service après-fiente assuré HAS-INCA, Honte code, c’est tout bu. Investissez dans l’iode radioactive, petits spenculateurs, y a du débouché… retour sur investissement, le secteur connaît pas la crise.
La probabilité donc que grâce à vos œuvres et à vos pompes, cher dosimaître, l’infortuné Robert ait maléficié d’un surdiagnostic et d’un surtraitement à sa suite doit malheureusement être considérée, et pour ma part en ce qui me concerne moi-même personnellement, retenue avec toute l’attention et la rage requises.
Ça veut dire, en clair, pour les personnes de compréhension différente dont je ne puis imaginer un seul instant qu’elles s’attardent sur ce blog au delà des quelques nanosecondes nécessaires à la prise de conscience de leur indésirabilité, que dans un système médical digne de ce nom, il eut fallu leur foutre une paix impériale, une tranquillité de première bourre, à lui et à sa prostate à Robert. Mais c’est trop tard, quand le foutre est sucé faut l’avaler, mâchonnait encore récemment feue ma vieille mère.
Comme c’est à 150 km de son domicile que vous malofficiez, portée maxi de votre rayon de nuisance, vous lui auriez fait rapporté par votre secrétaire, celle qui a en charge la question des transports, pas l’autre, c’est organisé, de « voir avec votre médecin traitant pour le bon de transport« … Sic !
Trique !… Nique !… Foutre !… Ecorché !… Indigné le Bezolles !… Eruption de l’Eyjafjallajökull ?… moins qu’un pet de mouche !… fuite de pétrole de la Baiseuse Pétroleum ?… mélena de coccinelle ! étron de bourdon !… Pas plus !… outrancié… salopé…. humillionationné !… Milliard de générations !… Explosion, expulsion par tous les pores !
Mais Aaaattention, hein !… Ouh là !… Continence hein, retenue, self control, yoga, relaxation, détente, hop. Pas une trace, pas un signe le Juju. Sérénité compacte !… Sans fissure. Rien que de l’intime, de l’interne, de l’interiorisé question fulminance.
Comme vous vous le figurez, cher uroleader, j’ai donc tenu à vous téléphoniquer moi-même personnellement pour entendre ça de votre bouche cher fumier, voir si vous aviez encore des couilles vous-mêmes, pas celles que vous empilez depuis 30 ans façon trophée de chiasse merdicale, momifiées rayon gamma, pour me le dire en face, me le cracher à la gueule votre mépris spécialisé professoral, radiochié, l’expression de votre profonde déconsidération.
Bien sûr la rencontre a pas eu lieu. Faut pas rêver ! J’ai pas eu l’horreur.
Un artiste de votre envergure, chef de sévice, membre fondateur de la société d’urologie des Bahamas et des Caïmans réunies, client émérite de la Asshole Illimited Fucking Bank, vice président honoraire de la Triade Oncologique de Shanghaï, membre associé des Yakusas Radiothérapiques de Honshu, Secrétaire de la Section PSA de la Camorra Napolitaine, membre actif de l’Association pour la Réhabilitation de Josef Mengele, ça cause pas si facile au petit personnel ça non !…
Non mais qu’est ce qu’y croit ? Y s’fourre le doigt dans l’adénome jusqu’à la surrénale le généralâtre, et si c’était possible on le verrait bien se tripatouiller l’hypophyse avec. Y se croit Christophe Colon qu’a découvert la marisque !… Si ça se trouve au moment où je tentais ma désespérée poussée de fierté, pathétique, téléphonique, bubonique, ridicule, lamentable, rigolable, vous, vous faisiez urotouriste à bon compte pharmaceutique, dans je ne sais trop quel foutricule atoll de l’Océan Indien avant submersion climatique.
C’est votre secrétaire qui m’a répondu. Fort civile d’ailleurs. Entre larbins le courant passe. Courant domestique, basse tension, faible résistance, pas de droits de l’ohm ici. Elle m’a assuré votre secrétaire qu’elle était bien au regret de ne pouvoir me mettre en contact avec votre Saigneurie, au motif que vous seriez (cochez la case) :
- en train d’irradier l’anus d’une haute autorité.
- en pleine urgence avec Z….. après le but plein cadre de Ribéry.
- en séance de cuissage de votre interne.
- en cours d’enfilage de la dernière sonde interne sur l’externe, en vue de son intégration au séminaire des Paires du Saint Prépuce.
- avec Michel Cymès en direct sur Rance 24
- en conférence avec votre avocat au golf de Saint-Fion-la-Pimbêche.
- in bed with Roselyne, all simply.
« Euh, oui évidemment on les fait pas nous les bons de transport, c’est le médecin traitant pour ça. » Elle a tenu à me les mettre les poings sur les I, affable la préposée.
Bon.
C’est maintenant que ça lâche ! les bandes dilacèrent !… la digue explose !… Xynthia c’est pipi !… Finie la retenue ! achevée la rétention ! évanouie la correction ! Le bouchon saute, éclate, pète. Taïaut !… le caillot expulsé, évacué. C’est l’hallali !… Ça lâche, hémorragise, dégouline, suinte, répandouille partout, ras les ostiums !… La varice est l’amère de tous les mots. C’est l’année vraie de l’anévrisme. Splash !… Les défenses sont débordées, le surmoi désossé… le dégoût submerge, l’écœurement dégueule, la répugnance assaulte. Hémorragie de l’émotion ! Stop !!!…
Monsieur l’uroconnologue, je voulais juste te signifier que si j’apercevais malgré tout bientôt au loin mes 20 années de pratique de foutremerde médicastrique, c’était pas dans l’idée de te caresser l’hémorroïde, option sous-derche, au delà de la décence ordinosyndicale requise.
Si tu fais ta vaseline, ta réputréfaction, ta carrière sur le dos, le cul, les couilles du bon peuple et qu’il est assez soumis pour se laisser enculer en remerciant, en en redemandant même mon bon maître, un petit tour de plus pour la biroute, c’est son problème.
Assume assure allume mon brave. Va jusqu’au fiond. Délecte-t’en bien, jusqu’aux babines, jusqu’aux papilles, à t’en submerger les sphincters. ¡ Hasta la llenositad ! Mais s’il te plaît, par pitié, pas moi, garde moi loin de tes turpitudes, saloperies, merdreries. Me mêle pas à ça, je t’en supplie !
Pour la remplissure des bons de transport et autres paperachieries, si tu sais pas comment procéder, si t’as des difficultés, j’anime du haut de mon expertise de dérouleur chef de rouleau de pécudministratif, un séminaire de deux jours de formation au noircissement de formulaire. « Du bon usage de l’Ausweis sécuritaire social« , agréé CPAM, indemnisé FPC, feuille de soins barrée et chèque de caution Niclays Bank.
Soigner des gens, mon cher con mon cher frère, c’est pas seulement, si tu veux tout savoir, les inviter à contempler bêtifiés, soumis, ligotés, brancardisés, ton inhospitalière Suffisance avec tact et démesure. Si tu veux du monde à ton urospectacle, le plus grand Foutriquet du monde, assister à ton grand numéro de cancéroguignol, faut aussi assurer la logistique, ticket d’entrée, parking, ouvreuse, réservations, etc.
Mais moi je veux pas être au générique tu comprends ? S’il te plaît…. Pas sur l’affiche !… Même pas dans un coin. J’en jaunis à l’idée !… Merci non. Ça suffit comme ça !… Assez donné, assez dilaté l’anneau, élargi le cercle de mes relations. J’en veux plus !… Nausée…. Sers toi donc des petites mains du personnel indigène de chez toi, payé pas cher pour, si toi tu réserves les tiennes à enfourrailler le cul des malades y ramener à la surface les biftons. Grattage et tirage !… A tous les trous tu gagnes ! T’as pas besoin de moi !… Oublie moi veux tu !
Je te vois là me dire : « Bon OK faut pas s’énerver, kipcoule cher confrère, c’est rien qu’une humiliation, un mépris supplémentaire, médecine en général, spécialité larbinat hospitalo-universitaire. Du classique quoi, de l’habituel, du consensuel, décrit dans la littérature, référencé, formaté. Vous étiez averti !… » J’acquiesce. Gratter du formulaire pour étendre l’hydre tentaculitaire sur qu’il reste d’humain chez l’humain, ça mobilise toujours les envies, les passions, vocations. Orwell, 1984, URSS, Seku, et tout ça. Il suffit de savoir le présenter, faire passer, onguent, promesse, caresse, fesse, pèze. J’admets.
« Je suis là pour vous éviter d’être généraliste« . Mot d’accueil du fesseur pro, en saignant du sévice, aux protocarabins béats de première année, bouches en cul, alignés prêts dispos pour leurs dix années de sodormation médicale initiale, trente en continue si affinité… Révisez vos anales !… Décervelage final, déneuronage assuré en fin de parcours. Déshumanisation, inhumation finale de l’humanité. Si ce n’est toi c’est donc ton frère monsieur l’anusologue-chef. C’est vrai qu’on comprend mieux ainsi, c’est plus clair d’emblée. Vaut mieux savoir dès le départ.
Service rendu tout compte fait.
Alors je te le dis avec tout le respect que je dois en retour de ta méprissime manière énormément dégueulasse, cher Radioleader totalitaire : ton bon de transport, tu le saisis toi-même (voir modèle ci-dessus), puis tu peux le rouler menu menu menu menu, te le tortillonner, serrer dans tes doigts finement manucurés sûrement assurés, et te le colloquer patiemment, lentement, posément au plus profond de ta loge, te le prostatiser raide, carrer dans l’oignon précautionneusement fond du fion. Sans moi.
Je ne sais pas si j’ai suffisamment exprimé le fond de ma pensée, mais si je devais la résumer là maintenant en une apostrophe définitivo-saignante conclusive, je dirais que je ne t’aime pas beaucoup monsieur. Voilà ! C’est dit ! Oui !… c’est bien ça !
Je n’envisage pas tout compte fait, bien pesé, bien mesuré, bien débandé, tisser avec Ta Bassesse des relations durables, cordiables, mettables, dans un futur approximatif. Nous ferons loge séparée, nous n’aboucherons pas ensemble, chacun son carcinome et les métastases seront bien gardées. J’ai l’honneur de ne pas te demander ta main, ne mettrais pas mon nom en bas du bon de transport. Voilà !… Me suis je bien fait comprendre ?
Soyez donc assuré cher confrère, monsieur et cher mettre bien au fond solidement ancré, de mes sentiments les plus déférenticules, urinoires, excrédémentiels, et pour tout dire défécatifs.
Docteur B. Continuer la lecture
Les VRAIS résultats du championnat !
Le rapport coût-efficacité (efficience) des clubs de foot.
Aujourd’hui les poteaux on va sortir un peu de la médecine et tout ça.
C’est pas que je m’intéresse vraiment au foot mais là aussi comme c’est le fric qui gouverne, je suis étonné que les résultats des clubs soient pas affichés en fonction de leur « efficience« , c’est à dire le rapport entre le coût et le résultat.
En médecine on nous les gonfle particulièrement avec ça et ça fait que s’aggraver. Pourquoi ça serait pas pareil ailleurs ? Le sport, la politique, le cul, la guerre, ce qui est vraiment important dans la vie quoi. Il faut que Caca-Collé, Bolloré, LVMH, TF1, Halliburton, Total, Axa, Sanofi, Sarkozy, Toyota en aient pour leur thune, retour sur investissement, ROI. Y a pas que la sécu putain quoi.
Pour le foot y a pas plus facile : il suffit de prendre le budget de chaque club et de le diviser par le nombre de buts qu’il a marqué durant le championnat. Et hop ! on sait combien ça lui a coûté pour marquer un point durant l’année.
Dans ce classement les meilleurs sont donc ceux qui ont les points les moins chers. C’est tout simple. Il fallait y penser. C’est les Bezolles du foot !! Le résultat est un peu comment dire décalant… Vous allez voir !… Y en a des qui feraient mieux de la fermer avant de continuer à l’ouvrir !… Allez les faibles !
C’est fou comment on se rend mieux compte ainsi de ceux qui bossent et de ceux qui se contentent de se baisser pour la ramasser, on différencie les besogneux des glands, les travailleurs des rentiers, les prêts-à-délocaliser des bourrés-stock-options, les petites mains des grandes gueules.
Savez-vous qu’en moyenne, avec mon calcul, il faut qu’un club de première division, ligue 1 si vous préférez, dépense au bas mot 1 035 900 euros par point en championnat ?
Et c’est un rapport de 1 à 7, je dis bien de 1 à 7 entre le club le plus rentable du championnat, celui qu’a la meilleure efficience, et le plus glandu, celui dont les joueurs passent plus de temps dans leur Ferrari que sur le terrain à tremper leur support à sponsors, alias le maillot.
Ainsi le meilleur club de France qui n’est pas celui qu’on croît dépense 390 000 euros pour marquer un point en championnat, et le plus glandu qui est bien celui qu’on imagine, accrochez vous à votre banderole, claque 2 777 777 euros pour le même résultat !
Ça donne à penser !.. si on peut dire… vu qu’on est tout de même dans le foot.
Bon je vous fais pas marner davantage, on n’est pas aux César du cinéma et y a pas la minute du pub qui tourne, je vous le donne le palmarès, THE résultat, Les Bezolles du Foot !!! Y a pas de raison que je laisse pas mon nom à une œuvre moi aussi.
Tatata !!!
Eh bien voilà d’abord le budget des clubs (c’est selon le journal L’Equipe, ça doit être sérieux donc, l’Equipe c’est un peu le Monde du sport à ce qu’on m’a dit) :
Voilà maintenant le classement officiel de la Ligue 1, tel qu’on tente de nous le faire croire, Marseille serait premier, Grenoble dernier… N’importe quoi !! Qui d’autre qu’un bœuf de base, supporter standard du PSGOM peut croire de telles conneries. Pas ici bien sûr, ici c’est classe et raffiné. Ici le neurone est fonctionnel !
Et voilà maintenant le seul vrai classement, valable ! authentique ! qui tient compte de la valeur sportive du club, du niveau réel des joueurs… Et là c’est une autre histoire les copeaux. On est dans les vraies valeurs, olympisme présamaranchien, coubertinerie et tout ça :
A cette aune là c’est Montpellier qui est champion de France, et de loin !
Les deux premiers, Montpellier et Auxerre, sont quasiment 7 fois moins chers, plus efficients, que le dernier, Lyon, relégué en deuxième division avec les deux autres feignasses d’équipe du PSG (on s’en doutait) et de Saint-Etienne. Comme quoi y a pas que les riches qui se branlent le moût. Et l’ÔÔhaimmeuu a pas à se vanter non plus : à 54 000 euros près c’était la descente aussi. C’est que la terre est basse dans le midi.
Voilà ce qu’est la vraie valeur, la réalité réelle du foot français et des efforts effectifs des joueurs.
On peut comparer aussi entre villes de gauche et ville de droite. Bref, y a plein de façons rigolotes pour décortiquer tout ça.
Et puis vous pouvez vous amuser aussi, dans le contexte de la coupe du Monde, à comparer le montant de la rémunération des entraîneurs nationaux avec le classement mondial de leur équipe. Ça vaudra largement son pesant de sponsor à mon avis.
C’est bizarre non cette idée que le pognon ça arrange tout le monde jusqu’au moment où ça dérange ? Si tu veux faire chier un homme montre lui son fric (proverbe libéral). Ça marche si bien pour la santé et la médecine quand il s’agit de culpabiliser pour mieux privatiser. Pourquoi pas pour le reste hein ?
Promis le prochain post on reviendra aux sujets intéressants. C’était juste un intermède. Continuer la lecture
Chéri je t’aime, chéri je t’chador
Autour de mon cabinet y a des arbres. C’est joli, un peu nature dans la ville. Surtout maintenant les feuilles sont là. De grands arbres, en allées. Et dans les arbres y a des corbeaux. Beaucoup. Chaque année la mairie les tire les corbeaux. Rapport au bruit. Croak !… Croak !… Les gens se plaignent dit-on. Bang ! bang ! fait la mairie…. Ça fait bizarre le matin comme ça tôt : Bang ! Bang ! C’est la guerre ?… Non. C’est seulement la chasse aux corbeaux . Pour la paix des braves gens, quelques corbeaux. Y a pas photo.
Mais ça ne marche pas. Chaque matin ils sont toujours là pour m’accueillir les corbeaux. Croak !… Croak !… Bonjour !… Bonjour !…
Ce matin j’ai cru qu’il y en avait un dans ma salle d’attente de corbeau. Y faisait pas croac ! croak ! celui-là, mais il était bien bien noir, garanti pur, anthracite. Seuls les yeux dépassaient, maquillés, dessinés crayon. Madame Corbak donc plutôt. Tout le reste était noir, ganté, cagoulé, camouflé, haut du bas, hermétique, inviolable, inexpugnable. Fermé, closed, cerrado.
Des fois… je m’imagine ce qu’il peut y avoir dessous. Ça m’excite. Tout est possible.
– Faudrait voir mon mari, qu’elle me lance Madame Corbeau, me retire à ma rêverie.
– Bien sûr y a pas de problème, je vous donne un rendez vous, que j’y réplique, revenu les pieds sur terre.
– Ah! mais vous pouvez pas le voir maintenant ?… Il est dans la voiture…. Il attend.
– Ah ! mais je reçois que sur rendez-vous moi… C’est marqué. A l’entrée… Je peux le voir dans la matinée.
Non mais !… elle se figure quoi la bâchée ?…qu’on peut se pointer comme ça tout de go à consulter le grrrand dôôcteur Bezolles ? comme ça ? Elle rêve à son tour !… prend ses polypes pour des pendentifs !… Faut de l’attente !… c’est nécessaire l’attente, c’est la vie. C’est ça qu’a du bon !… Le meilleur moment c’est quand on monte l’escalier paraît-il. C’est perdu depuis bien des années comme notion, rapport aux ascenseurs. Mais je leur réapprend les charmes de l’escalier moi aux assujettis. Rééducation. Et hop !
– C’est très urgent !
– Ah !… Si c’est une urgence alors y a les urgences !
Je fais dans le fielleux… et en même temps deux pas vers la porte, histoire d’indiquer par ici la sortie… On me le fait plus à moi le coup des urgences ! 20 ans de fausses urgences ça vous blinde, insensible, dur à la souffrance, celle des autres. A d’autres la culpabilisation !… les « on peut crever maintenant… y a plus de médecins !, Hippocrate y a plus de serment, et tout ça. La médecine commerce c’est de l’engrais à connerie. Ça la fait pousser drue ! Tous les droits croyez-vous ! Servez vous !… client roi, malade l’Oreal je le vaux bien. Pour deux PSA à monsieur, madame a la mammo gratuite. Exceptionnel !… A saisir !… Y en aura pas pour tout le monde !… Vitale Gold acceptée !…
Ça les apaise d’un coup les urgences quand j’leur dis ça moi. Radical !… A coup sûr ! Tout de suite ça devient moins pressé. On peut attendre soudain ! Comme le SAMU, en mieux. Ça repart sur les bonnes bases, fini le troc, bonjour la médecine.
– Qu’est ce qu’il a votre mari ?
– C’est pour lui enlever des fils… A la main.
– Ah !… Et y en a beaucoup ?
– Deux.
– Eh ben alors disons 11 heures ce matin… en urgence… ça vous va ?
– Je vais lui demander.
Elle ressort. Revient.
– Va pour 11 heures. Il veut savoir si ça fait mal mon mari.
– Ça fait 20 ans que j’en enlève ma brave dame et j’ai encore jamais rien senti.
– …
Bon OK, elle percute pas l’humour Bezolles. Glacé, sophistiqué pourtant, raffiné.
– Je veux dire non ça fait pas mal. Normalement.
– Et c’est payant ? Y a que deux fils…
Ah ! cette fois c’est moi qui l’égare l’humour. Volatilisé….. Mmmmffff ! Longue bouffée d’air. Inspiration profonde. T’égare pas Juju… Respire… Lààà !… Ça va mieux.
– Evidemment !… Et si vous avez la CMU y me faut l’attestation papier et la carte vitale à jour.
– Mais le Docteur Dubois il fait pas payer quand c’est pour si peu.
Deuxième grande bouffée, haine profonde cette fois, pour cet enculé de docteur Dubois, salopard d’empaffé de rognure de merde !… Anite !… Escarre !… Bubon !… Je le vois, là, bien devant moi, empalé égorgé crucifié, je verse le jerrycan d’essence avant de lancer l’allumette. Ses confrères CSMF, écorchés, ligotés formant bûcher. Je réfléchis… C’est peut-être sa part d’honnêteté tout de même au Dr Dubois, renoncer à faire payer la merde. Ah! Si c’est déontologique alors c’est autre chose. Y a amnistie.
Bon. Elle s’étire désagréable la conversation. Va falloir songer conclure. Ma liquéfaction saturnienne s’approche. Alerte. Sirène…
– Bon alors… Je le maintiens ce rendez-vous oui ou non ?
– Oui, oui.
– A 11 heures précises alors.
Et je lui balance une grande main chaleureuse et spontanée à serrer, histoire qu’elle la refuse bien, bien sûr. Une bien voilée, dans les normes, ça effusionne pas comme ça avec un mâle non agréé. Les distances, bon Dieu ! C’est Lui qui l’a dit ! Le Miséricordieux on l’appelle !… Pas Le Poli ou le Bien Elevé !…
Voilà l’heure. Drring !… Miss Corbak is back. Accompagnée.
L’énorme nounours avec elle a la main bandée. Survêtement blanc rayé trois bandes sur le coté. Baskets blanches rutilantes, brillantes, catadioptres aux semelles. Tout y est ! J’espère pour lui que c’est d’la marque, sinon c’est trop la honte.
A à peine 20 ans c’est pas encore ça les poils pour faire de la bonne vraie barbe mode islamiste au mari. Ça l’fait pas vraiment encore. Gazon épars plutôt… par ci par là. Ça va venir.
Il tient plus du gros poupon versé directement de la mère à l’épouse, sans transition, trop vite poussé, sein à peine lâché, lait encore aux commissures, que du taliban pentrite, diplômé du séminaire djihad, niveau 2, à Kandahar.
Mais bon, il porte bien ses 140 kilos pour son mètre 90. Il a dû s’lâcher sur la mamelle à coca l’apprentiliban. J’vais pas m’fâcher tout de suite avec donc. Y a pas marqué sumo non plus.
Voilà donc la bête !.. Excusez du peu.
– Et comment vous vous êtes fait ça ?
Je désigne son pansement.
– Avec une boîte de coca.
Allons bon ! j’avais tourné juste.
Le coca y a pas de problème, c’est hallal, kasher, agréé toute religion. Buvez en tous, Dieu reconnaîtra les siens. Si Jésus était là il romprait le double cheese et ferait circuler la boite de coke. La cène serait au Mac Do de Bagdad. Il s’en doutait le messie, c’est pour ça qu’il a anticipé antique. Pas fou.
– Bon ben, je vais vous enlever ça.
Je commence à défaire le pansement. Elle bouge sa main. Y a de l’émotion.
– Ça va faire mal demande King Kong ?
Mais foutre le bougre a les boules !… Il les a à zéro !… Allo ! maman bobo !
Je le vois bien là à 6 ans , entouré de la mère, du père pour le rappel du tétanos. Les chips à l’entrée, les bonbons à la sortie, petit dieu, odieux, choyé, adoré, tout permis. Allah sait si j’en ai vu défiler des comme ça.
« Mais c’est qu’un enfant » qu’elle m’avait sorti la mère du gosse qui trouvait plaisant balancer des pétards sur les bagnoles qui passaient.
« Et à partir de quel âge vous commencez à l’éduquer bordel ? ». Indigné. « Vaut p’têt mieux s’y mettre avant qu’ça soit le maton, non ? »
Là il tremble le macrotaliban des bacs à sable, paniqué je le vois, dans ses yeux l’angoisse je lis… ça va faire mal !… On grandit pas si vite que ça tout compte fait… Toujours petit. Heureusement il est venu avec son doudou tout noir.
Bon ben on y va quand même avant qu’il tourne de l’œil, fasse malaise le balèze. Il pose bien la main sur la table, histoire de pas trop trembler quand même. Une rasade de biseptine, hop, deux coups de ciseaux, hop, c’est réglé. Y a pus bobo !
Soulagement. Eh ben voilà !… C’est pas le 11 septembre tout de même !… Retour assuré ce coup-là ! Sourire… Près de la bien-aimée. Ça va mieux…
Et c’est là que je la vois à ce moment… j’ai les yeux furtifs, levés brefs pendant que j’écris dans le dossier, mais je la vois bien se glisser entre les deux fauteuils moi, la main toute noire… qui émerge doucement du tas d’ombre, excroissance, ondule et se pose… amoureusement, tendrement sur l’énorme papatoune du bébé meurtri… Consolation…. Réconfort après l’effort. Retour au port… Repos du guerrier… Tendresse qui dort sous le tchador.
J’les ai vus ! !… Vu de chez vu !… Ils s’exposent ainsi !… La malédiction des 30000 Djinnfizz se déverse sur eux jusqu’à la trentième génération !!… Les engloutisse !… 7 siècles de Ramadan dont 6 fermes !… Privé d’Aïd !!… Ah !… si le Prophète voyait ça !… Y a du mou dans le Coran !… du relâchement dans la sourate !… d’la fissure dans le verset ça te nique !… Ah ! à quoi ça sert tout ça, si c’est pour se livrer à des expositions, explosions, furiosités libidineuses devant le premier mécréant venu !… Se croient donc tout permis ces lubriques là !
Cette main qui se pose sur la sienne, là, comme ça, c’est bien que c’est de la semoule tout ça, de la daube toutes ces foutreries, religioseries !…
La nature ça se contrôle pas si facile tiens !… Ça peut enterrer, enserrer, enfermer les corps les voiles, mais l’amour, ah ! l’amour, c’est dehors toutes voiles l’amour ! A l’air libre !… Au grand vent !… On les tient pas ainsi les hormones… Ah !… Il en faut bien plus que ça !… Foutu l’islamisme !… adieu l’intégrisme !… fini la fatwa !… Ça palpite encore sous la burqa !
J’ai tout vu !…
Chéri je t’aimeuuu !… chérie je t’chadoreuu !…
Como la salsa de pomooodoro !
Chéri je t’aimeuuu !… chérie je t’chadoreuu !…
Como la salsa de pomooodoro !